SOMMAIRE


CLEARSTREAM :
 Affaire Clearstream 1, Scandale Clearstream 2, scandale d'Etat, Clearstream Nicolas Sarkozy, compte secret étranger, Dominique de Villepin, la domination du monde, Chirac


Nicolas Sarkozy, (photo), Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et président de l’UMP s'est constitué partie civile du chef de dénonciation calomnieuse. Une situation juridique privilégiée permettant à l'avocat Nicolas Sarkozy, défendu par Maître Thierry Herzog, un accès complet au dossier Clearstream. (NDLR. Nicolas Sarkozy est avocat associé en exercice au Cabinet d'avocats "SCP Arnaud Claude et Nicolas Sarkozy", devenu en 2002, "SELAS Arnaud CLAUDE – Nicolas SARKOZY". - site officiel - )


(Mise à jour)
Articles de presse, extrait du quotidien international francophone "Fil-info-France" :


Lundi
15 mai 2006 N° 1346/22742

FRANCE : SCANDALE CLEARSTREAM : Autre rebondissement dans l'affaire Clearstream Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et président de l’UMP, se présente en victime. Le général Philippe Rondot , 69 ans, ancien patron du contre-espionnage français (DST) chargé de l’enquête sur les comptes secrets à l'étranger de plusieurs personnalités et les faux listings de Clearstream en 2004, a confirmé, au Journal du Dimanche, "JDD", édition du 14 mai 2006, la "bonne foi" de Dominique de Villepin actuel Premier ministre, dans le dossier et affirme que Jacques Chirac, Président de la République, ne lui a jamais donné l'instruction d'enquêter sur les personnalités politiques. Enfin, Philippe Rondot annonce qu'il ne se rendra pas aux convocations du 18 et du 22 mai 2006 des juges d'instruction Jean-Marie D'Huy et Henri Pons. Le général Rondot ajoutant au "JDD" : "Si on veut m'y conduire de force, ce qui est vraisemblable, je refuserai de répondre aux questions" ; "Je ne crois plus dans l'instruction menée par ces juges. Il y a trop de fuites, trop de manipulations, trop de publications tronquées de mes écrits ou de mes propos". L'ancien haut gradé militaire responsable des services spéciaux, fils du général Pierre Rondot, dénonce "l'attitude humiliante des policiers et des juges" : "J'ai été traité de menteur, ils m'ont menacé et considéré comme un voyou. Ca m'a choqué". ** POLITIQUE : Dans la tourmente provoquée par l'affaire Clearstream, une motion de censure sera déposée mardi 16 mai 2006 devant la chambre basse du Parlement par le Parti socialiste PS, dans le but de provoquer la chute d'un gouvernement Villepin. François Bayrou, président de l'UDF, (Droite) a décidé de voter pour, c'est-à-dire contre le gouvernement que son mouvement soutient. Cette motion n'a aucune "chance" d'être adoptée, l'UMP (Droite) disposant de la majorité absolue à l'Assemblée nationale. NDLR. La Constitution du 4 octobre 1958 a prévu 2 types de motions de censure : la motion de censure spontanée (article 49 alinéa 2) et la motion de censure provoquée (article 49 alinéa 3). (Source Fil-info-France)

