SOMMAIRE

Mouammar Kadhafi :
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Mouammar Kadhafi, chef de l'Etat libyen
Le colonel Mouammar Kadhafi est le chef de l'Etat libyen depuis le coup d'Etat du 1er septembre 1969, ou Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste.

Jeudi 10 juillet 2008 N° 2021/23417

Le chef de l'Etat libyen, Mouammar KhadafiLIBYE : Le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi, qui s'exprimait mercredi 9 juillet 2008, sur la cérémonie de lancement dimanche 13 juillet 2008, à Paris en France, de l'Union pour la Méditerranée (UPM), idée proposée en 2007 par le président français Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union européenne, a indiqué que "ce projet est effrayant. Ce projet est dangereux. Je prédis que ce projet sera un échec complet", estimant que "l'UPM contraindrait ses membres arabes à accepter l'existence d'Israël et nourrirait la violence islamiste contre ses membres européens considérés comme de nouveaux colonisateurs des musulmans". Lors des travaux de la 15e conférence du Forum des pays de la Méditerranée (Formed), qui rassemblaient les 11 pays des rives Nord et sud de la Méditerranée (Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie), ainsi que la Slovénie qui assurait, jusqu'au 1er juillet 2008, la présidence semestrielle de l'Union européenne (UE) et la Libye en qualité de présidente de l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui se sont achevés vendredi 6 juin 2008 à Alger, les pays arabes avaient demandé des "clarifications sur les conséquences" de l'entrée d'Israël dans l'Union pour la Méditerranée (UPM). Le colonel Mouammar Kadhafi, qui ne participera pas à la cérémonie d'ouverture de l'UPM, a vivement critiqué la présence au sommet de Paris du premier ministre israélien Ehud Olmert, déclarant : "Pourquoi nous forcent-ils à accepter Israël comme condition de la coopération avec eux ? Qu'est-ce que c'est que cette comédie ? Qui a besoin de la coopération de l'autre ? Nous ne sommes pas dans le besoin. Nous avons du pétrole et du gaz. Et, à notre grand regret, nous sommes ceux que vous accusez de terrorisme puisque vous dites que les musulmans sont des terroristes". Il a ajouté que ce projet "fournira aux extrémistes islamistes une justification pour accroître leurs attentats djihadistes. Car ces extrémistes y verront une nouvelle colonisation européenne et une croisade contre l'islam". (Source Fil-info-France)

BIOGRAPHIE :

Mouammar Kadhafi est né le 19 juin 1942 à Syrte et est issu d'une famille de paysans bédouins issus de la tribu Sénoussi originaire de la région du Fezzan. Il reçoit une éducation primaire traditionnelle et religieuse, puis au lycée de Sebha dans le Fezzan, de 1956 à 1961. En 1961, Mouammar Kadhafi est exclu de Sebha à cause de son activisme politique.

Il étudie ensuite le Droit à l'Université de Tripoli puis intègre, en 1963, l'Académie militaire de Benghazi.

En 1965 Mouammar Kadhafi est envoyé au British Army Staff College de Camberley en Grande-Bretagne où il poursuit sa formation militaire. A son retour à Tripoli en 1966, Mouammar Kadhafi est nommé Capitaine dans le corps des transmissions de l'armée libyenne.

Il crée secrètement un groupe de militaires révolutionnaires, les "Officiers Libres et Unionistes", dont le but est de renverser la monarchie libyenne pro-occidentale.

Le 1er septembre 1969, à 27 ans, il mène avec un groupe d'officiers un coup d'état contre le roi Idris al-Mahdi (Idris 1er), alors que celui-ci est en Turquie pour un traitement médical et devait passer le trône à son neveu le Prince Hasan as-Senussi le 2 septembre 1969 lorsque l'abdication du roi Idris, annoncée le 4 août, devait prendre effet.

Le 1er septembre 1969, Mouammar Kadhafi abolit la Monarchie et proclame la République arabe libyenne placée sous le signe "de la liberté, du socialisme et de l'unité arabe". Il s'octroie le grade de Colonel, devient Président du Conseil suprême de la révolution et s'auto-désigne Premier Ministre. le Prince Hasan as-Senussi est emprisonné.

