SOMMAIRE

ARAFAT Yasser, yasser, arafat, président de l'Autorité Nationale Palestinienne, nom de guerre, Abou Ammar, Mohammed Abd el-Rahman Abd el-Raouf, Yasser, Arafat, symbole, lutte armée, peuple, palestinien, Prix Nobel de la Paix, 1994, Fatah, guerre des Six Jours, Conseil National Palestinien, OLP, Organisation de Libération de la Palestine, accord d'Oslo, seconde, intifada, mahmoud, abbas, abou,mazen, Ahmad Qorei,Abou,Alaa,Cheikh Ahmad Yassine,Abdel Aziz ar Rantissi, chef, spirituel, hamas, campagne, assassinat, cible, armée, israelienne


Yasser Arafat,  Président de l'Autorité Nationale Palestinienne


Mohammed Abd el-Rahman Abd el-Raouf Arafat est né au Caire (Egypte) le 24 août 1929, d'une famille de notables de Jérusalem, les Husseini. Musulman sunnite, il s'est marié en 1992 à son assistante, Souha Tawil, issue d'une famille chrétienne palestinienne, de 34 ans sa cadette. Une fille, Zahwa, est née de leur union en 1995.

Il participe aux combats en Palestine en 1948 puis se réfugie à Gaza avant de retourner au Caire où il poursuit des études d'ingénieur civil de 1950 à 1956.

Président de l'union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, il participe ensuite à la guerre de 1956 avec le grade de sous-lieutenant dans l'armée égyptienne.

Plusieurs fois arrêté pour ses activités politiques en Egypte, il s'installe au Koweit où il fonde le Fatah en 1959 - avec Salah Khalaf (Abou Iyad), Khalil al-Wazir (Abou Jihad), Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et Farouk Kaddoumi (Abou Loutof).

Le Fatah devient rapidement la première organisation politique palestinienne. Yasser Arafat prend le nom de guerre, Abou Ammar.

Le 31 décembre 1964, le Fatah déclenche la lutte armée contre Israël et lance sa première opération sur ce territoire.

Après la défaite arabe de la guerre des Six Jours, en juin 1967, Yasser Arafat réapparaît après 2 ans passés dans la clandestinité, sous le nom de guerre d’Abou Ammar.

Le 4 février 1969, Yasser Arafat devient président du Comité Exécutif désigné par le Conseil National Palestinien (CNP) et est élu président de l'OLP.

En septembre 1970, il est chassé de Jordanie par les troupes du roi Hussein et établit le quartier général de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) à Beyrouth.

En 1973, il est désigné Commandant en chef de toutes les forces combattantes palestiniennes.

Lors du Sommet arabe de Rabat, le 26 octobre 1974, Yasser Arafat obtient la reconnaissance de l’OLP comme le "seul et légitime représentant du peuple palestinien".

En novembre 1974, l’Organisation est admise comme membre observateur à l’ONU. Il s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations Unies à New-York en novembre 1974 et appelle toutes les parties à rechercher une solution pacifique pour la Palestine, admettant par là-même implicitement l'existence d'Israël.

Lors du déclenchement de la guerre civile au Liban en avril 1975, Yasser Arafat engage ses troupes aux côtés des opposants à la droite chrétienne.

Yasser Arafat et ses troupes évacuent Beyrouth assiégée par Israël le 30 juin 1982. Il établit le siège central de l’OLP à Tunis.

24 juin 1983, il est expulsé de Syrie.

Décembre 1987 : Début de l'Intifada, terme arabe qui signifie "soulèvement".

Lors du sommet d’Alger, le 15 novembre 1988, le Conseil national palestinien proclame la création de l’Etat palestinien, reconnu par plus de 90 pays. Dans le même temps, l’OLP reconnaît la résolution 181 de l’ONU en 1947 qui partage la Palestine en deux Etats l’un juif, l’autre arabe, reconnaissant de facto l’existence de l’Etat israélien.

Il dénonce publiquement le terrorisme en décembre 1988.

Il est élu par le Conseil National Palestinien (CNP) Président de l'Etat de Palestine en avril 1989.

En janvier 1991, l'OLP se retrouve isolée sur la scène internationale et privée de l'aide financière des monarchies arabes. On lui reproche son soutien à l’Irak pendant la guerre du Golfe

En avril 1992, son avion s'écrase dans le désert de Libye.

En 1993, il signe à la Maison Blanche les accords d'Oslo sur l'autonomie palestinienne, avec le Premier ministre israélien de l'époque, Yitzhak Rabin, et son ministre des Affaires étrangères Shimon Peres, ce qui lui vaut de recevoir le prix Nobel de la paix en 1994.

En juillet 1994, Yasser Arafat effectue un retour triomphal dans les territoires palestiniens.

Il est élu président de l'Autorité palestinienne en janvier 1996 avec 87,1 % des voix lors des premières élections générales tenues, sous contrôle d'observateurs internationaux, dans les territoires palestiniens.

Le 21ème Conseil national palestinien abolit le 24 avril 1996 les articles de la Charte Nationale Palestinienne refusant l’existence d’Israël.

Yasser Arafat signe à Charm el-Cheikh, en Egypte, le 5 septembre 1999, avec le Premier ministre israélien Ehud Barak un accord ouvrant la voie à des négociations sur un règlement de paix final israélo-palestinien.

Le sommet de Camp David entre le Président palestinien Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Ehud Barak est un échec le 25 juillet 2000.

