- SOMMAIRE
Cambodge, Asie,
archives, 2004, actualite, monde, cambodge,
kampuchea, norodom, sihamoni, cambodge,
kampuchea, norodom, sihamoni, pays, asie,
kampuchea, norodom, sihanouk, siam, khmer, rouge,
phnom, penh, cambodge, dictature, genocide, pol,
pot, khieu, samphan, funk, heng, samin, apronuc,
ranariddh, FUNCINPEC, hun, sen, temple, angkor,
andre, malraux, ministre, culture, general, de
gaulle, vol, tresors, angkor, vandalisme, temple,
hambali, Riduan, Isamuddin, chef, jemaah,
islamiyah
- LES ARCHIVES 2004 DU
CAMBODGE
-
- Vendredi 23 janvier
2004 : Chea Vichea, le
président du principal syndicat
du textile, a été abattu jeudi
par balles dans le centre de
Phnom Penh. L'industrie du
textile cambodgienne
emploie plus de 200 000 personnes
et a exporté pour 1,3 milliard
de dollars de vêtements en 2002,
essentiellement vers les
Etats-Unis.
Samedi 24 janvier 2004 : La FAO a
annoncé qu'un premier cas de la grippe
du poulet (ou grippe aviaire) a
été recensé vendredi dans un élevage
de Pnom Penh. Les autorités n'ont pas
encore confirmé cette information.
Mardi 6 juillet 2004 : CHINE
: Lors de la 28ème session du
Comité du
Patrimoine mondial
qui se tient depuis le 28 juin et
jusqu'au 7 juillet 2004 à Suzhou, l'UNESCO a
annoncé lundi que les temples d'Angkor,
véritable trésor national du Cambodge,
ont été retirés de la liste des sites
en danger du Patrimoine mondial de
l'humanité. Le complexe d'Angkor
s'étend sur plus de 400 km2 et comprend
des temples et d'autres vestiges de
capitales du royaume khmer construit
entre le IXe et le XVe siècle. Le site
d'Angkor figurait sur cette liste depuis
1992, mais "la préservation du site
contre la destruction a été plutôt
bien assurée et les opérations de
restauration coordonnées depuis 1993
peuvent être considérées comme un
succès", a indiqué l'ONUSCO.
Samedi 31 juillet 2004 : Les
organisations de défense des droits de
l'homme, Human
Rights Watch
(HRW) et Amnesty
International,
ont dénoncé mercredi dans un communiqué
les agissements du "Premier ministre
cambodgien Hun Sen qui tente de réduire
au silence ses opposants politiques en
les accusant de constituer une force
rebelle illégale" ajoutant que
"des membres du Parti Sam Rainsy
(PSR, opposition) ont dû se cacher et
que beaucoup d'autres craignent d'être
arrêtés. Hun Sen, réélu Premier
ministre le 15 juillet, a accusé 3 jours
plus tard les opposants de vouloir créer
une force rebelle armée".
Jeudi 23 septembre 2004 : Un
responsable du ministère de
l'Agriculture a annoncé mercredi qu'un
nouveau foyer de grippe aviaire a
été découvert dans un élevage près
de la capitale Pnom Penh. La zone a été
mise en quarantaine sur un rayon de 3 km.
4 500 poulets ont été abattus. Le
Vietnam, la Malaisie, la Thaïlande, la
Chine et l'Indonésie ont annoncé la
réapparition des foyers de grippe du
poulet depuis juillet 2004.
Mardi 5 octobre 2004 : Le
président de l'Assemblée nationale, le
prince Norodom Ranariddh, a annoncé
lundi que l'Assemblée nationale du
Cambodge a ratifié, avec 107 voix sur
les 110 présents, l'accord signé le 6
juin 2003 entre le Secrétaire général
des Nations Unies et le Royaume du
Cambodge qui prévoit l'assistance des
Nations Unies pour la mise en place de
chambres extraordinaires, au sein des
tribunaux cambodgiens, chargées de juger
les dirigeants historiques Khmers rouges du
Kampuchéa démocratique et les
principaux responsables de crimes et
violations de la loi pénale du Cambodge,
du droit humanitaire et coutumier et des
conventions internationales auxquelles le
Cambodge est partie, commis entre le 17
avril 1975 et le 6 janvier 1979. Le texte
doit maintenant être étudier par le
Sénat, le Conseil constitutionnel et le
roi Norodom Sihanouk.
