- SOMMAIRE
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Libération, ethnie, hutue, tutsi, Banyamulengue,
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Pasteur, Habimana, CNDD-FDD, Conseil national
pour la défense de la démocratie - Forces pour
la défense de la démocratie, Pierre Nkurunziza,
FRODEBU, union, africaine, president, Melchior,
Ndadaye,
Melchior
Ndadaye pour le Burundi Nouveau. Campagne
1992-1993 de Hatungimana J./Nahim
- Humanitaires
en guerre : Sécurité des des travailleurs
humanitaires en mission en RDC et au Burundi de GRIP,
Xavier Zeebroek (Sous la direction de)
- Construire
l'etat de droit. le burundi. Le burundi et la
region des grandes lacs de Lespinay
/ Mworoha
LES ARCHIVES 2006 DU BURUNDI
-
- Vendredi 3 février 2006 : L'Opération
des Nations Unies au Burundi (ONUB) a
appelé jeudi 2 février 2006 les Forces
nationales de libération (FNL),
dernière rébellion encore active au
Burundi, à "déposer les armes sans
condition".
Lundi
6 février 2006 : Le Programme Alimentaire
Mondial (PAM) a publié vendredi 3
février 2006 à Bujumbura, la capitale, un
communiqué selon lequel l'absence de pluies, la
contamination du manioc par un virus ("maladie de la mosaïque" due
à la mouche du tabac), réduiront de moitié les
récoltes par rapport à 2005 et ne couvriront
pas les besoins alimentaires de base jusqu'à la
prochaine saison en juin 2006. Le PAM estime que
2,2 millions de personnes auront besoin d'une
aide alimentaire ajoutant qu'un total de 72 000
tonnes d'aide alimentaire est nécessaire pour
prêter assistance à la population. Le PAM s'est
inquiété également du manque de financement.
Il manque en effet 26 millions de dollars pour
financer cette aide alimentaire.
Vendredi
17 février 2006 : 5 membres des Forces de
libération nationale (FNL, dernier mouvement
rebelle encore actif) et un soldat de l'armée
régulière ont été tués mercredi 15 février
2006 dans des affrontements près de la capitale
Bujumbura.
Lundi
27 mars 2006 : Le Représentant de
l'Argentine et président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le
mois de mars, César Mayoral, s'est déclaré
"profondément préoccupé " par la
poursuite des combats entre les Forces nationales
de libération (FNL) et l'armée burundaise, par
les violations des droits de l'homme commises par
les deux parties, ainsi que par les facteurs
d'instabilité qui subsistent dans la
région". Il demande la cessation immédiate
des hostilités et des violations des droits de
l'homme. Le Conseil de sécurité a par ailleurs
approuvé un plan "prévoyant le retrait de
l'Opération des Nations Unies au Burundi (ONUB) du Burundi d'ici au 31
décembre 2006" ajoutant toutefois qu'il
"serait sage de continuer à surveiller de
près l'évolution de la situation et d'évaluer
celle-ci dans les mois à venir, en consultation
avec le Gouvernement et les principales parties
prenantes".
Mercredi
29 mars 2006 : Le Comité directeur
national du Front pour la démocratie au Burundi
(FRODEBU) a
annoncé qu'il se retirait
"immédiatement" du gouvernement
accusant le régime du président hutu Pierre Nkurunziza
d"user de "méthodes policières"
dans la conduite des affaires de l'Etat. Selon le
président du parti, Léonce Ngendakumana, les
arrestations arbitraires, les enlèvements, les
disparitions et les tueries sélectives sont
monnaie courante dans le pays et n'épargnent pas
les militants du parti, accusés d'entretenir des
liens avec le Front national de libération (FNL,
rébellion).
Lundi
24 avril 2006 : Réunis vendredi 21 avril
2006 à Bujumbura la capitale, des représentants
de l'Ouganda, du Rwanda, de la RDC et du Burundi
ont demander aux Nations Unies et à l'Union Africaine d'imposer
des sanctions contre les Interahamwe du Rwanda,
le Mouvement révolutionnaire congolais, l'Armée
de résistance du seigneur (LRA) en Ouganda et
les Forces nationales de libération du Burundi,
groupes rebelles qui opèrent dans l'est de la
République démocratique du Congo.
Mercredi
9 août 2006 : John Marries Rwangalinde,
employé du Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) a été blessé après
l'explosion d'une grenade qui a fait 4 morts et
une trentaine de blessés graves le 6 août 2006
dans la commune Ngagara de Bujumbura la capitale.
