- SOMMAIRE
- Colombie,
Amérique, sud,archives, 2007,
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herbicides, plantation, coca, cocaine, heroine,
AUC, autodefenses,unies,colombie
- Colombie,
la paix à mains nues de Philippe
Revelli
- La pêche
miraculeuse : Les enlèvements en Colombie de Alain
Devalpo
- Les
Oubliés de Bogota de Sandra
Liliana Sanchez
- Histoire de
la Colombie: De la conquête à nos jours de
Jean-Pierre Minaudier
La Rage au
coeur de Ingrid Bétancourt
LES ARCHIVES DE LA COLOMBIE ANNEE
2007
- Samedi 6 janvier 2007 :L'ancien
ministre du Développement Fernando
Araujo, enlevé le 5 décembre 2000 alors
qu'il se trouvait dans la ville côtière
de Cartagena, a réussi à s'échapper
dimanche 31 décembre 2006 d'un camp de
la guérilla lors d'affrontements entre
l'armée et des éléments des Forces
armées révolutionnaires de Colombie
(FARC) et a regagné le hameau de San
Augustin, à environ 600 kilomètres au
nord de Bogota.
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- Lundi 8 janvier 2007 : Selon
l'ONG, "Fondation Pays
Libre", de 1996 à
2006, 3 177 personnes ont été enlevées
en Colombie et restent en captivité,
détenus soit par les guérillas
d'extrême gauche des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) et
de l'Armée de
libération nationale (ELN),
soit par des délinquants de droit
commun, soit par des groupes
paramilitaires d'extrême droite.
-
- Lundi 15 janvier 2007 : Dans
un entretien à l'hebdomadaire "El Espectador",
le ministre de la Défense, Juan Manuel
Santos, a indiqué que le gouvernement
était prêt à libérer par la force
Ingrid Bétancourt, ancienne candidate
des Verts à l'élection présidentielle,
enlevée en février 2002 par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie),
malgré l'opposition de sa famille.
-
- Mardi 20 février 2007 : A
la suite de l'interpellation de son
frère, le sénateur, Alvaro Araujo,
accusé "de séquestres à des fins
d'extorsion" de fonds et de liens
avec les groupes paramilitaires
d'extrême-droite, la ministre des
Affaires étrangères, Maria Consuelo
Araujo, a présenté sa démission, lundi
19 février 2007. Son père et un autre
de ses frères font actuellement l'objet
d'une enquête par la Cour suprême.
L'ancien ministre du Développement,
Fernando Araujo, enlevé le 5 décembre
2000 alors qu'il se trouvait dans la
ville côtière de Cartagena, et qui a
réussi à s'échapper le dimanche 31
décembre 2006 d'un camp de la guérilla
lors d'affrontements entre l'armée et
des éléments des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC), a
été nommé au poste de ministre des
Affaires étrangères. Maria Consuelo
Araujo et l'ancien prisonnier des FARC,
Fernando Araujo, bien que portant le
même nom, n'ont aucun lien de parenté.
-
- Vendredi 23 février 2007 : 5
ans, aujourd'hui 23 février 2007, que la
candidate des Verts à l'élection
présidentielle, Ingrid Bétancourt, a
été enlevée avec sa directrice de
campagne Clara Rojas par les Forces
armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
Plus de détails : Campagne pour la
libération d'Ingrid Bétancourt. ** 5 soldats
colombiens ont été tués et 2 autres
blessés mercredi 21 février 2007 près
de Buga à moins de 200 kilomètres de la
capitale Bogota, en traversant un champ
de mines dans une zone sous contrôle des
Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC). Les mines antipersonnel
déposées par les belligérants font 3
victimes par jour.
-
- Lundi 12 mars 2007 : Le
président américain George W. Bush a
fait une escale de 7 heures à Bogota la capitale
placée sous haute sécurité avec le
déploiement de 28 000 membres des forces
de sécurité, dans la crainte
d'attentats de la part des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC,
marxiste). Selon le président
américain, le président colombien Alvaro Uribe
"a fait un travail fabuleux à la
tête du pays". Les services
américains estiment que 80 % de la
cocaïne mise sur le marché mondial et
90 % de celle qui est importée aux
Etats-Unis proviennent de Colombie. La
Colombie est le quatrième bénéficiaire
de laide extérieure américaine.