Vendredi 8 octobre 2004 : Le
roi du Cambodge Norodom Sihanouk
(81 ans) a annoncé depuis Pékin, où il
se soigne d'un cancer, qu'il abdiquait.
Les experts ont d'ores et déjà
contesté la constitutionnalité d'une
telle abdication. Le président du Sénat
devrait assurer l'intérim. Le successeur
sera nommé par un Conseil du Trône qui
n'a encore jamais été en fonction.
Jeudi 14 octobre 2004 : Après
l'annonce le 7 octobre 2004 par le roi Norodom
Sihanouk (81 ans) de se
retirer du pouvoir, la majorité des
membres du Conseil du trône, qui doit
choisir un successeur le 14 octobre,
s'est prononcée mardi pour l'élection
du prince Norodom Sihamoni, 51 ans, l'un
des fils du roi.
Vendredi 15 octobre 2004 : Le
prince Norodom Sihamoni, 51 ans, l'un des
fils du roi Norodom Sihanouk (81 ans) qui
a annoncé se retirer du pouvoir le 7
octobre 2004, qui a consacré sa vie à
la musique classique et aux ballets, a
été élu Roi du Cambodge par le Conseil
du trône. Il a toujours clamé son
"désintérêt total pour la
politique". Le couronnement est
prévu pour le 29 octobre 2004.
Samedi 30 octobre 2004 : Le
roi Norodom Sihamoni,
élu à la mi-octobre par le Conseil du
trône pour succéder à son père, le roi Norodom
Sihanouk, qui a abdiqué le
7 octobre 2004, a été intrônisé
vendredi à Phnom Penh en présence
d'environ 200 officiels cambodgiens et 50
représentants du corps diplomatique et
des organisations internationales. Agé
de 51 ans, Norodom Sihamoni, a été de
1993 à 2004 ambassadeur du Cambodge à
l'UNESCO (Organisation des Nations Unies
pour l'éducation, la science et la
culture) à Paris. Le souverain Sihamoni
a prononcé l'amnistie pour une centaine
de prisonniers.
- Vendredi 14 novembre
2004 : FRANCE : La seconde
Conférence Intergouvernementale
sur la sauvegarde et le
développement d'Angkor s'ouvre vendredi et
samedi au Centre de Conférences
internationales à Paris. Cette
Conférence organisée
conjointement par la France et le
Japon avec le concours de l'UNESCO, sera inaugurée
conjointement, le vendredi 14
novembre par le Ministre des
Affaires étrangères, M.
Dominique de Villepin, et par M.
Ichiro Aisawa, vice ministre
japonais des affaires
étrangères. Réunissant plus de
vingt pays, cette conférence a
pour vocation, conformément aux
objectifs fixés par la première
conférence intergouvernementale
qui s'est tenue à Tokyo en 1993,
de dresser le bilan de dix ans
d'activités en matière de
formation, de recherche, de
protection du patrimoine et de
mise en valeur du site d'Angkor.
Elle permettra également
d'élaborer un plan d'action pour
la décennie 2003-2013 et portera
une attention particulière aux
perspectives de développement
durable dans la région. Cette
réunion revêt également une
importance toute particulière
pour la France car, au delà des
liens noués depuis plus d'un
siècle au travers de l'Ecole Française
d'Extrême-Orient, précurseur dans
le domaine de l'étude et de la
préservation du site, la France
reste aujourd'hui très présente
au travers de l'action qu'y
mènent le Ministère des
Affaires étrangères et l'Agence
Française de Développement. La
France co-préside avec le Japon
depuis octobre 1993, en
coopération étroite avec
l'UNESCO, le dispositif de
coopération internationale pour
la sauvegarde et la mise en
valeur d'Angkor, dont le Cambodge
avait souhaité la mise en place.