Après la visite du chef de l'opposition Sharon sur l'Esplanade des mosquées, le 28 septembre 2000, pour affirmer la souveraineté d'Israël sur Jérusalem, de violents affrontements ont éclaté.entre manifestants palestiniens et forces de sécurité israéliens à Jérusalem et en Cisjordanie. Le 29 septembre 2000, c'est le début de la Seconde Intifada.

Décembre 2001 : En représailles à une série d'attentats suicide palestiniens, l'armée israélienne lance un raid sur Ramallah et confine Yasser Arafat dans son QG.

En 2002 l'armée israélienne lance plusieurs raids sur le QG de Ramallah et le détruit partiellement. Ariel Sharon refuse de traiter avec le président Arafat. Il tente de convaincre la communauté internationale d'en faire autant.

En juin 2002, le Président américain Georges W. Bush appelle les Palestiniens à choisir un autre dirigeant, qualifiant Yasser Arafat "d’obstacle à la paix".

En février 2003, sous la pression des Etats-Unis et de l’Union Européenne, le président palestinien doit réformer l'Autorité Nationale Palestinienne en acceptant de créer un poste de Premier Ministre et de partager son pouvoir. Le 29 avril 2003, Mahmoud Abbas (de son nom de guerre Abou Mazen) est nommé à ce poste. Le "Quartet" (Etats-Unis, Russie, Union Européenne, et ONU) soutenaient sa candidature.


Jeudi 11 novembre 2004 875/22271

Yasser Arafat, Président de l'Autorité Nationale PalestiniennDERNIERE MINUTE : FRANCE : Le médecin-général Christian Estripeau, chargé de la communication au service de santé des armées, a annoncé officiellement que le Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Yasser Arafat, 75 ans, symbole de la lutte du peuple palestinien, Prix Nobel de la Paix 1994, est "décédé jeudi 11 novembre à 03 H 30 (heure de Paris ; 2 H 30 heure GMT) à l'hôpital des armées Percy à Clamart, près de Paris". Le secrétaire de la Présidence palestinienne Tayeb Abdelrahim a annoncé que le corps du président défunt sera transporté jeudi au Caire où des funérailles nationales auront lieu vendredi en présence des chefs d'Etat étrangers. Il sera inhumé le même jour à Ramallah, en Cisjordanie dans son quartier général, en ruines après un raid de l'armée israélienne, et où il y était assigné à résidence par Ies forces d'occupation israélienne depuis décembre 2001. Il a ajouté que l'Autorité Nationale Palestinienne a décrété un "deuil de 40 jours dans l'ensemble des territoires palestiniens. Les commerces seront fermés pour 3 jours et les administrations pour 7 jours, mais le deuil se prolongera pendant 40 jours durant lesquels les drapeaux seront en berne et toutes les célébrations de joie annulées". Le ministre chargé des Négociations, Saëb Erakat, a déclaré à la radio militaire israélienne que "Quelque soit son lieu de sépulture, cela ne sera que temporaire jusqu'au jour où il (le Président Yasser Arafat) sera enterré à Jérusalem-est", sur l'Esplanade des Mosquées. Le numéro 2 de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), l'ancien Premier ministre Mahmoud Abbas a été élu chef de l'OLP jeudi peu après la mort de Yasser Arafat. Le chef du département politique de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), adversaire des accords de paix d'Oslo avec Israël, Farouk Kaddoumi, a été nommé à la tête du Fatah, le parti du défunt Yasser Arafat. Il vit à Tunis lorsqu'il a refusé de regagner les territoires palestiniens lors du retour triomphal de Yasser Arafat en 1994. Dans la crainte de débordements, l'armée israélienne a entièrement bouclé la Bande de Gaza et la Cisjordanie. ** Le cheikh Taïsir al Tamimi, plus haute autorité religieuse sunnite des territoires palestiniens, qui s'est rendu au chevet du Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Yasser Arafat, hospitalisé à l'hôpital militaire de Percy Clamart depuis le 29 octobre 2004, a déclaré à sa sortie de l'hôpital que "Yasser Arafat est malade et dans un état très difficile mais il reste en vie". Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine en France, a quant à elle confirmé aux journalistes que Yasser Arafat était "toujours vivant et dans un coma profond".

Voir notre édition du 11 novembre 2004


Plus de liens :

Le site officiel du Président de l'Autorité Nationale Palestinienne
Yasser Arafat Prix Nobel de la Paix 1994
Portrait d'un leader
La Charte Nationale Palestinienne de 1964
La Charte Nationale Palestinienne de 1968
La Première Intifada
Chronologie de la Seconde Intifada
5 ans d'Intifada
L'OLP, Organisation de Libération de la Palestine
 
B'Tselem, Centre israélien d'information sur les Droits de l'Homme dans les territoires occupés. Organisation israélienne de contrôle, documentation et défense du respect des Droits de l'Homme dans la Cisjordanie et la bande de Gaza.
Le Centre Palestinien d'Information - Voix de Palestine


A lire :
 
Arafat : la poudre et la paix de Janet Wallach, John Wallach ;
Le Rêve brisé : Histoire de l'échec du processus de paix au Proche-Orient (1995-2002) de Charles Enderlin



Les sept vies de Yasser Arafat
de Christophe Boltanski, Jihan el-Tahri
Yasser Arafat : la question palestinienne de Yasser Arafat, Nadia Benjelloun-Ollivier
Yasser Arafat de A. Kapeliouk
Combat pour la paix de Shimon Peres, David Landau (Sous la direction de), Denise Meunier (Traduction)
Un temps pour la paix, un temps pour la guerre de Shimon Peres
Qui a tué Itshak Rabin ? de Barry Chamish


 
 
 
 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORREPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.