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LES ARCHIVES 2008 DE LA MAURITANIE
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- Jeudi
3 janvier 2008 : Le ministre de la Santé,
Mohamed Lemine Ould Raghani, a supervisé lundi
31 décembre 2007, en présence du ministre du
Commerce et du procureur de la République,
l'incinération de 7 tonnes de produits
pharmaceutiques trafiqués, dont une grande
partie a été saisie au Port Autonome de
Nouakchott et une partie sortant du marché
local. Mohamed Lemine a indiqué que le
"gouvernement ne ménagera aucun effort pour
protéger les citoyens contre les méfaits des
produits qui n'obéissent pas aux normes de
conservation et de protection en vigueur".
Mardi 29 janvier 2008 : Le
président de l'Assemblée nationale de
Mauritanie, Messaoud Ould Boulkheir, a
officiellement demandé "à
reconsidérer" les relations diplomatiques
"honteuses" que la Mauritanie
entretient avec Israël, "une entité
honteuse qui tue nos frères, qui occupe leurs
terres et les maintient sous le bouclage" en
raison du blocus de la Bande de Gaza. La
République islamique de Mauritanie est l'un des
3 pays de la Ligue arabe, après l'Egypte et la
Jordanie, à avoir établi, en 1999, des
relations diplomatiques avec Israël.
Samedi 2 février 2008 : 6 hommes
ont attaqué vendredi 1er février 2008 sur les
bâtiments de l'ambassade d'Israël à Nouakchott
la capitale aux cris "Allah Akbar"
("Dieu est grand", en arabe). 3
passants, des ressortissants français, ont été
blessés par des balles perdues. La Mauritanie
est un des rares pays de la Ligue arabe à avoir
des relations diplomatiques avec l'Etat hébreu.
Lundi 4 février 2008 : Selon un
communiqué diffusé par la chaîne satellitaire
basée au Qatar, al-Jazeera, le
réseau al-Qaïda a revendiqué lattaque
contre lambassade dIsraël en
Mauritanie au cours de laquelle 3 ressortissants
français avaient été blessés.
Mercredi 7 mai 2008 : Le premier
ministre Ould Zeidane, en fonction depuis avril
2007, a présenté sa démission, mardi 6 mai
2008, au président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Il a été remplacé par un économiste, Yahya
Ould Ahmed Waghf, 48 ans, ancien professeur à la
Faculté des sciences économiques et juridiques
de Nouakchott qui occupait auparavant le poste de
ministre chargé du secrétariat général de la
présidence de la République.
Mardi 2 septembre 2008 : Le
général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef de la
junte militaire qui a pris le pouvoir mercredi 6
août 2008 par un coup d'Etat militaire qui a
destitué le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, premier
président élu démocratiquement en poste depuis
le 19 avril 2007, et son premier ministre Yahya
Ould Ahmed Waghf, a annoncé lundi 1er septembre
2008 la formation d'un nouveau gouvernement
composé de 22 ministres, qui a pour objectif de
"préparer la transition" sans
toutefois fixer la durée de cette transition. Le
Front national pour la défense de la démocratie
(FNDD), coordination de 5 partis qui dénoncent
ce coup d'Etat, a rejeté cette "formation
illégale".
Mercredi 1er octobre 2008 : Le premier
ministre Moulaye Ould Mohamed Leghdaf, nommé le
14 août 2008 par le chef de la junte militaire,
le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a
déposé suite à un coup d'Etat militaire le
président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a
annoncé mardi 30 septembre 2008 que le
gouvernement allait interdire toutes les
manifestations et marches "pour la
démocratie" prévues pour le dimanche 5
octobre 2008 estimant que "le pays, depuis
le mois de mai (2008) ne fait que manifester dans
un sens ou dans un autre", invoquant
"l'ordre public".
Lundi 6 octobre 2008 : La police
est intervenue dimanche 5 octobre 2008 à coups
de grenades et de gaz lacrymogènes contre
plusieurs milliers de personnes qui manifestaient
à Nouakchott la capitale pour
demander le rétablissement à son poste du
président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, renversé
le 6 août 2008 par un coup d'Etat militaire. Le
premier ministre Moulaye Ould Mohamed Leghdaf
avait annoncé mardi 30 septembre 2008 que le
gouvernement allait interdire toutes les
manifestations et marches "pour la
démocratie" prévues pour le dimanche 5
octobre 2008 estimant que "le pays, depuis
le mois de mai (2008) ne fait que manifester dans
un sens ou dans un autre", invoquant
"l'ordre public". Lire l'édition de Fil-info-France
du 7 août 2008
Mercredi 8 octobre 2008 : Une
manifestation demandant le rétablissement à son
poste du président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, renversé
le 6 août 2008 par un coup d'Etat militaire, la
deuxième en 3 jours, a été réprimée mardi 7
octobre 2008 à Nouakchott la capitale par la
police qui a fait usage de gaz lacrymogènes.