Il procède alors à la nationalisation des grandes entreprises, augmente le prix du baril du pétrole, interdit le multipartisme et oblige les Etats-Unis à évacuer leurs bases militaires.

En 1977, Mouammar Al Kadhafi devient Président du Secrétariat général du Congrès Général du Peuple (CGP). Il change alors le nom de la République libyenne en "Jamahiryia Socialiste Arabe Libyenne" et adopte le surnom de "Guide de la révolution".

Il entame une politique de rapprochement avec la Syrie, l'Egypte, le Soudan, la Tunisie et, plus tard, le Maroc.

En 1973, le Colonel Kadhafi tente à plusieurs reprises d'occuper le nord du Tchad, réputée riche en ressources minérales et soutient activement divers mouvements de résistance arabe nationaliste et/ou islamique, notamment en Palestine, ce qui lui vaut l'hostilité des pays occidentaux.

Dans les années 1980, la Libye est isolée par la communauté internationale. Mouammar Kadhafi est accusé de financer le terrorisme et d'être directement impliqué dans plusieurs attentats, notamment contre la discothèque "La Belle" à Berlin Ouest en 1986, contre un Boeing 747 américain de la
Panam au-dessus de Lockerbie, en Ecosse, le 21 décembre 1988, faisant 270 victimes ou encore contre le DC10 d'UTA A 772 qui assurait la liaison Brazzaville- Paris, qui avait explosé au-dessus du Niger le 19 septembre 1989 faisant 170 morts.

Le 15 avril 1986, les Etats-Unis, sous la présidence de Ronald Reagan, qui a affirmé avoir "des preuves irréfutables" que Mouammar Khadafi a ordonné cet attentat, bombardent Tripoli et Benghazi au cours d'une opération baptisée "
El Dorado Canyon" en représailles à l'attentat perpétré contre la discothèque "La Belle" à Berlin, fréquenté par les ressortissants américains, faisant 1 mort et 200 blessés, dont 63 soldats américains. Une de ses filles adoptives, Hannah, est tuée. Le colonel Kadhafi est blessé.

En 1989, l'ONU vote des sanctions économiques et diplomatiques à l'encontre de la Libye qui sera soumise à un embargo entre 1990 et 1999.

En 1999, Mouammar Khadafi tente de normaliser ses relations avec la communauté internationale et livre les officiers responsables de l'attentat de Lockerbie à la justice écossaise.

Le 14 mars 2003, Mouammar Kadhafi annonce que la Libye reconnaît sa responsabilité civile dans l'attentat de Lockerbie. Un dédommagement de 10 millions de dollars attribué à chaque famille des victimes ne sera versé que si les sanctions à l'encontre de la Lybie sont levées. Le 13 septembre 2003, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté la levée des sanctions imposées à l'encontre de la Libye après l'attentat de Lockerbie en 1988 avec 13 voix pour et 2 abstentions, la France et les Etats-Unis.

Le 1er septembre 2003, lors d'un discours prononcé à l'occasion du 34e anniversaire de son arrivée au pouvoir, le colonel Mouammar Kadhafi a annoncé qu'un accord d'indemnisation a été trouvé avec les familles des victimes de l'attentat du DC10 d'UTA.

Vendredi 19 décembre 2003 : A la surprise générale, le colonel Mouammar Kadhafi annonce que la Libye renonce à ses programmes de développement d'armes de destruction massive et va signer "dans les plus brefs délais" le
protocole additionnel au Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP) qui permet aux experts de l'AIEA d'effectuer des visites surprise sur les sites nucléaires.

Les relations diplomatiques avec les pays européens se renouent. Des contrats économiques ou de cooperation énergétique sont signés.

14 janvier 2004 : Mouammar Kadhafi annonce officiellement que la Libye allait intégrer l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC. En anglais OPCW, Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons) dont le siège est à La Haye. Le 10 mars 2004, la Libye signe le protocole additionnel au Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP) ouvrant la voie à des contrôles impromptus par les agents de l'AIEA de ses sites nucléaires.