La coopération entretenue avec
larmée et la police colombiennes
depuis plus de 40 ans sest accrue
depuis juillet 1999, date à laquelle le
président Bill Clinton a
promulgué la loi consacrant 1,3 milliard
de dollars à la lutte contre la drogue
dans la région andine, dont 860 millions
de dollars pour la Colombie dans le cadre
du Plan Colombie.
Elle sest encore renforcée depuis
larrivée au pouvoir du Président
Alvaro Uribe, dont la politique reçoit
le soutien des Etats-Unis, avec notamment
lextension à la lutte contre le
terrorisme du champ de lappui
initialement consacré à la lutte contre
la drogue. Laide versée en 2004 a
été de 575 millions de dollars, et le
montant pour 2005 sélève à 598
millions de dollars. Au total, depuis
2000, 3,9 milliards de dollars auront
été versés en 6 ans à la Colombie,
qui apparaît comme le principal allié
de Washington dans la région.
Mercredi
14 mars 2007 : Un mandat d'arrêt
international a été lancé lundi 12 mars 2007,
à la demande des autorités colombiennes, par Interpol contre
l'ancien ministre de l'Agriculture de l'Etat de
Cesar dans le nord de la Colombie, Alvaro Araujo
Noguera, soupçonné de l'enlèvement d'un homme
politique local en 2002 et de collusion avec les
groupes paramilitaires d'extrême-droite,
"escadrons de la mort" responsables de
massacres durant les 40 ans de guerre civile
colombienne. Alvaro Araujo Noguera avait été
inculpé par le justice colombienne le 2 mars
2006. Libéré après 80 jours de détention,
après le versement d'une caution dont le montant
n'a pas été divulgué, l'ancien ministre avait
fui vers le Vénézuela, où il possède un
ranch.
Lundi
19 mars 2007 : Le frère du gouverneur de
la région colombienne de Caqueta, Roberto
Claros, qui avait été enlevé en janvier 2006
par la guérilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC, marxiste), a été
libéré samedi 17 mars 2007.
Mercredi
28 mars 2007 : Le gouvernement a
formellement démenti, lundi 26 mars 2007 une
information publiée par le quotidien américain
"Los Angeles Times" dans
son édition du dimanche 25 mars 2007 selon
laquelle le chef d'état-major de l'armée
colombienne, le général Mario Montoya, a
collaboré avec des miliciens d'extrême-droite
accusés d'atteintes aux droits de l'homme et de
trafic de drogue pour éliminer des guérilleros
marxistes de la région de Médellin. La CIA (Central
Intelligence Agency, service de renseignements
américains) n'a pas contesté l'authenticité de
ce document mais les responsables de l'agence ont
refusé de confirmer sa teneur, selon le
"Los Angeles Times". Le général
Montoya est un proche du président Alvaro Uribe, dont le
gouvernement est impliqué dans un scandale
déclenché par une enquête de la Cour suprême
sur les liens étroits entre le pouvoir et les
milices paramilitaires d'extrême droite.
- Mercredi 11 avril 2007 : Un
attentat à la voiture piégée a été
perpétré lundi 9 avril 2007 près du
commissariat de police à Cali, capital
du département de Valle del Cauca, dans
le sud-est de la Colombie, faisant 1 mort
et 38 blessés. Le directeur de la police
chargé de la sécurité des citoyens, le
général Hipolito Herrera, a annoncé
une récompense de 1 000 millions de
pesos (500 000 dollars) pour des
informations pouvant conduire à
l'arrestation de l'auteur de l'attentat.
Lundi
16 avril 2007 : Une bombe a explosé
dimanche 15 avril 2007 au passage d'un convoi
militaire dans le sud du pays, tuant 2 policiers
et en blessant 5 autres. La police a attribué
l'attaque à la guérilla marxiste des FARC (Forces armées
révolutionnaires de Colombie).
Vendredi
20 avril 2007 : Plus de 8 000 personnes ont
dû être évacuées mercredi 18 avril 2007
après l'une éruption du volcan Nevado del
Huila, dans le sud de la Colombie, provoquant une
avalanche de neige qui s'est transformée en
coulée de boue et de pierres, qui a tout
emporté sur son passage.