Plus de liens : Autorité pour la
protection du site et
l'aménagement de la région
d'Angkor ; Angkor Vat ; La lutte contre le
pillage des temples d'Angkor ; Le site
archéologique d'Angkor sous
protection de l'UNESCO ; Pillages et
vandalisme à Angkor : André
Malraux en Indochine (NDLR. Ministre de
la Culture sous le général de
Gaulle) ; L'affaire Malraux ; Biographie non
officielle d'André Malraux ; Angkor : décor,
statues et vandalisme.
-
- Mardi 7 décembre
2004 : Keat Chhon, ministre
du Commerce, a annoncé dimanche
le lancement formel du programme
de réforme de gestion
financière publique pour
approfondir ses efforts de
réforme afin d'atteindre les
standards régionaux et
internationaux de la gestion
financière publique d'ici 2015.
Vendredi 17 décembre 2004 :
Xavier Darcos,
ministre français délégué à la
Coopération au Développement et à la
Francophonie, est en visite dans ce pays
du 16 au 18 décembre 2004 pour
participer à la réunion du Comité
international de coordination pour la
sauvegarde et le développement du site
d'Angkor
qui s'est ouverte à Siem Reap. Angkor,
merveille du monde, fut la capitale de
l'Empire khmer, qui rayonna pendant plus
de 500 ans, du IXème au XIVème. La
contribution française à la
préservation des richesses
archéologiques vise, en priorité, à la
poursuite de la restauration du temple du
Baphuon, à la formation aux métiers de
la conservation du patrimoine, à
concourir aux aménagements urbains de la
ville de Siem Reap et des abords
touristiques des sites. Au cours de ce
déplacement, le ministre délégué
signera 2 conventions de financement pour
l'appui au secteur culturel (formation,
fonds d'archives audiovisuelles,
inventaires patrimoniaux) et à
l'Université royale d'agriculture
(recherche et formation) pour un montant
de 2,5 millions d'euros. A l'occasion de
cette visite, le ministre délégué sera
reçu en audience par Sa Majesté Norodom
Sihamoni et s'entretiendra avec plusieurs
membres du gouvernement dont le Premier
ministre, Hun Sen, et le Vice Premier
ministre, ministre des Affaires
étrangères et de la coopération
internationale, Hor Namhong. Lors de la
28ème session du Comité du Patrimoine
mondial (28 juin au 7 juillet 2004) qui
se tenait à Suzhou en Chine, l'UNESCO
avait annoncé que les temples d'Angkor,
véritable trésor national du Cambodge,
avaient été retirés de la liste des
sites en danger du Patrimoine mondial de
l'humanité. Le complexe d'Angkor
s'étend sur plus de 400 km2 et comprend
des temples et d'autres vestiges de
capitales du royaume khmer construit
entre le IXe et le XVe siècle. Le site
d'Angkor figurait sur cette liste depuis
1992, mais "la préservation du site
contre la destruction a été plutôt
bien assurée et les opérations de
restauration coordonnées depuis 1993
peuvent être considérées comme un
succès", a indiqué l'UNESCO.
Plus de liens : Autorité pour la
protection du site et l'aménagement de
la région d'Angkor ; Angkor Vat ; La lutte contre le
pillage des temples d'Angkor ; Le site
archéologique d'Angkor sous protection
de l'UNESCO ; Pillages et
vandalisme à Angkor : André Malraux en
Indochine (NDLR. Ministre de
la Culture sous le général de Gaulle) ;
L'affaire Malraux ; Biographie non
officielle d'André Malraux ; Angkor : décor,
statues et vandalisme.
Jeudi 30 décembre 2004 : Au
terme d'un procès qui a duré une
journée, le chef islamiste indonésien
Hambali, chef présumé de la Jemaah
Islamiyah (JI), a été condamné
mercredi à la prison à vie par
contumace à Phnom Penh pour avoir
projeté un attentat terroriste au
Cambodge. De son vrai nom Riduan
Isamuddin, Hambali est l'ancien chef
opérationnel de la Jemaah Islamiyah, à
laquelle a été attribué l'attentat du
12 octobre 2003 à Bali qui avait fait
202 morts. 5 autres accusés ont été
condamnés à la prison à la vie.
Retour
Cambodge
Retour
sommaire
-
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|