Le 10 mars 2004, Mouammar Kadhafi signe le protocole additionnel au Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP) ouvrant la voie à des contrôles impromptus par les agents de l'AIEA de ses sites nucléaires.

Mai 2004 : Affaire des infirmières bulgares et du médecin palestinien - Lire l'édition de Fil-info-France du 7 mai 2004 PEUT ETRE UN DOSSIER

Samedi 4 septembre 2004 : Un accord définitif sur le dédommagement des victimes de l'attentat contre la discothèque La Belle en 1986 a été signé vendredi à Tripoli entre des représentants des victimes et la fondation Kadhafi. 35 millions de dollars (28 millions d'euros) seront versés à 168 victimes, essentiellement des Allemands.

Lors d'une intervention mardi 11 janvier 2005 devant le Congrès général du peuple (parlement) réuni à Syrte, à 500 km à l'est de Tripoli, et retransmise à la télévision, le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi a affirmé "qu'il n'y avait aucun prisonnier d'opinion dans son pays" et s'est déclaré "ouvert à toute enquête internationale" déclarant : "Ceux qui nous accusent de détenir des prisonniers d'opinion ont tort. Ceux dans le monde qui veulent vérifier peuvent venir"', concluant "Nous ne détenons que les hérétiques, ceux qui se servent de la religion pour fomenter des coups d'Etat et s'attaquer aux sociétés et au monde entier". (Source Fil-info-France)

Célébration mercredi 31 août et jeudi 1er septembre 2005 à Tripoli la capitale du 36ème anniversaire de la chute de la monarchie et l'arrivée au pouvoir le 1er septembre 1969 du colonel Mouammar Kadhafi (63 ans) en présence de centaines de milliers de personnes. Pour la première fois depuis plus de 25 ans, des entreprises pétrolières américaines, revenues depuis peu en Libye, ont déployé des banderoles dans les rues de Tripoli pour féliciter le colonel Kadhafi et le peuple libyen.

En juin 2007, Mouammar Kadhafi entame une tournée des pays africains, qui la conduit notamment en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire, pour promouvoir son projet de création des "Etats Unis d'Afrique".

En juillet 2007, lors du 9e Sommet de l'Union africaine, à Accra capitale du Ghana, Mouammar Kadhafi défend son projet de créer les "les Etats Unis d'Afrique", qui est rejeté.

Mouammar Kadhafi dans l'actualite de Fil-info-France.com :

Samedi 8 décembre 2007 : FRANCE : DIPLOMATIE : Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en visite officielle en France du 10 au 15 décembre 2007, installera sa tente pour y recevoir ses invités, dans le parc de l'Hôtel Marigny à Paris. Mouammar Kadhafi, qui effectuera sa première visite en France depuis 34 ans, sera reçu par le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy lundi 10 et mercredi 12 décembre 2007 pour des entretiens portant sur "le renforcement des liens entre la Libye et la France". Selon une source proche de la présidence française, un mémorandum d'intentions sur la coopération dans le domaine de l'armement, d'un montant de 4,5 milliards d'euros, a été signé lundi 10 décembre 2007 entre le président lybien, Mouammar Kadhafi, qui effectue une visite d'Etat en France de 5 jours, et le président français Nicolas Sarkozy. (Source Fil-info-France)

Mercredi 12 décembre 2007 : FRANCE : Le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, a été reçu mardi avec les honneurs à l'Assemblée nationale à Paris, au deuxième jour de sa visite en France, la première depuis 34 ans. Les députés socialistes ont quitté brièvement l'hémicycle en signe de désapprobation. Ils ont accusé le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, de "tartufferie". Mouammar Khadafi a soulevé une polémique en affirmant qu'il n'avait pas abordé la question des droits de l'homme, lors de son entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré, la veille, "avoir demandé au dirigeant libyen de "progresser" sur ce dossier. Claude Guéant, secrétaire général de la présidence, indique que "Nicolas Sarkozy a bien parlé des droits de l'homme avec son hôte, lors d'un entretien lundi et au cours du dîner officiel" et qu'il "en a été témoin". Des dirigeants socialistes, dont la candidate malheureuse à l'élection présidentielle, Ségolène Royal, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ont manifesté au pied de la Tour Eiffel contre la présence à Paris de Kadhafi. Concernant le Darfour, où la France doit déployer un contingent de soldats, dans le cadre d'une force internationale de maintien de la paix au Darfour (Opération hybride Union Africaine-ONU au Darfour, MINUAD, Mission des Nations Unies et de l'Union Africaine au Darfour), le leader libyen a déclaré qu'il fallait éviter "toute internationalisation du dossier" estimant que, "si nous laissons les habitants du Darfour se débrouiller eux-mêmes, la crise du Darfour se terminera d'elle-même". Evoquant l'aide humanitaire internationale, dont il a assuré qu'il en avait facilité l'acheminement en ouvrant ses frontières, il a estimé que "les pauvres souhaitent que la guerre se poursuive pour que l'aide humanitaire continue". (Source Fil-info-France)