Jeudi 3 mai 2007 : PRESSE : La 17e Journée mondiale de la liberté de
la presse qui sera célébrée jeudi
3 mai 2007 à Medellin, sera consacrée cette
année à la sécurité des journalistes et à
l'impunité. Cette journée mondiale de la
liberté de la presse coïncide avec le dixième
anniversaire de la création du Prix mondial de
la liberté de la presse UNESCO - Guillermo Cano. Ce prix a
été attribué pour l''année 2007 à titre
posthume à la journaliste russe Anna Politkovskaya, par le
directeur général de l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture
(UNESCO), Koïchiro Matsuura. Le Prix mondial de
la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano,
doté de 25 000 dollars, décerné chaque année
à l'occasion de la Journée mondiale de la
liberté de la presse, le 3 mai, récompense une
personne, une organisation ou une institution qui
a contribué d'une manière notable à la
défense et/ou à la promotion de la liberté de
la presse où que ce soit dans le monde, surtout
si, pour cela, elle a pris des risques. Le Prix
porte le nom du journaliste colombien Guillermo
Cano Isaza, assassiné le 17 décembre 1986
devant l'entrée de son journal "El
Espectador" pour avoir dénoncé les
activités des barons de la drogue de son pays.
La Journée mondiale de la liberté de la presse
sera célébrée, pour l'année 2007, en Colombie
à Medellin, ville de Guillermo Cano. Anna
Politkovskaïa, 48 ans, qui travaillait pour le
bi-hebdomadaire "Novaïa
Gazeta", avait été abattue samedi 7
octobre 2006 à Moscou. Elle avait dénoncé à
plusieurs reprises les violations des droits de
lhomme dont se rendaient coupables les
forces russes en Tchétchénie et indiqué
quelle préparait un article sur la torture
pratiquée par les russes en Tchétchénie avec
à lappui des photos très compromettantes
et qui devait paraître dans l'édition du lundi
9 octobre 2006. La Fédération internationale
des droits de lhomme (FIDH) avait condamné avec
fermeté le meurtre et demandé une enquête
indépendante et impartiale aux autorités
russes. L'ancien président Mikhaïl Gorbatchev,
qui est l'un des actionnaires de "Novaïa
Gazeta", avait dénoncé "un coup
porté à toute la presse indépendante et
démocratique". Selon le Comité pour la
protection des journalistes (CPJ,
Committee to Protect Journalists), basé à
New York, Anna Politkovskaïa est la 42
journaliste tuée en Russie depuis l'effondrement
de l'URSS et la 12e depuis l'arrivée de Vladimir
Poutine au pouvoir en 2000.
Vendredi 11 mai 2007 : 10 soldats
colombiens en patrouille dans le sud-ouest du
pays ont été tués par l'explosion d'une bombe
attribuée à la guérilla des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie, principal
mouvement de guérilla du pays).
Vendredi 18 mai 2007 : John Frank
Pinchao Blanco, un sous-officier de la police,
détenu depuis 8 ans par les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guérilla marxiste), a
réussi à échapper à ses ravisseurs. Il a
été retrouvé dans la jungle amazonienne près
de la frontière brésilienne. Il a assuré qu'Ingrid Bétancourt, candidate
des Verts à l'élection présidentielle, enlevée le
23 février 2002 avec sa directrice de campagne
Clara Rojas, et 3 otages américains retenus avec
elle, sont vivants, affirmant les avoir vu pour
la dernière fois le 28 avril 2007.
Samedi 19 mai 2007 : Le
président Alvaro Uribe a ordonné
vendredi 18 mai 2007 à Bogota aux responsables
de l'armée de "libérer par les moyens
militaires" l'otage franco-colombienne,
ancienne candidate des Verts à l'élection
présidentielle de 2002, Ingrid Bétancourt, enlevée
le 23 février 2002 avec sa directrice de
campagne Clara Rojas, et les 3 Américains
détenus par les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guérilla marxiste).
A Paris, en France, le ministère français des Affaires
étrangères s'est déclaré
"opposé à une action militaire qui risque
de mettre en péril la vie des otages".
