Carte routière Brazil (en anglais)
- Mercredi 7 janvier 2004 : En
réponse aux mesures américaines et à
la demande d'un juge, les autorités ont
décidé d'appliquer le "principe de
réciprocité" en commençant à
photographier et à relever, dans tous
les aéroports du pays, les empreintes
digitales des citoyens américains y
débarquant.
Jeudi
8 janvier 2004 : Après l'instauration du
"principe de réciprocité" mis en
place après l'entrée en vigueur aux Etats-Unis
du système "US VISIT" (voir notre édition du 7 janvier
2004), le porte-parole américain de la
Maison-Blanche, Richard Boucher, a déclaré :
"Ce que nous voyons est un programme mis en
place à la va-vite, pas très bien préparé et
qui cause des délais significatifs. Ces délais
ne sont pas dans l'intérêt des Etats-Unis, des
voyageurs américains, ni franchement dans celui
du Brésil s'il veut attirer hommes d'affaires et
touristes." Ajoutant : "Nous avons dit
aux Brésiliens que ces mesures étaient très
tracassières pour les voyageurs et qu'elles
avaient besoin d'être changées".
- Lundi 2 fevrier 2004 : Le
ministre de l'agriculture de l'Etat de
Rio de Janeiro, Cristino Aurelio da
Silva, a annoncé samedi que l'usine
Parmalat-Brésil, qui s'est déclarée en
cessation de paiement, a été saisie en
raison des impayés aux producteurs de
lait qui s'élèveraient à près de deux
millions de reals (plus de 546 000 euros)
envers les producteurs locaux. Le
gouvernement a décidé d'aider
financièrement les 20 000 fournisseurs
de lait de Parmalat Brésil, qui emploie
6 000 personnes dans 8 usines, filiale du
groupe agro-alimentaire italien
Parmalat en
liquidation judiciaire qui avait
annoncé, fin décembre 2003, un
"trou" de 4 milliards d'euros
dans sa comptabilité, voire 7 à 10
milliards. Calisto Tanzi, fondateur du
groupe agro-alimentaire Parmalat, accusé
de détournement de fonds pour un montant
de 800 millions d'euros, d'escroquerie,
de faux en bilan, de banqueroute
frauduleuse, d'agiotage et de fausses
communications aux personnes chargées de
certifier ses comptes a été arrêté et
incarcéré.
- Mardi 10 février 2004 : Le
ministre de la Santé, Humberto Costa, va
lancer son programme de lutte contre le
sida en distribuant lors du Carnaval de
Rio du 20 au 24 février 10 millions de
préservatifs. Il a lancé lundi sa
campagne de prévention contre le sida et
les maladies sexuellement transmissibles
avec le slogan "Rien ne passe à
travers le préservatif. Utilisez-le et
ayez confiance !" Le ministre avait
rejeté en janvier dernier un premier
slogan "Ayez la foi, mettez des
préservatifs !", estimant que
c'était une "provocation
gratuite" envers l'Eglise
catholique, qui a émis plusieurs fois
des doutes sur "l'efficacité du
préservatif".
Jeudi
19 février 2004 : Le président Lula da Silva
a limogé sans délai le sous-chef des Affaires
parlementaires auprès de la présidence de la
République, Waldomiro Diniz, après que
l'hebdomadaire "Epoca" ait publié des
photos d'une vidéo le montrant en train de
négocier des dessous de table avec un des chefs
du jeu clandestin de Rio de Janeiro.
Mardi
24 février 2004 : La presse brésilienne a
publié une série d'articles selon lesquels le
milieu des jeux d'argent a financé la campagne
du Parti des Travailleurs (parti du président
Lula da Silva) lors des élections législatives
2000, impliquant José Dirceu, le directeur de
cabinet du président Lula. Le gouvernement a
immédiatement instauré une commission
d'enquête tout en affirmant que José Dirceu ne
démissionnera pas comme le demande l'opposition.
Rappelons que le président Lula avait limogé le
19 février le sous-chef des Affaires
parlementaires auprès de la présidence,
Waldomiro Diniz, en relation directe avec José
Dirceu, après que l'hebdomadaire
"Epoca" ait publié des photos d'une
vidéo le montrant en train de négocier des
dessous de table avec un des chefs du jeu
clandestin de Rio de Janeiro destinés à
financer la campagne électorale 2002. Pour
tenter d'étouffer le scandale, selon
l'opposition, qui touche son cabinet, le
président Lula a annoncé qu'il allait
promulguer un décret visant à interdire les
jeux d'argent et les machines à sous.
- Jeudi 18 mars 2004 : Les
autorités ont exprimé mardi leurs
préoccupations face au
"référendum du 20 mars",
organisé par Taïwan, réaffirmant leurs
prises de position "en faveur d'une
Chine unique et de l'intégrité
territoriale du pays".
