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2008 FEVRIER
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2008
LES ARCHIVES JANVIER 2008 DU TCHAD
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- Mardi 22 janvier 2008 : Dans
un rapport publié lundi 21 janvier 2008,
l'organisation de défense des droits de
l'homme, Amnesty
International, a
dénoncé les actions menées par le
gouvernement tchadien à l'encontre des
journalistes qui sont intimidés,
harcelés et arrêtés sans mandat, parce
qu'ils critiquent la guerre civile qui
ensanglante le Darfour au Soudan. Ils
sont alors considérés comme des
"ennemis de l'Etat".
Jeudi 31 janvier 2008 : Dans
un communiqué rendu publique lundi 28
janvier 2008, les associations de
défense de droits de lHomme et
lUnion des syndicats du Tchad ont
dénoncé un retour au galop de la
dictature au Tchad" et notamment la
fermeture de la station de radio FM
Liberté qui avait diffusé un
communiqué de presse de l'Association
pour la Défense des Consommateurs qui
dénonçait l'escroquerie des populations
par les agents du service de
l'identification qui
"monnaient" la carte
d'identité nationale.
Samedi 2 février 2008 : Une
colonne de rebelles composée d'environ
300 véhicules qui combattent le
président Idriss Deby Itno
s'est heurtée aux forces
gouvernementales dans de violents combats
près de Massaguet. Les informations
restent confuses sur la situation exacte.
Selon le ministère tchadien des Affaires
étrangères, "la situation est
calme et sous contrôle", tandis que
les rebelles affirment avoir repoussé
"une colonne dirigée par le
président Déby".
Lundi 4 février 2008 : Des
combats entre l'armée régulière et des
rebelles ont ensanglanté samedi 2 et
dimanche 3 février 2008 la capitale
N'Djamena aux mains de pillards et
d'incendiaires, près du palais
présidentiel où est retranché le
président Idriss Deby Itno,
qui ont fait une quarantaine de blessés.
Les bâtiments de la Radio nationale ont
été incendiés et pillés. 520
ressortissants étrangers ont été
évacués. Le gouvernement accuse le
Soudan d'avoir soutenu par voie aérienne
les rebelles dans l'est du Tchad. Le
Soudan dément.
Mardi 5 février 2008 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU
réuni en séance extraordinaire a
condamné "fermement" lundi 4
février 2008 les attaques et
"toutes les tentatives de
déstabilisation par la force" du
Tchad. Le Conseil a salué la décision
prise par l'Union africaine de charger le
dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et
le président de la République du Congo,
Denis Sassou
Nguesso, de " prendre
la direction des efforts destinés à
inciter les parties à mettre un terme à
la confrontation et parvenir à une
solution négociée de la crise". **
Les combats ont
baissé d'intensité lundi 4 février
2008. Les populations de la capitale
N'Dajamena en ont profité pour fuir vers
le Cameroun.
Mercredi 6 février 2008 : La Haute Commissaire
de l'ONU aux droits de l'Homme, Louise Arbour, a
exprimé, mardi 5 février 2008 dans un
communiqué publié à Genève en Suisse,
sa "profonde inquiétude" face
aux violences qui ont éclaté au Tchad
et a appelé "le Gouvernement et les
groupes rebelles à respecter les droits
de l'homme et le droit humanitaire
international", afin que les
"mesures nécessaires" soient
prises pour protéger les civils.
Jeudi 7 février 2008 : Après
les violents combats entre l'armée
régulière et des mouvements hostiles au
pouvoir en place, qui ont ensanglanté la
capitale
N'Djamena, faisant au moins 160 morts et
un millier de blessés, le président Idriss Deby Itno a
affirmé mercredi 6 février 2008 que ses
forces avaient le "contrôle
total" du pays. La France avait
dépêché au Tchad le ministre de la
Défense Hervé Morin,
pour réaffirmer le soutien de la France
"au gouvernement légitime du Tchad
ainsi que la volonté de la France de
préserver l'intégrité et la stabilité
de ce pays". Le président tchadien
a affirmé qu'il serait prêt à gracier
les 6 Français de L'Arche de Zoé
condamnés à 8 ans de prison pour
"tentative d'enlèvement
d'enfants" au Tchad, précisant
"si la France le demande".