Vendredi 25 mai 2007 : Dans un
communiqué publié jeudi 24 mai 2007 par
l'agence de presse Anncol (New
Colombia News Agency, proche de la guérilla), le
numéro 2 des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guérilla marxiste) a
appelé le nouveau président français Nicolas Sarkozy à
intervenir auprès du gouvernement colombien pour
parvenir à la création d'une zone
démilitarisée afin de parvenir à un échange
de prisonniers, dont Ingrid Bétancourt, candidate
des Verts à l'élection présidentielle, enlevée le
23 février 2002 avec sa directrice de campagne
Clara Rojas.
Samedi 26 mai 2007 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
vendredi 25 mai 2007 à Bogota que son
gouvernement libérera avant le 7 juin 2007 un
groupe de guérilleros des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guerilla marxiste).
Vendredi 1er juin 2007 : José
Obdulio Gaviria, conseiller personnel du
président Alvaro Uribe, a indiqué jeudi 31 mai
2007 que le gouvernement prépare la libération
prochaine "de 350 à 400 guérilleros"
des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) précisant que ces
"libérations interviendraient avant le 7
juin" 2007. Les combattants des FARC doivent
au préalable s'engager à ne pas rejoindre les
rangs des FARC mais à intégrer le programme
officiel de démobilisation, placé sous la
tutelle de l'Eglise catholique. Le conseiller
présidentiel a également confirmé qu'avant de
"retrouver la liberté définitive",
les guérilleros seraient transférés dans un
premier temps vers des lieux "de
concentration temporaire", répondant à
toutes les conditions de sécurité, puis vers
"un site plus agréable, quasi-ouvert".
José Obdulio Gaviria a précisé "qu'aucune
raison occulte ne se cachait derrière la
proposition du président Uribe de libération
unilatérale".
Samedi 2 juin 2007 : Le
gouvernement a entamé vendredi 1er juin 2007 le
processus de libération de rebelles des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC). 50 d'entre eux ont été
transférés vers le "centre de détention
temporaire" de Chiquinquira à une centaine
de kilomètres au nord de Bogota la capitale.
Rodrigo Granda, considéré comme le
"ministre des affaires étrangères" de
la guérilla, serait libéré pour apporter en
France au président Nicolas Sarkozy des
"preuves de vie" d'Ingrid Betancourt
enlevée le 23 février 2002. 300 guerilleros
supplémentaires seront ainsi libérés d'ici le
7 juin 2007.
Lundi 4 juin 2007 : Le
gouvernement a poursuivi samedi 2 juin 2007 le
processus de libération de rebelles de la
guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC). Un groupe de 20
prisonniers a été transféré vers le centre de
détention temporaire de Chiquinquira à 140
kilomètres au nord de Bogota, la capitale.
Mardi 5 juin 2007 : Les
autorités ont libéré lundi 4 juin 2007 le plus
haut dirigeant des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Rodrigo Granda, qui
devrait apporter en France au président Nicolas Sarkozy des
"preuves de vie" d'Ingrid Betancourt
enlevée le 23 février 2002.
Mercredi 6 juin 2007 : Gabriel
Burgos, vice-ministre de l'Education, a été
blessé au visage, lundi 4 juin 2007, lors de
l'explosion d'un colis piégé. directeur de la
police de Bogota a promis une récompense de 50
000 dollars pour toute information conduisant à
l'arrestation des responsables.
Samedi 16 juin 2007 : L'Office
des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) a publié
jeudi 14 juin, dans la capitale Bogota un rapport
intitulé "la culture de coca dans la
région des Andes" (en anglais : "Coca Cultivation in the Andean
Region" ) (format pdf) qui
révèle que "la culture de coca en
Colombie, au Pérou et en Bolivie a baissé de 2
% en 2006 mais les trois pays andins ont besoin
d'une aide au développement plus soutenue pour
continuer à progresser". Le rapport indique
que les zones de culture de la coca dans la
région, la principale productrice de drogues au
monde, sont passées de 159 600 hectares en 2005
à 156 900 l'année suivante. Cela représente
une baisse de 9 % en Colombie, le plus important
pourvoyeur de cocaïne, tempérée par des
augmentations en Bolivie et au Pérou,
respectivement de 8 et 7 %. La production globale
de cocaïne n'a quant à elle pratiquement pas
évolué, à 984 tonnes. La demande reste au
même niveau, entre une baisse aux Etats-Unis et
une hausse en Europe. Antonio Maria Costa,
Directeur de l'UNODC, a encouragé les pays de la
région à échanger des renseignements sur le
trafic de drogue et à mener des opérations
conjointes. Le rapport souligne que l'Afrique de
l'Ouest est de plus en plus utilisée comme
plaque tournante du trafic de cocaïne.