Jeudi 10 juillet 2008 : LIBYE : Le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi, qui s'exprimait mercredi 9 juillet 2008, sur la cérémonie de lancement dimanche 13 juillet 2008, à Paris en France, de l'Union pour la Méditerranée (UPM), idée proposée en 2007 par le président français Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union européenne, a indiqué que "ce projet est effrayant. Ce projet est dangereux. Je prédis que ce projet sera un échec complet", estimant que "l'UPM contraindrait ses membres arabes à accepter l'existence d'Israël et nourrirait la violence islamiste contre ses membres européens considérés comme de nouveaux colonisateurs des musulmans". Lors des travaux de la 15e conférence du Forum des pays de la Méditerranée (Formed), qui rassemblaient les 11 pays des rives Nord et sud de la Méditerranée (Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce, Italie, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et Turquie), ainsi que la Slovénie qui assurait, jusqu'au 1er juillet 2008, la présidence semestrielle de l'Union européenne (UE) et la Libye en qualité de présidente de l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui se sont achevés vendredi 6 juin 2008 à Alger, les pays arabes avaient demandé des "clarifications sur les conséquences" de l'entrée d'Israël dans l'Union pour la Méditerranée (UPM). Le colonel Mouammar Kadhafi, qui ne participera pas à la cérémonie d'ouverture de l'UPM, a vivement critiqué la présence au sommet de Paris du premier ministre israélien Ehud Olmert, déclarant : "Pourquoi nous forcent-ils à accepter Israël comme condition de la coopération avec eux ? Qu'est-ce que c'est que cette comédie ? Qui a besoin de la coopération de l'autre ? Nous ne sommes pas dans le besoin. Nous avons du pétrole et du gaz. Et, à notre grand regret, nous sommes ceux que vous accusez de terrorisme puisque vous dites que les musulmans sont des terroristes". Il a ajouté que ce projet "fournira aux extrémistes islamistes une justification pour accroître leurs attentats djihadistes. Car ces extrémistes y verront une nouvelle colonisation européenne et une croisade contre l'islam". (Source Fil-info-France)

Mardi 5 août 2008 : TUNISIE : Le président libyen, Mouammar Kadhafi, au deuxième jour d'une visite de travail de 3 jours en Tunisie à l'invitation du président Zine El Abidine Ben Ali, a déclaré lundi 4 août 2008, lors d'une rencontre avec des intellectuels, hommes de lettres tunisiens et représentants d'organisations féminines, son rejet pour l'Union pour la Méditerranée (UPM), officiellement lancée à Paris en France le 13 juillet 2008, affirmant que celle-ci "divisait l'Union africaine" (UA) "en amputant le continent de ses membres méditerranéens au nord du Sahara". La Libye est actuellement le premier partenaire régional de la Tunisie et le cinquième à l’échelle mondiale, après la France, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne. Le volume des échanges commerciaux entre les 2 pays a connu une forte augmentation en 2007, dépassant les 2 milliards de dollars, contre 1 790 millions de dollars en 2006. (Source Fil-info-France)

Plus de détails :

La Libye
L'attentat du DC10 d'UTA
L'attentat de Lockerbie
L'affaire des infirmières bulgares
L'opération "El Dorado Canyon"
 
 
 


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