Vendredi
12 mai 2006 N° 1344/22740

FRANCE : SCANDALE CLEARSTREAM : Nouveau rebondissement dans l'affaire Clearstream Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et président de l’UMP se présente en victime. Selon l'hebdomadaire "Le Point", un parent du général Philippe Rondot chargé de l’enquête sur les comptes secrets à l'étranger de plusieurs personnalités, aurait été chargé, durant l’été 2004, d'informer Nicolas Sarkozy qu’il avait enquêté sur l’affaire Clearstream, lui proposant un accès complet au dossier. Nicolas Sarkozy aurait donc attendu le moment propice, soit un an avant l'élection présidentielle, pour se présenter en victime et déstabiliser son plus sérieux concurrent, le Premier ministre Dominique de Villepin. Nicolas Sarkozy affirmait jusqu'ici "ne pas avoir été informé". Enfin, le ministre de la Justice, Pascal Clément, a annoncé jeudi 11 mai 2006 avoir saisi l'Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) afin que toute la lumière soit faite sur la rencontre secrète entre le juge Renaud van Ruymbeke et Jean-Louis Gergorin, corbeau présumé, en avril 2004. Pascal Clément a donné également pour instruction au Procureur de la République de Paris de requérir l’ouverture d’une information judiciaire du chef de violation du secret de l’instruction. "Comment peut-on imaginer que la distillation, par petits bouts, d’éléments inévitablement tronqués, puisse participer à la manifestation de la vérité ?" s'interroge dans un communiqué officiel du jeudi 11 mai 2006, le ministre de la Justice. Ajoutant : "Il n’est pas normal que soient jour après jour publiées des pièces du dossier de l’instruction. Ce n’est pas seulement une violation flagrante de la loi. C’est surtout un trouble considérable qui met en péril l’oeuvre de justice". (Source Fil-info-France)

Jeudi
11 mai 2006 N° 1343/22739

FRANCE : SCANDALE CLEARSTREAM : C'est la première fois depuis que l'affaire "Clearstream" a éclaté à la mi-avril 2006, que le Président de la République, Jacques Chirac évoque publiquement ce scandale le mettant directement en cause, après le Premier ministre Doninique de Villepin. Après un Conseil des ministres écourté, Jacques Chirac a dénoncé mercredi 10 mai 2006, "la dictature de la rumeur" et "de la calomnie", réaffirmant son soutien à Dominique de Villepin. "La démocratie, ce n'est pas l'irrespect et l'exploitation jusqu'à l'outrage de procédures judiciaires en cours, au risque de faire le lit des extrémismes et de désespérer les Français de la politique" a prévenu le Chef de l'Etat. Les dernières révélations de l'hebdomadaire satirique "Le Canard enchaîné" affirme que le général Philippe Rondot, entendu le 28 mars 2006 par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons en charge de l'affaire Clearstream, aurait déclaré que Jacques Chirac a possédé un compte bancaire au Japon crédité, selon la DGSE, de 300 millions de francs. NDLR. La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) est le principal service d'espionnage de la France. La DGSE a remplacé le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage SDECE en 1982. Enfin, dans les colonnes du quotidien "Le Figaro", le général Rondot affirme n'avoir jamais reçu d'ordre de Dominique de Villepin d'enquêter dans l'affaire de la société financière luxembourgeoise Clearstream sur le candidat potentiel de la droite à l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire et président de l’UMP. La mention "Fixation Sarkozy. Méfiance" qu'il avait notée sur un carton serait "une réflexion personnelle et non un ordre d'enquêter". Lors de la rencontre du 9 janvier 2004 entre Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, et le général Philippe Rondot à laquelle assistait le vice-président exécutif du groupe européen European Aeronautic Defence and Space Company EADS NV, Jean-Louis Gergorin, "le nom de Nicolas Sarkozy a bien été prononcé lors de cette conversation" mais il ne s'agissait pas "d'un ordre d'enquêter". "Jamais je n'ai manipulé de listes pour faire apparaître le nom de Nicolas Sarkozy" affirme le général de division Philippe Rondot, 69 ans. Une fausse information reprise au seul profit politique de Nicolas Sarkozy, partie civile du chef de dénonciation calomnieuse. Jean-Louis Gergorin, 60 ans, vice-président d'EADS, accusé d'être le corbeau dans l'affaire Clearstream, a quitté son poste le 10 mai 2006, "à sa demande", afin de pouvoir "se consacrer à sa défense". Jean-Louis Gergorin est précisément soupçonné d'être l'auteur des envois de lettres anonymes et des faux listings de Clearstream au juge Renaud Van Ruymbeke, en mai et juin 2004. Plus de détails : L'Affaire Clearstream 1 et l'Affaire Clearstream 2, Source Wikipedia ; La domination du monde de Denis Robert

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