Lundi 18 juin 2007 : Selon
Rodrigo Granda, considéré comme le
"ministre des affaires étrangères" de
la guérilla Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), libéré le 4 juin 2007
à la demande du président français, Nicolas
Sarkozy, alors qu'il purgeait une peine de 21 ans
de prison, la Franco-colombienne, Ingrid
Bétancourt, candidate des Verts aux
élections de 2002, enlevée le 23 février 2002,
"n'est pas morte. Elle est en bonne santé
physiquement et intellectuellement". Il a
ajouté qu'il "n'a pas été possible
d'envoyer des preuves de vie à cause des
opérations terrestres et aériennes".
Roberto Granda a annoncé qu'il allait se rendre
à Cuba à La Havane, afin d'aider à la
libération des otages retenus par les FARC.
Samedi 23 juin 2007 : Le
président Alvaro Uribe a refusé une nouvelle
fois vendredi 22 juin 2007 la création d'une
zone démilitarisée, réclamée par le mouvement
de guerilla des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), pour négocier un
échange de guérilleros prisonniers et de 56
otages, parmi lesquels la Franco-Colombienne, Ingrid
Bétancourt, candidate des Verts aux
élections de 2002, enlevée le 23 février 2002.
Lundi 25 juin 2007 : Le
couvre-feu a été imposé dans la nuit de samedi
23 à dimanche 24 juin 2007 dans le principal
port de Buenaventura, à la suite à 7 explosions
survenues pendant le week-end, visant un poste de
police et des quartiers commerciaux, faisant 23
blessés. Les autorités ont attribué ces
attentats aux rebelles des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), les accusant de chercher
à venger la mort de leur commandant régional
tué au début du mois.
Vendredi 29 juin 2007 : Les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC, guérilla marxiste) ont
annoncé jeudi 28 juin 2007 que 11 des 12
députés provinciaux colombiens pris en otages
par les guérilleros en avril 2002 ont été
tués le 18 juin 2007 "par des tirs
croisés" après une attaque par l'armée
contre leur camp de détention pour libérer les
otages. Larmée colombienne a démenti le
même jour à Bogota avoir procédé à une telle
opération militaire. Le ministère français des Affaires
étrangères a réagi à ce communiqué
en déclarant que "l'usage de la force pour
libérer les otages en Colombie doit être
absolument proscrit" ajoutant que "la
détention arbitraire et prolongée d'otages est
une atteinte intolérable aux droits de l'Homme
les plus élémentaires".
Vendredi 6 juillet 2007 : Une vidéo
d'une heure et demi de 7 soldats otages de la
guérilla des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) a été adressée
mardi 4 juillet 2007 à Radio
France Internationale (RFI) et Al Jazeera en
Colombie, dans laquelle un des soldats affirme
qu'Ingrid Bétancourt est
toujours en vie. Les soldats demandent au
président Alvaro Uribe d'accepter un échange de
prisonniers. ** Plus d'un
million de personnes ont défilé jeudi 5 juillet
2007 dans les principales villes du pays pour
réclamer la libération sans condition de plus
de 3 000 personnes détenues par les guérillas,
les groupes paramilitaires et les délinquants.
Cette manifestation a été organisée à l'appel
du gouvernement, qui prône une politique
"de fermeté contre les assassins et les
délinquants des FARC", et de l'Eglise
catholique qui a demandé à ce que "cette
manifestation ne soit pas détournée à des fins
partisanes et soient une condamnation de la
violence d'où qu'elle vienne". Les FARC,
première guérilla de Colombie avec 17 000
hommes, réclament la libération par le
gouvernement de 500 des leurs en échange de 45
otages, dont la Franco-colombienne Ingrid
Betancourt et 3 Américains.
