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Bouteflika
: Une imposture algérienne de Mohamed
Benchicou
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DE L'ALGERIE DECEMBRE 2007
- Mardi
4 décembre 2007 : Le président français Nicolas Sarkozy est
arrivé lundi 3 décembre 2007 à Alger pour une
visite d'Etat de 3 jours, la première depuis son
élection en mai 2007. Il est accompagné par une
imposante délégation composée d'une centaine
de chefs d'entreprises français dans le but de
relancer la coopération économique et les
partenariats industriels entre la France et
l'Algérie. Nicolas Sarkozy a dénoncé le
système colonial "profondément
injuste" tout en appelant à combattre à la
fois l'antisémitisme et l'islamophobie. Le
ministre algérien Mohamed Cherif Abbas (ou
Mohamed Cherif Abbes), ministre des
Moudjahiddines (Anciens combattants), avait
provoqué une polémique lors d'un entretien
publié lundi 26 novembre 2007 dans des colonnes
du principal quotidien national "El Khabar",
dans lequel il estimait que la "visite du
président français Nicolas Sarkozy en Algérie
prévue du 3 au 5 décembre 2007, n'est qu'une
visite de courtoisie, sans plus, qui vise à
garder les relations bilatérales actuelles en
attendant de voir ce que nous réserve
l'avenir". Le ministre des Anciens
Combattants s'est également interrogé sur
"les origines du président français et les
groupes qui l'ont amené au pouvoir",
rappelant "qu'Israël a mis en circulation
pendant la campagne électorale française un timbre à l'effigie de Nicolas
Sarkozy". Il considère que l'arrivée
de Bernard Kouchner, ministre
français des Affaires étrangères, et de
certaines autres personnalités de gauche dans
l'actuel gouvernement est "le résultat d'un
mouvement qui reflète l'avis des véritables
architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir,
le lobby juif, qui a le
monopole de l'industrie en France." Lire
l'édition de Fil-info-France du jeudi 29 et vendredi 30 novembre 2007
Jeudi 6 décembre 2007 : Le
président français Nicolas Sarkozy a terminé
mercredi 5 décembre 2007 à Constantine sa
visite en Algérie. Dans un discours prononcé
devant des étudiants de luniversité
Mentouri, il a appelé à la tolérance
religieuse et à la paix au Proche-Orient,
déclarant : "Je lance un appel à cet islam
de progrès pour quil reconnaisse au peuple
dIsraël qui a tant souffert le droit de
vivre libre. Je lance un appel au peuple
dIsraël pour quil ninflige pas
au peuple palestinien la même injustice que
celle quil a subie lui-même pendant tant
de siècles. Je lance un appel aux dirigeants du
peuple israélien et du peuple palestinien pour
quils saisissent la paix qui est
aujourdhui à la portée de leurs mains
sils savent se montrer capables de
surmonter la haine qui se nourrit du souvenir de
leurs malheurs respectifs". Nicolas Sarkozy
a également condamné "un système colonial
injuste" et n'a pas présenté d'excuses
appelant "l'Algérie à se tourner vers
l'avenir". Il a indiqué : "Les fautes
et les crimes du passé furent impardonnables.
Mais cest sur notre capacité à conjurer
lintolérance, le fanatisme et le racisme
qui préparent les crimes et les guerres de
demain que nos enfants nous jugerons".
Mercredi 12 décembre 2007 : 2
attentats, visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui
du Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), ont été perpétrés
mardi 11 décembre 2007 la capitale Alger,
faisant 26 morts, dont 12 employés du PNUD et du
HCR, et au moins 170 blessés. Selon le ministre
algérien de l'Intérieur et des Collectivités
locales Noureddine Yazid Zerhouni, ces attentats
ont été commis par l'"Organisation
d'Al-Qaïda au Maghreb islamique", ex-Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC,
principal groupe terroriste en Algérie). La
communauté internationale a fermement condamné
ces attentats.
Jeudi 13 décembre 2007 : Les 2
attentats visant le siège du Conseil
constitutionnel d'Algérie et celui du Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), perpétrés mardi 11
décembre 2007 dans la capitale Alger, ont été
revendiqués par la Branche d'al-Qaïda au
Maghreb islamique, lancien GSPC, Groupe salafiste pour la
prédication et le combat.
Samedi 15 décembre 2007 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a réagi
vendredi 14 décembre 2007 après la mort
confirmée de 17 employés des Nations Unies lors
de 2 attentats visant le siège du Conseil constitutionnel d'Algérie et celui
du Haut Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), perpétrés à Alger le
mardi 11 décembre 2007. Ban Ki-Moon a qualifié
ces attentat "d'attaque contre l'humanité,
affirmant : "Ceux qui visent des civils
innocents de cette manière commettent un crime
épouvantable. Le terrorisme ne peut jamais être
justifié, quels qu'en soient les fondements,
comme l'ont convenu les 192 Etats Membres des
Nations Unies l'année dernière lorsqu'ils ont
adopté la Stratégie mondiale des Nations Unies
contre le terrorisme". Ban Ki-moon a
demandé à tout le personnel de l'ONU d'observer
une minute de silence en l'honneur des victimes,
lundi 17 décembre 2007 à 10 heures du matin,
heure de New York.
Mercredi 19 décembre 2007 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, est
arrivé à Algérie et a indiqué mardi 18
décembre 2007 que les agences de lONU
resteraient dans le pays malgré les attaques
perpétrés à Alger mardi 11 décembre 2007
contre 2 de ces agences, le Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et du
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD), où 17 employés de
l'ONU avaient été tués. Il a également
insisté auprès des Algériens sur la
nécessité de lutter "ensemble et
étroitement" contre le terrorisme.
Lundi 24 décembre 2007 : Le
Directeur général de la sûreté nationale en
Algérie (DGSN), Ali Tounsi, a annoncé
samedi 22 décembre 2007 une purge dans les rangs
de la police à la suite des deux attentats
suicide perpétrés le 11 décembre 2007 à Alger
qui ont fait 41 morts, dont 17 employés de
l'ONU.
Jeudi 27 décembre 2007 : Une bombe a
explosé mercredi 26 décembre 2007 au passage
d'une patrouille de la gendarmerie dans la
région de Boumerdès, à une cinquantaine de
kilomètres à l'est d'Alger, la capitale, tuant
2 gendarmes et en blessant 2 autres.
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