Mardi
22 août 2006 : L'ancien président
Domitien Ndayizeye, devenu sénateur, a été
arrêté, lundi 21 août 2006. Selon un
porte-parole de la police Domitien Nadyizeye
"est interrogé par la justice", mais a
refusé de donner la raison de son arrestation.
Selon des sources proches du chef des services de
renseignement burundais, "il serait liés à
un coup d'Etat". Il est
accusé avec 8 autres personnes, parmi lesquelles
l'ancien vice-président du Burundi
Alphonse-Marie Kadege, d'avoir porté atteinte à
la sûreté intérieure de l'Etat.
Mardi
29 août 2006 : La Cour suprême du Burundi
a décidé lundi le maintien en détention de 7
personnes, dont l'ancien président burundais
Domitien Ndayizeye, accusées d'avoir préparé
un coup d'Etat dans ce pays.
- Vendredi
8 septembre 2006 : Le gouvernement et les
Forces nationales de libération (FNL), la
dernière des 7 rébellions encore actives au
Burundi, ont signé jeudi 7 septembre 2006 à Dar
es-Salaam en Tanzanie un accord de cessez-le-feu
visant à mettre fin à 13 ans de guerre civile
qui a fait plus de 300 000 morts. ** La
deuxième vice-présidente burundaise, Alice
Nzomukunda, a annoncé mardi 5 septembre 2006 à
Bujumbura avoir démissionné de son poste, et
accusé le gouvernement "de totale
incapacité" et qui "ne respecte pas
les institutions de la République". Elle a
ajouté : "La dilapidation des deniers
publics et la corruption sont en train de dominer
l'espoir qui commençait à naître dans ce
pays".
-
- Samedi
9 septembre 2006 : L'organisation de défense
des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR) et
lAssociation burundaise pour la Protection
des droits humains et des personnes détenues ont
publié le jeudi 7 septembre 2006 un rapport de
80 pages intitulé "Une santé chèrement payée :
La détention des patients sans ressources dans
les hôpitaux burundais" qui
révèle que "les hôpitaux publics
burundais maintiennent régulièrement en
détention pendant des semaines voire des mois
dans des conditions épouvantables des patients
qui sont dans lincapacité de régler leur
facture". Juliane Kippenberg, chargée de
liaison avec les ONG de la division Afrique à
Human Rights Watch déclare que "maintenir
en détention des patients pauvres parce
quils ne peuvent pas payer une facture
punit les personnes sans ressources et viole les
normes internationales en matière de droits de
lhomme". Elle conclut :
"Cest là un abus auquel les
autorités burundaises se doivent de mettre un
terme".
Vendredi 15 septembre 2006
: Selon une source officielle, le
président Pierre Nkurunziza ne participera pas
au XIème sommet de l'Organisation internationale
de la Francophonie (OIF) prévu du 28 au 29
septembre 2006 à Bucarest en Roumanie.
Samedi
16 septembre 2006 : Le sous-secrétaire d'Etat
américain chargé des Affaires africaines, Donald Yamamoto, est
arrivé mercredi 13 septembre 2006 dans ce pays
pour une visite de travail de 3 jours afin
"de promouvoir le développement maintenant
que le Burundi a renoué avec la paix".
Vendredi
6 octobre 2006 : Le président Pierre
Nkurunziza a limogé mardi 3 octobre 2006une
cinquantaine de hauts cadres et agents en signant
un décret visant à la suppression de
l'Inspection générale des finances qui sera
désormais rattachée à celui de la Bonne
gouvernance et de l'Inspection générale de
l'Etat, dans le cadre des réformes du secteur.
Selon le ministre de la Bonne gouvernance, Venant
Kamana, de nouveaux autres inspecteurs seront
recrutés sur concours. Le ministre a tenu à
préciser que les anciens cadres et agents, mis
en "chômage d'expectative", seront, à
ce titre, autorisés à concourir, a tenu à
préciser le ministre.
Lundi
9 octobre 2006 : La Cour suprême a ordonné
vendredi 6 octobre 2006 la mise en liberté
provisoire de l'ancien président Domitien Ndayizeye et de ses
6 codétenus accusés d'avoir préparé un coup
d'Etat. Le procureur a fait appel de cette
décision provoquant le maintien en détention
des accusés, emprisonnés depuis le 21 août
2006.