Mardi 10 juillet 2007 : Les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) ont demandé lundi 9 juillet
2007 aux émissaires des gouvernements "de
France (Noël Saez), de Suisse (Jean-Pierre
Gontard) et Barbara Hintermann (pour le CICR), à
accompagner le Comité international de la
Croix-Rouge (...) pour restituer le plus
rapidement possible les dépouilles mortelles des
11 députés du Valle (ouest) à leurs
proches". Ces 11 députés auraient été
tués le 18 juin 2007 lors d'une tentative de
libération des otages par l'armée colombienne.
Celle-ci a démenti une telle opération.
Mercredi 11 juillet 2007 : L'Office
des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a annoncé
qu'à l'occasion de la Journée internationale pour la
destruction des armes légères,
célébrée le 9 juillet 2007, une cérémonie de
destruction de quelque 14 000 armes à feu
illégales a eu lieu lundi 9 juillet 2007, dans
le but de souligner le danger de la
prolifération des armes illégales. L'ONUDC
souligne que la "Colombie a le taux
d'homicide le plus élevé au monde. En 2005,
plus de 70 % des 17 000 homicides commis dans le
pays l'ont été à l'aide d'armes à feu".
La Journée internationale pour la destruction
des armes légères a été instaurée par l'ONU
en 2001. Rebecca Peters, directrice du Réseau
daction international sur les armes
légères (IANSA, International Action Network
on Small Arms), a déclaré : "Les
vraies armes de destruction massive, ce sont les
armes classiques. Il est temps que les
gouvernements déploient autant defforts
pour contrôler le commerce des armes que pour
tenter de mettre fin à la prolifération
darmes de destruction massive."
Vendredi 13 juillet 2007 : L'ancien
président Alfonso Lopez Michelson, au pouvoir de
1974 à 1978, est mort mercredi 11 juillet 2007
d'une maladie cardiaque à l'âge de 94 ans.
Mercredi 18 juillet 2007 : Le premier
ministre canadien Stephen
Harper est arrivé lundi 16 juillet 2007
à Bogota, la capitale, première étape de sa
tournée en Amérique latine. Il a annoncé
l'ouverture de négociations sur un accord de
libre-échange avec la Colombie et le Pérou et
l'augmentation de l'aide au développement de la
Colombie, notamment en matière de déminage.
Après la Colombie, Stephen Harper se rendra
mardi 17 juillet 2007 au Chili, à la Barbade et
en Haïti.
Jeudi
9 août 2007 : Le Comité international de
la Croix-Rouge (CICR) a
annoncé mercredi 8 août 2007 qu'un ancien
militaire de l'armée, Alexander Cardona, 33 ans,
et Jesus Alberto Sol Rivera, 41 ans, sergent dans
l'armée colombienne, enlevés par les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) le 25 mars 2007, sont
morts en captivité. Les circonstances de leur
mort n'ont pas été révélées.
Mardi 28 août 2007 : Une
attaque, attribuée par la police aux Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), a été perpétrée
contre une ferme située dans l'Etat de Putumayo
dans le sud du pays. 4 personnes ont été tuées
dont 4 enfants.
Samedi 1er septembre 2007 : Le
président du Vénézuela, Hugo Chavez Frias, est
arrivé vendredi 31 août 2007 à Bogota la
capitale, où il a eu un entretien avec le
président Alvaro Uribe, portant sur un échange
de prisonniers entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) qui conditionnent
cet échange à la création d'une zone
démilitarisée, ce que refuse le président
colombien.
Lundi 3 septembre 2007 : Arrivé à
Bogota vendredi 31 août 2007 en tant que
médiateur dans l'affaire d'un échange
humanitaire d'otages détenus par les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) contre des combattants des
FARC emprisonnés, le président du Vénézuela, Hugo Chavez Frias, a
indiqué dimanche 2 septembre 2007 avoir envoyé
un message au chef de la guerilla, Manuel
Marulanda.
Jeudi 6 septembre 2007 : Javier
Dario Arroyave, journaliste indépendant
travaillant pour la radio Ondas de Valle, une
filiale du groupe privé Caracol, ainsi que comme
correspondant du journal national "El Tiempo", a
été assassiné à coups de couteaux mercredi 5
septembre 2007 à son domicile à Cartago dans le
sud ouest du pays.
