- SOMMAIRE
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biographie
Alvaro
Uribe est le président de la Colombie depuis le
7 août 2002. Il a été réélu pour un
deuxième mandat le 28 mai 2006, dès le premier
tour du scrutin, avec 62,2 % des voix (et 56 %
d'abstention).
- Jeudi
9 octobre 2008 N°
2099/23495
- COLOMBIE : A la suite
de la grève des fonctionnaire de la Justice,
débuté le 3 septembre 2008, pour demander une
hausse de salaire, le président Alvaro Uribe a
décrété jeudi 9 octobre 2008 l'état
d'exception et éviter la remise en liberté des
détenus, faute de pouvoir prolonger leur
détention devant un juge. Plus de 2 000 détenus
ont été libérés depuis le début de cette
grève. (Source Fil-info-France)
BIOGRAPHIE
:
Alvaro Uribe Vélez est né le 4
juillet 1952 à Medellin, capitale du
département d'Antioquia. Son père, Alberto
Uribe Sierra aurait fait fortune en travaillant
pour un clan du cartel de la drogue de Medellin,
avant d'être assassiné en 1983 par la guérilla
marxiste des Forces Armées Révolutionnaires de
Colombie (FARC).
Alvaro Uribe est titulaire d'un diplôme en droit
à l'Université d'Antioquia puis et un diplôme
d'études supérieures en gestion et
administration de l'Université d'Harvard aux
Etats-Unis.
Au cours de ses 2 dernières années de High
School et en raison de son excellent dossier
académique, il a été exempté de l'examen
final, et a bénéficié de bourses d'études
pour la plus grande partie de sa carrière
universitaire.
En 1976, il est devenu chef du Département
Immobilier de la ville de Medellín, Section
travaux publics.
De 1977 à 1978, il a été secrétaire général
du ministère du Travail.
Il dirige de 1980 à 1982 l'Agence Aéronautique
Civile colombienne. Selon une biographie non
autorisée (El señor de las sombras de Joseph
Contreras) écrite en 2002 par les journalistes
Joseph Contreras et Fernando Garavito, il aurait
rendu de bons et loyaux services au Cartel de
Medellin pendant cette période, notamment en
octroyant des licences de vol à des pilotes qui
transportaient de la drogue hors du territoire
colombien, confirmé par un document officiel de
l'Agence américaine du renseignement pour la
défense, (Defense Intelligence Agency, DIA) datant de
1991 qui le présente comme un ami personnel du
baron de la drogue Pablo Escobar. Mais la DIA a
finalement classé ce document officiel
"sans vérification finale exigée".
Plus de détails :
Université de Washington, rapport
des services secrets américains sur les
relations qu'entretiendrait Uribe avec le cartel
de Medellin
De 1998 à 1999, après l'attribution d'une
bourse d'études Simon Bolivar par le British
Council à Bogota, il a travaillé comme
professeur agrégé à l'Université d'Oxford.
En 1982, il est élu maire de sa ville natale,
Medellin. De 1984 à 1986, il est élu conseiller
de la ville.
Alvaro Uribe est élu sénateur de 1988 à 1994.
De 1995 à 1995, il est élu gouverneur du
département d'Antioquia.
Au début des années 2000, il quitte le Parti
Libéral pour se présenter en candidat
indépendant à l'élection présidentielle de
mai 2002. Sa campagne électorale est axée sur
la restauration de l'autorité de l'Etat et la
promesse de régler le problème de la guerre
civile qui ravage la Colombie depuis 1948 et qui
a fait 200 000 morts et 2 millions de déplacés.
La candidate franco-colombienne du Parti des
Verts, Ingrid Betancourt, est également
candidate à cette élection mais elle est
enlevée avec sa directrice de campagne Clara
Rojas par les FARC en février 2002.
Alvaro Uribe est élu au premier tour de scrutin
avec 53 % des suffrages, mais avec seulement 45 %
de votants. Il est officiellement investi
président de la République de Colombie en août
2002.
Il s'associe immédiatement avec les Etats-Unis
dans leur "guerre contre le
terrorisme", relance le "Plan
Colombie" de lutte contre le "narco
terrorisme". Les Etats-Unis lui offrent 4
milliards de dollars et de puissants moyens
militaires et policiers pour éradiquer la
culture de coca et le trafic de cocaïne. L'aide
versée en 2004 a été de 575 millions de
dollars, et le montant pour 2005 s'élève à 598
millions de dollars. Au total, depuis 2000, 3,9
milliards de dollars auront été versés en 6
ans à la Colombie, qui apparaît comme le
principal allié de Washington dans la région.
Alvaro Uribe entame également une réforme
l'administration, "libéralise"
l'économie, et engage une lutte sans merci
contre les FARC qui multiplient les attentats et
réclament la démilitarisation d'une vaste zone
dans le sud du pays. Il double le budget de la
sécurité et favorise indirectement le
développement de véritables escadrons
paramalitaires, dont notamment les milices des
Autodéfenses Unies de Colombie (AUC, fondées
avec son aide dans sa région d'Antioquia en
1997), qui mènent en toute illégalité
exactions, kidnappings, assassinats, tortures,
extorsion de fonds contre les populations
indigènes des régions contrôlées par les
rebelles.
Le bilan de son premier mandat reste mitigé.
Aucun dialogue avec les FARC ni libération
d'otages. Le président Alvaro Uribe a refusé
une nouvelle fois vendredi 22 juin 2007 la
création d'une zone démilitarisée, réclamée
par le mouvement de guerilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), pour
négocier un échange de guérilleros prisonniers
et de 56 otages, parmi lesquels la
Franco-Colombienne, Ingrid Bétancourt, candidate
des Verts aux élections de 2002, enlevée le 23
février 2002. Quant à la culture illégale de
coca en Colombie, elle a augmenté de 26 % en
2006 selon le bureau américain de contrôle de
la drogue (ONDCP).
En mai 2006, Alvaro Uribe, soutenu par les grands
propriétaires fonciers, les banquiers,
politiciens et militaires d'extrême-droite, est
réélu président avec 62% des voix mais 56 %
d'abstention.
En 2007, il est éclaboussé par plusieurs
affaires de corruption. Le 20 février 2007, sa
ministre des Affaires étrangères, Maria
Consuelo Araujo, est contrainte à la démission
après la révélation de ses liens avec les
narcotrafiquants.
En 2003 déjà, le commandant des Forces Armées,
le général Jorge Enrique Mora, donnait sa
démission qui intervenait après celle du
commandant de la police nationale et du limogeage
de 4 autre généraux de la police dans le cadre
d'une opération anti-corruption au sein du
gouvernement. Toutes ces personnalités étaient
impliquées dans le gouvernement du président
Uribe dans la lutte contre les "groupes
armés illégaux". La guerre civile qui
déchire le pays depuis 39 ans a fait 200 000
morts et environ 3 millions de déplacés.
Plus de liens :
Colombie
Site officiel de la présidence de
Colombie
FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie)
Ingrid Betancourt
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