Lundi
22 mars 2004 : Le président Lula da Silva
est fortement critiqué tant par l'opposition de
droite qui lui reproche "d'anéantir la
reprise économique par une rigueur
excessive" tant par ses partisans du Parti
des Travailleurs (PT au pouvoir) qui l'accusent
"d'abandonner sa politique sociale au profit
des banques". La Confédération Nationale
des Evêques du Brésil a également exprimé
"des réserves" sur la politique menée
par le président Lula et déploré la
recrudescence de la misère sans précédent dont
il attribue la cause "à la mollesse des
réformes du gouvernement". Un revirement de
position pour l'Eglise catholique qui a soutenu
le PT. Rappelons que le président Lula avait
été le premier président à assister en mai
2003 à l'Assemblée générale annuelle de la
Confédération nationale des évêques.
Vendredi
26 mars 2004 : Alors que les mouvements de
protestation contre la politique du président
Lula Da Silva s'amplifient (la police fédérale
est en grève depuis 16 jours), des milliers de
personnes sont descendues dans les rues pour
dénoncer la hausse du chômage et exhorter le
président à relancer l'économie et créer des
emplois. A Sao Paulo, après l'annonce du taux de
chômage de la ville, en février, qui a atteint
un record à cette période de l'année, touchant
19,8 % de la population active, 15 000 personnes
sont descendues dans les rues pour protester.
- Lundi 19 avril 2004 : Le Mouvement des Sans
Terre (MST)
a commémoré samedi la mort, en 1996, de
19 paysans (21 selon le MST) lors
d'affrontements avec la police . Un
procès avait été lancé contre les
auteurs présumés de cette tuerie. 140
policiers ont été déclarés innocents
et deux officiers, condamnés en 2002,
ont fait une demande de mise en liberté.
Le MST dénonce la politique agraire du
gouvernement où 26 000 grands
propriétaires possèdent 46 % des
terres. Selon le MST, il y a au Brésil
4,6 millions de familles de travailleurs
sans terre. 200 000 familles vivent dans
des campements provisoires. Le
gouvernement du président Lula a promis
de remettre des terres à 400 000
familles d'ici la fin de son mandat en
2006. Le Mouvement des Sans Terres a
indiqué que seulement 14 000 familles
ont reçu des terres en 2003 et 7000 en
2004. Les affrontements entre les paysans
et la police, lors de l'occupation de
terres, ont provoqué la mort de 1671
paysans ces 20 dernières années au
Brésil. MST a annoncé qu'il allait
poursuivre ses occupations de
propriétés agricoles. 77 propriétés
ont déjà été occupées. 22 116
familles s'y sont installées dans 14 des
27 Etats brésiliens. Plus de détails : Le
Mouvement des Sans-Terres (MST) ; Les Sans-Terre,
géographie d'un mouvement
socio-territorial
(format PDF) ; La réforme agraire
au Brésil ; Projet Terra, pour
soutenir les Sans Terres.
Mardi
20 avril 2004 : D'après une enquête
réalisée par un organisme privé, un tiers des
175 millions de Brésiliens vivent avec moins de
un dollar par jour. D'après l'économiste Marcelo Neri,
coordonateur de l'étude, le chômage, dont le
taux a quadruplé de 1989 à 2001, a joué un
rôle fondamental dans l'augmentation de la
misère notamment chez les jeunes. Le taux de
chômage est de 22,6 % chez les 15 à 29 ans
contre 9 % pour la moyenne nationale. Plus de
détails : La faim qui tenaille ; Note de synthèse sur la politique
sociale du Brésil ; Violations des droits humains au
Brésil ; Concentration des terres au Brésil,
une politique de la pauvreté ; Brésil : Terres sans
paysans.
- Mardi 4 mai 2004 : Selon
des chiffres donnés par le
réprésentant du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD),
Carlos Lopez, lors d'un séminaire
international sur les armes qui s'est
tenu à Rio de Janeiro, 11 % des
homicides par arme à feu commis dans le
monde sont enregistrés au Brésil qui ne
représente que 2,8 % de la population
mondiale. 40 000 personnes meurent chaque
année victime d'une arme à feu au
Brésil. 68 % des homicides commis au
Brésil le sont par des armes à feu.
D'après Carlos Lopez le secteur privé
dépense 70 milliards de reals (quelque
23 milliards d'euros) par an dans l'achat
de produits créés par "l'industrie
de la peur", comme par exemple des
voitures blindées ou d'autres produits
sécurisants.