Lundi 10 septembre 2007 : Le Comité
international de la Croix Rouge (CICR) a
annoncé avoir récupéré les dépouilles de 11
députés locaux tués en juin 2007 lors d'une
attaque de l'armée selon les guerilleros
marxistes des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), exécutés par les
FARC selon le gouvernement colombien. Le CICR a
précisé qu'il "ne peut actuellement
confirmer qu'il s'agit des corps des députés
mais la probabilité est forte" ajoutant que
"les corps devaient être ramenés à Cali
pour être autopsiés".
Mardi 11 septembre 2007 : Luis Carlos Restrepo, le
négociateur mandaté par les autorités
colombiennes, a exclu, lundi 10 septembre 2007
toute rencontre entre le président du
Vénézuela Hugo Chavez, qui s'est
porté médiateur dans le cadre d'un échange de
prisonniers, et le chef de la guerilla des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Manuel Marulanda,
sur le sol colombien, précisant que "ce qui
est à l'étude est une entrevue entre un
délégué FARC et le président Chavez sur le
territoire vénézuélien". **
Diego Montoya, baron de la drogue
qui a contribué à créer le cartel de Cali, a
été capturé lundi 10 septembre 2007 dans
l'ouest du pays, selon le Département
administratif de sécurité (DAS) colombien.
Les Etats-Unis ont offert 5 millions de dollars
pour toute information conduisant à son
arrestation. Il figurait sur la liste des "10 personnes les plus
recherchées" du FBI.
Jeudi 13 septembre 2007 : Les
funérailles des 11 députés locaux tués en
juin 2007 lors d'une attaque de l'armée selon
les guerilleros marxistes des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), exécutés par les FARC
selon le gouvernement colombien, dont les
dépouilles ont été récupérées par le
Comité international de la Croix Rouge (CICR), le 9
septembre 2007, se sont déroulées mercredi 12
septembre 2007 à Cali.
Samedi 29 septembre 2007 : Selon des
statistiques gouvernementales, près de 70
candidats et responsables politiques ont été
assassinés en Colombie à l'approche des
élections locales du 28 octobre 2007.
Vendredi 26 octobre 2007 : Le
journaliste indépendant Carlos Alberto
Jaramillo, 50 ans, a été abattu le 21 octobre
2007 par des hommes armés non identifiés alors
qu'il couvrait une course cycliste dans la
province de Valle de Cauca dans le sud ouest du
pays. Journaliste essentiellement sportif, il
avait, auparavant, travaillé pendant 10 ans en
Israël. Son assistant, Julio Cesar Garcia,
grièvement blessé, a succombé à ses blessures
à son arrivée à l'hôpital.
Lundi 29 octobre 2007 : 27 millions
d'électeurs se sont rendus aux urnes dimanche 28
octobre 2007 pour élire leurs gouverneurs et
maires, au terme d'une campagne marquée par la
corruption et l'assassinat de 29 candidats.
Plusieurs dizaines de candidats se sont
désistés au dernier moment après avoir été
menacés. 168 000 soldats et policiers ont été
déployés pour assurer la sécurité lors du
scrutin. Selon la vice-ministre de l'Intérieur
et de la Justice, Maria Isabel Nieto, les
autorités ont reçu, avant le vote, 2 000
dénonciations pour irrégularités. Le
président Alvaro Uribe avait
promis, samedi 27 octobre 2007, une récompense
de 10 millions de pesos (5 000 dollars) à toute
personne dénonçant les opérations d'achat de
vote des électeurs.
Samedi 1er décembre 2007 : Le
gouvernement a rendu publics vendredi 30 novembre
2007 des documents dont des vidéos et des
lettres saisies lors de larrestation de
quelques membres des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), qui
attestent que 3 otages américains et la
Franco-colombienne, candidate des Verts aux
élections de 2003, Ingrid Betancourt, enlevée
en février 2003, sont toujours en vie.