** L'ONU a
annoncé l'évacuation de l'ensemble de
son personnel présent au Tchad pour des
raisons de sécurité.
Vendredi 8 février 2008 : Un
couvre-feu a été instauré jeudi 7
février 2008 sur la capitale N'Djamena
et 6 provinces du centre et de l'est du
pays. Le président Idriss Deby Itno,
qui affirme que tout le pays est sous
contrôle, a lancé "un appel
solennel" à l'Union européenne
pour un déploiement rapide de l'EUFOR au
Tchad et en Centrafrique pour protéger
les réfugiés du Darfour. Ce
déploiement avait été interrompu le 28
janvier 2008, date à laquelle les
combattants rebelles hostiles au
président Déby avaient attaqué la
capitale.
Samedi 9 février 2008 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Amnesty
International,
s'est dite inquiète "après avoir
reçu des informations selon lesquelles
le 6 février, au moins trois hommes
auraient été exécutés par des membres
de larmée tchadienne. Leurs corps
sans vie ont ensuite été jetés dans le
fleuve Chari. Leurs cadavres auraient
été repêchés le 7 février 2008 par
des agents de ladministration
tchadienne". Amnesty International a
reçu des informations qui laissent
entendre que larmée tchadienne va
poursuivre ses arrestations illégales
visant des civils et des membres de la
société civile, notamment des
journalistes et des défenseurs des
droits humains. Amnesty s'insurge, ces
exécutions extrajudiciaires ayant été
commises pendant la visite du ministre
français de la Défense Hervé Morin :
"Les exécutions extrajudiciaires et
les arrestations arbitraires constituent
de graves violations des droits
fondamentaux et sont proscrites par la
loi tchadienne et les instruments
internationaux relatifs aux droits
humains auxquels le Tchad est partie.
Elles doivent cesser
immédiatement". L'organisation
exhorte "la France à user de son
influence pour inciter les autorités
tchadiennes à enquêter sur ces
exécutions extrajudiciaires présumées
et à prévenir de tels agissements.
Leurs auteurs doivent être tenus pour
pénalement responsables".
Mardi 12 février 2008 : L'Alliance
de l'opposition armée , groupe de
rebelles qui combat le président Idriss Deby Itno,
ont exhorté lundi 11 février 2008 les
pays membres de l'Union européenne à ne
pas participer à la mission de l'EUFOR
dans l'est du Tchad, "une opération
dont le but ultime est de protéger le
régime Déby" affirmant "ne
plus croire à la neutralité d'une force
composée essentiellement d'éléments
français et dont la direction
opérationnelle est dirigée par la
France". Le communiqué des rebelles
précise : "Par ses actes belliqueux
manifestes, la France a montré à la
face du monde qu'elle n'est plus neutre
dans ce conflit qui oppose le régime
dictatorial de Déby à la résistance
nationale armée".
Mercredi 13 février 2008 : Le
premier ministre Nourradine Delwa
Kassiré Coumakoyé a
demandé mardi 12 février 2008 "un
déploiement rapide de la force de
l'Union européenne (EUFOR) pour
protéger des réfugiés soudanais à
l'est du Tchad" faute de quoi
"le Tchad se verrait dans
l'obligation d'exiger une délocalisation
des réfugiés". 12 000 civils
soudanais ont fui les combats entre les
djandjawids et les forces
gouvernementales et se sont réfugiés au
Tchad voisin. L'EUFOR devait se déployer
le 24 janvier 2008 mais avait dû
renoncer en raison des combats qui ont
éclaté dans la capitale N'Djamena entre
les forces hostiles au président Idriss
Déby Itno et les troupes
gouvernementales.
