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Lundi 30 juillet 2007 :

POLITIQUE : Alors que l'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin, a été mis en examen dans l'affaire Clearstream pour "complicité de dénonciation calomnieuse, complicité d’usage de faux, recel d’abus de confiance et recel de vol", prévenu libre moyennant le versement d'une caution de 200 000 euros, le député UMP Jean-Pierre Grand propose son siège à l'Assemblée nationale "si cela peut être utile à la défense de son honneur et de la démocratie". Dans une interview accordée au "Journal du dimanche" JDD du 29 juillet 2007, Jean-Pierre Grand estime "qu'en traitant Dominique de Villepin comme s'il était à la tête d'un réseau de trafiquants de drogue, les juges et les policiers portent atteinte à la démocratie". "Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont été jusqu'à démonter un lit d'enfant. C'est humiliant et inconvenant", dénonce Jean-Pierre Grand. Fait sans précédent sous la 5ème République, Dominique de Villepin a été placé sous contrôle judiciaire et n'a plus le droit de rencontrer Jacques Chirac, ancien Président de la République. Jean-Pierre Grand évoque une "nouvelle affaire Dreyfus". Dominique de Villepin serait la victime d'un complot où comme en 1896, on aurait fabriqué un faux pour accabler un innocent à la place du coupable". Jean-Pierre Grand rappelle sur la chaîne privée LCI (Vidéo du 27 juillet 2007) "qu'au début de l'affaire Dreyfus, celui-ci avait presque tout monde contre lui", tous les médias et même Jean Jaurès. NDLR. Cette affaire est ouverte suite à une plainte déposée pour "dénonciation calomnieuse" par son ex-rival potentiel à l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, partie civile depuis le 31 janvier 2006. Les faits allégués qui mettent en cause l'action de l'ancien chef du gouvernement en 2004 et 2005, alors qu'il était ministre des Affaires étrangères puis ministre de l'Intérieur, sont effectivement du ressort de la Cour de justice de la République. Cela, conformément à l'article 68-1 de la Constitution qui stipule que "les membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Cour de justice de la République. La Cour de justice de la République est liée par la définition des crimes et délits ainsi que par la détermination des peines telles qu'elles résultent de la loi". Plus de détails : Affaire Clearstream. Des corbeaux sur la France (Mai 2006).



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