Mercredi 5 décembre 2007 : Le Haut
commissaire pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a
annoncé qu'il ajournait le voyage qu'il devait
effectuer mercredi 5 décembre 2007 à Paris en
France "pour des raisons d'agenda". Il
devait demander au président français Nicolas Sarkozy de
participer à une éventuelle rencontre en
Colombie avec les Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC) dans
l'affaire de l'échange de 500 combattants des
FARC contre 45 otages dont 3 Américains et
Ingrid Bétancourt.
Vendredi 7 décembre 2007 : Le
président français Nicolas Sarkozy a adressé
mercredi 5 décembre 2007 2 messages dans lequel
il demande aux Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), de libérer Ingrid Bétancourt, députée
et sénateure colombienne, prise en otage depuis
le 23 février 2002 avec sa directrice de
campagne, Maria Rosas. L'un, télévisé était
adressé à Manuel Marulanda le chef des FARC, et
l'autre, radiodiffusé, aux otages leur adressant
"un message de solidarité de la
France" qui "ne vous oubliera
pas".
Samedi 8 décembre 2007 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
vendredi 7 décembre 2007 la création d'une
"zone de rencontre" la guérilla
marxiste des Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), de 150 kilomètres
carrés, qui doit permettre "de négocier
l'échange de 45 otages des rebelles contre 500
de leurs guérilleros en présence
dobservateurs internationaux".
Mercredi 19 décembre 2007 : Selon
l'agence de presse cubaine, Prensa Latina, les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) aurait
donné l'ordre de libérer un groupe d'otages,
parmi lesquels figure Maria Rojas, la directrice
de campagne de la candidate des Verts aux
élections de 2002, Ingrid
Bétancourt, enlevées en février
2002, en "un geste de reconnaissance envers
les familles des otages" et les médiateurs,
le président du Vénézuela, Hugo Chavez la
sénatrice colombienne d'opposition Piedad
Cordoba. Les FARC ont qualifié
d'"inacceptable la zone de rencontre"
proposée par le président colombien Alvaro Uribe pour
engager des négociations sur un échange
d'otages. Les Forces armées révolutionnaires de
Colombie insistent sur la nécessité de
démilitariser les municipalités de Florida et
Pradera (ouest) pendant une période de 45 jours,
préalable à tout accord humanitaire.
Jeudi 20 décembre 2007 : Les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) ont
annoncé, mercredi 19 décembre 2007, la
libération prochaine de Maria Rojas, directrice
de campagne d'Ingrid
Bétancourt, enlevée en sa compagnie
en février 2002, son fils Emmanuel, conçu et
né lors de sa détention, et une ancienne
parlement colombienne, Consuelo Gonzalez, en
"geste de réparation" à l'égard des
familles des otages et dans le but d'obtenir
l'ouverture de négociations avec le gouvernement
colombien.
Jeudi 27 décembre 2007 : Le
président Alvaro Uribe a
"autorisé la mission humanitaire" de
libération des 3 "dans les termes
proposés" par le président vénézuelien Hugo Chavez visant à
mettre sur pied une délégation internationale
pour récupérer les 3 otages. Hugo Chavez a
accusé les Etats-Unis d'avoir fait échouer les
négociations visant à un échange de 45 otages
contre 500 combattants des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie)
incarcérés en Colombie, déclarant : "Les
négociations "se passaient bien, nous
étions très optimistes, il s'agissait d'un
accord humanitaire intégral, (...), un plan de
libération de tous les otages, pas seulement
trois, mais tous, y compris les gringos (NDLR.
Américains)". Il a ajouté : "Uribe
avait dit oui (...) mais d'intenses pressions du
gouvernement des Etats-Unis ont fait avorter
l'opération".
Lundi 31 décembre 2007 : L'opération
de libération de 3 otages des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie), sous
l'égide du CICR (Comité
international de la Croix-Rouge), qui
devait avoir lieu vendredi, a été reportée à
samedi 29 puis à dimanche 30 décembre 2007. Le
président du Vénézuela, Hugo Chavez, a dit
craindre "la possibilité d'un échec de
cette mission". Il a déclaré que la
seconde phase de la mission "se déroulera
dimanche ou lundi", et a prévenu la
guérilla marxiste de possibles "opérations
de harcèlement", faisant allusion à
l'"appareil technologique" des
Etats-Unis au-dessus de la forêt colombienne.
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