Jeudi
26 octobre 2006 : L'organisation de défense
des droits de l'homme Human
Rights Watch, a publié mercredi 25
octobre 2006 un rapport de 37 pages, intitulé "On senfuit quand on les
voit : Exactions en toute impunité de la part du
Service National de Renseignement au
Burundi" qui met en
cause les membres du Service National de
Renseignement (SNR) qui sont responsables de
graves atteintes aux droits humains, et ce à
tous les niveaux de commandement. Le rapport
indique qu'en 2005, les agents du SNR ont été
impliqués dans 38 exécutions extrajudiciaires
au moins, et dans plus de 200 arrestations
arbitraires, dont certaines accompagnées
dactes de torture. ** Le Conseil
de sécurité de l'ONU a demandé mercredi 25
octobre 2006 au Secrétaire général, Kofi
Annan, par sa résolution 1719 d'établir un
Bureau intégré des Nations Unies au Burundi
(BINUB), ainsi qu'il l'avait lui-même
recommandé en août 2006, pour une période
initiale d'un an à compter du 1er janvier 2007
en remplacement de l'Opération des Nations Unies
au Burundi (ONUB), créé en mai 2004 pour
soutenir les efforts de paix et le processus de
réconciliation nationale.
Vendredi
27 octobre 2006 : Le président Pierre
Nkurunziza a reçu en audience mercredi 25
octobre 2006 le Tunisien Youssef Mahmoud, nouveau
représentant spécial adjoint du Secrétaire
général de l'ONU au Burundi. **
Les membres du syndicat des
travailleurs de la Radio Télévision Nationale
du Burundi (RTNB) sont en grève depuis mercredi
25 octobre 2006 pour 3 jours pour demander une
hausse de salaire. Les travailleurs de la RTNB
ont déploré "le silence" du ministre
de la Communication, Karenga Ramadhan qui
n'aurait, selon eux, manifesté aucun intérêt
à leurs revendications.
Vendredi
24 novembre 2006 : Serge Nibizi, rédacteur en
chef de la station privée Radio publique
africaine et Domitile Kiramvu de la même radio
et correspondante de la radio allemande "Deutsche
Welle", ont été incarcérés
mercredi 22 novembre 2006 après avoir été
inculpés pour "diffusion
dinformations portant atteinte à la
sécurité de létat". La Fédération
Internationale des Journalistes (FIJ) a
condamné jeudi 23 novembre 2006 l'emprisonnement
et le harcèlement des journalistes par le
gouvernement du Burundi dans une apparente
réaction à des émissions indiquant quune
tentative avortée de coup détat a été
montée par le gouvernement. LAssociation
Burundaise des Journalistes, lAssociation
Burundaise des Radiodiffuseurs, la Maison de la
presse du Burundi, lAssociation des femmes
journalistes, lObservatoire de la presse
burundaise, ont dits être choqués de la suite
de la procédure judiciaire qui semblait
programmée davance. Les organisations ont
dit être déterminées à lutter pour la
libération inconditionnelle des journalistes
injustement incarcérés et sont ouvertes aux
discussions avec le gouvernement.
Vendredi
1er décembre 2006 : Matthias Manirakiza,
directeur de la radio privée "Isanganiro", a été
incarcéré jeudi 30 novembre 2006 à la prison
centrale de Mpimba à Bujumbura, la capitale,
"pour avoir donné l'autorisation de
diffuser des informations de nature à perturber
l'ordre et la sécurité publique". La radio
"Isanganiro" avait fait état le 29
août 2006 de la préparation supposée d'une
attaque du palais présidentiel par des
éléments de la police pour faire accréditer la
thèse d'un coup d'Etat en préparation. C'est le
troisième journaliste arrêté en moins d'une
semaine au Burundi.
Samedi
23 décembre 2006 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
vendredi 22 décembre 2006 la résolution 1733
(2006) autorisant du 1er janvier au 15 février
2007 le déploiement de 916 militaires de la
Mission de l'Organisation des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC), qui
achève son mandat à la fin de l'année, au
profit de l'Opération de l'ONU en RDC (ONUB).
Vendredi
29 décembre 2006 : Le ministre de la Fonction
publique, de la Sécurité sociale et du Travail,
Dieudonné Ngogwenubusa a indiqué jeudi 28
décembre 2006 que la campagne de lutte contre
les fonctionnaires fictifs au sein des
institutions, a permis de "débusquer 2 004
dossiers frauduleux dans le seul ministère de
l'Education nationale qui emploie jusqu'à 63 %
des 60 000 agents et fonctionnaires de l'Etat
Burundais. Le ministre de la Fonction Publique a
précisé que son action allait maintenant se
porter sur le ministère de la Santé publique
"réputé pour son personnel
pléthorique".
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