Jeudi 14 février 2008 : La
force européenne de maintien de la paix,
EUFOR, dont la mission est de protéger
les populations réfugiées ou
déplacées par le conflit dans la
province soudanaise du Darfour, a repris
son déploiement, mercredi 13 février
2008, qui avait été interrompu le 24
janvier 2008 en raison des combats qui
ont éclaté dans la capitale N'Djamena
entre les forces hostiles au président Idriss Deby Itno et
les troupes gouvernementales.
Vendredi 15 février 2008 : Le
président Idriss Deby Itno a
décrété l'état d'urgence jeudi 14
février 2008 sur tout le territoire. Le
décret présidentiel précise que
"les gouverneurs des régions
doivent mobiliser tous les moyens humains
et matériels disponibles en vue de
ramener l'ordre public". L'état
d'urgence instaure un couvre-feu, et un
contrôle de la circulation des personnes
et des véhicules. Il autorise "les
perquisitions à domicile et le contrôle
de la presse publique et privée".
Cette mesure intervient à la suite de la
tentative de coup d'Etat des 2 et 3
février 2008. **
Lol Mahamat Choua,
président du Rassemblement pour la
Démocratie (opposition), ancien chef de
l'Etat et président du comité de suivi
de l'accord du 13 août 2007 en vue du
renforcement du processus démocratique
au Tchad, enlevé le 3 février 2008,
après les combats qui ont opposé les
rebelles aux forces gouvernementales dans
la capite N'Djamena, "a été
retrouvé vivant", selon un
communiqué publié jeudi 14 février
2008 par le ministre de l'Intérieur
tchadien Ahmat Mahamat Bachir. Ce même
jour, 2 autres opposants, Ibni Oumar
Mahamat Saleh, ancien ministre et
porte-parole de la CPDC (Coordination des
Partis politiques pour la Défense de la
Constitution) et Ngarlejy Yorongar, l'une
des plus anciennes figures de
l'opposition et député fédéraliste,
avaient été enlévés.
Samedi 23 février 2008 : Le Haut commissariat
de l'ONU aux droits de l'Homme a
exprimé sa préoccupation au sujet de
l'enlèvement et de la détention de
plusieurs responsables de l'opposition et
de membres d'organisations de la
société civile et a appelé à ce que
les droits humains fondamentaux et les
libertés soient respectés pendant
l'état d'urgence.
Mercredi 27 février 2008 : Le
président français Nicolas Sarkozy
est attendu à N'Djamena la capitale
mercredi 27 février 2008 pour y
réitérer le soutien de la France (lire l'édition de
Fil-info-France du 7 février 2008).
Nicolas Sarkozy devrait demander au
président Idriss Déby la relance du
dialogue politique en vue d'élections
démocratiques, obtenir de N'Djamena la
mise en place d'une commission d'enquête
sur la disparition de 2 opposants au
régime, le député Ngarlejy Yorongar et
le porte-parole de la principale
coalition de l'opposition tchadienne,
Ibni Oumar Mahamat Saleh, depuis début
février 2008, lors de la tentative de
coup d'Etat, selon un communiqué de la
présidence française.
Jeudi 28 février 2008 : Le
président français Nicolas Sarkozy en
visite mercredi 27 février 2007 au Tchad
a eu un entretien avec le président Idriss Deby Itno et
a obtenu de ce dernier "l'ouverture
d'une enquête internationale" sur
la disparition de 2 opposants au régime,
le député Ngarlejy Yorongar et le
porte-parole de la principale coalition
de l'opposition tchadienne, Ibni Oumar
Mahamat Saleh, arrêtés le 3 février
2008 par les services de sécurité
tchadiens, lors de la tentative de coup
d'Etat contre le président Déby, et qui
ont disparu depuis cette date.
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