Plusieurs personnes ont été blessées.
Jeudi 16 octobre 2008 : Malgré
l'interdiction de rassemblement et de
manifestation décrétée par la junte militaire
au pouvoir, le Front national pour la défense de
la démocratie (FNDD), a manifesté mercredi 15
octobre 2008 à Nouakchott la capitale pour
dénoncer le coup d'Etat du 6 août 2008 qui a
renversé le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. La police
est immédiatement intervenue avec des gaz
lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Mardi 21 octobre 2008 : Le
général Mohamed Ould Abdel Aziz, chef du Haut
Conseil d'Etat, junte militaire au pouvoir en
Mauritanie, qui a destitué par un coup d'Etat le
6 août 2008, le président démocratiquement
élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi,
actuellement en résidence surveillée, a
déclaré lundi 20 octobre 2008, lors d'une
conférence de presse donnée à Nouakchott la
capitale à l'issue d'une visite à la société
nationale de distribution d'eau, qu'il "n'y
aura pas de retour en arrière en Mauritanie,
notre processus démocratique se poursuit bien,
mieux qu'avant le 6 août, et le peuple soutient
totalement le mouvement de la
rectification". L'Union européenne, dont la
présidence tournante est assurée par la France,
a donné lundi 20 octobre 2008 un mois à la
Mauritanie pour présenter des propositions en
vue d'un "retour à l'ordre
constitutionnel".
Lundi 27 octobre 2008 : Le Front
national pour la défense de la démocratie
(FNDD), opposé au coup d'Etat militaire qui a
renversé le 6 août 2008 le président
démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a
organisé devant l'Université de Nouakchott la
capitale un sit-in de soutien à l'ancien
ministre Isselmou Ould Abdel Kader, arrêté
mardi 21 octobre 2008 pour avoir "diffamé
l'armée" au cours d'un débat sur les
antennes de la télévision nationale au cours
duquel il a affirmé que le Bataillon de
sécurité présidentielle (BASEP), une unité
délite de larmée mauritanienne,
était composé de "miliciens étrangers à
la solde du général Ould Abdelaziz", chef
de la junte au pouvoir". Il risque jusqu'à
5 ans de prison. Il a été placé en détention
préventive dimanche 26 octobre 2008. La police
est intervenue pour disperser les manifestants.
Samedi 15 novembre 2008 : Le
président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, renversé
le 6 août 2008 par un coup d'Etat militaire, a
été transféré de Nouakchott la capitale où
il était en résidence surveillée, vers son
village natal de Lemden. Son épouse et ses
enfants sont restés dans la capitale.
Mardi 9 décembre 2008 : L'ancien
premier ministre, Ould Ahmed Waghf, renversé
avec le président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, à la
suite d'un coup d'Etat militaire perpétré le 6
août 2008, écroué le 20 novembre 2008 après
avoir été accusé, avec 4 autres prévenus,
d'avoir "manigancé la faillite" de la
compagnie aérienne, Air Mauritanie, devra
"verser une caution de 100 millions
d'ouguiyas (312 000 euros) pour bénéficier de
la liberté provisoire", selon un
communiqué judiciaire. Ould Ahmed Waghf avait
dirigé Air Mauritanie entre 2004 et 2006. Il
avait également été inculpé dans une affaire
concernant l'achat de produits alimentaires
"avariés", dans le cadre d'un
programme d'urgence mis en place lorsqu'il était
à la tête du gouvernement. Le Front national
pour la défense de la démocratie, coalition de
partis qui s'oppose au coup d'Etat militaire et
demande le retour du président démocratiquement
élu, a dénoncé en novembre 2008 des
"arrestations sélectives" ciblant ses
militants. Lire l'édition de Fil-info-France
du 7 août 2008 (Reproduction
interdite)
Samedi 13 décembre 2008 : L'Union Africaine a annoncé
vendredi 12 décembre 2008, après la visite, à
Nouakchott la capitale, d'une
délégation internationale, que le général
Mohamed Ould Abdel Aziz, au pouvoir après un
coup d'Etat militaire sans effusion de sang
perpétré le mercredi 6 août 2008, "s'est
engagé à libérer le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi sans
conditions au plus tard le 24 décembre
2008". (Reproduction
interdite)
Lundi 22 décembre 2008 : Assigné à
résidence dans son village natal de Lemden le 15
novembre 2008, après avoir été renversé par
un coup d'Etat militaire le 6 août 2008 dirigé
par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, le
président démocratiquement élu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a été
libéré sans conditions dimanche 21 décembre
2008 "contre son gré", selon ses
proches, et transféré vers la capitale
Nouakchott, d'où il a regagné Lemden. (Reproduction
interdite)
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