Vendredi
7 mai 2004 : Les sénateurs ont refusé
mercredi soir par 32 voix pour, 31 contre et 3
abstentions de confirmer la mesure provisoire
prise par le gouvernement le 20 février dernier
annulant toutes les "licences, permis,
concessions et autorisations pour
l'exploitation" des salles de jeu de bingo
et de machines à sous. 120 000 personnes ont
perdu leur emploi à la suite de cette mesure. Le
ministre chargé de l'Articulation politique,
Aldo Rebello, a estimé que ce vote "n'a pas
été une défaite du gouvernement, mais de la
société". Il a indiqué que le
gouvernement allait étudier les mesures
juridiques pour empêcher la réouverture des
bingos.
Jeudi
13 mai 2004 : Le ministère de la Justice
a annoncé mardi avoir suspendu le visa du
journaliste américain Larry Rohter,
correspondant au quotiden américain "New
York Times" dans lequel il a publié un
article intitulé "L'habitude de boire du
président brésilien devient une préoccupation
nationale", affirmant que le président Luis
Ignacio Lula da Silva s'adonnait à la boisson.
Le gouvernement avait estimé dans un communiqué
que cet article relevait de la "pire espèce
de journalisme" et souligné que son contenu
avait été "tiré de sources obscures et
sans aucune crédibilité".
Jeudi
27 mai 2004 : 400 paysans sans terre sont
installés depuis plus d'une semaine devant
l'ambassade du Canada à Brasilia pour demander
l'expropriation d'une propriété rurale
appartenant au groupe canadien Brascan, dans la
région du Triangulo Mineiro au sud-est de l'Etat
de Minas Gerais. Les paysans sans terre affirment
que l'Institut National de la Réforme Agraire a
jugé en 2002 que cette propriété était
"improductive" et donc passible d'être
expropriée pour la réforme agraire.
L'entreprise canadienne a fait appel de la
décision de cet organisme gouvernemental et dit
attendre la nouvelle décision.
Lundi
31 mai 2004 : Plusieurs détenus de la
prison de Benfica, à Leopoldina, quartier du
nord de Rio de Janeiro, ont tenté samedi une
évasion massive après avoir réussi à
s'emparer d'armes. Ayant échoué, ils ont pris
en otage 23 personnes qu'ils détiennent toujours
malgré les négociations en cours. 14
prisonniers ont réussi à s'enfuir. 3 ont été
repris. 2 otages ont été libérés samedi
après-midi en échange de soins pour les
détenus blessés, et un 3ème dimanche matin.
Tous les mutins appartiennent à un groupe
réputé de trafiquants de drogue,
"Commandant rouge". 9 détenus ont
été blessés.
Mercredi
2 juin 2004 : Après la tentative
d'évasion massive intervenue samedi dans la
prison de Benfica à Leopoldina, un quartier du
nord de Rio, et la prise d'otages qui a suivi, 38
prisonniers ont été retrouvés morts, dont
certains ont été mutilés. 14 des 900 détenus
ont réussi à prendre la fuite.
Lundi
7 juin 2004 : Une mutinerie a éclaté
samedi dans une prison de la capitale, Rio de
Janeiro. 9 personnes ont été blessées. La
mutinerie a commencé quelques heures après
l'appel lancée par l'Union des travailleurs du
système pénitentiaire de Rio de Janeiro à une
grève illimitée pour exiger une hausse de 70 %
des salaires et les meilleures conditions de
travail.
Lundi
14 juin 2004 : Le groupe G77 (qui
regroupe 135 pays en voie de développement dont
la Chine) a célébré samedi à Sao Paulo son
40ème anniversaire. Dans une déclaration rendue
publique à l'issue d'une réunion
ministérielle, les représentants du G77 ont
indiqué : "Nous sommes préoccupés par les
effets négatifs de ce soutien et des subventions
internes que certains pays développés accordent
à la production et l'exportation de produits de
base, ce qui provoque des distorsions dans le
commerce international". Le secrétaire
général de l'ONU, Kofi Annan, a déclaré, dans
son discours d'ouverture, "La triste
vérité est que le monde aujourd'hui est
beaucoup plus inégal qu'il y a quarante ans. Les
citoyens de nombreux pays en développement n'ont
pas vu leurs conditions de vie s'améliorer
depuis 1960 ou même les ont vues s'aggraver en
dépit des efforts réalisés pour faire
disparaître la pauvreté du globe". **
Ouverture lundi à Sao Paulo du 11ème
forum de la CNUCED
(conférence des Nations unies pour le commerce
et le développement, UNCTAD United Nations
Conference for Trade and Development).
Mardi
15 juin 2004 : A l'ouverture du 11ème
forum de la CNUCED
(conférence des Nations unies pour le commerce
et le développement, UNCTAD United Nations
Conference for Trade and Development), qui
réunit à Sao Paulo 6 000 participants de 192
pays, le président brésilien Ignacio Lula da
Silva a déclaré : "En 1960, le revenu
moyen annuel par habitant dans les pays pauvres
était de 212 dollars. Aujourd'hui il est de 267
dollars. Pendant la même période les revenus
annuels des pays favorisés a triplé s'élevant
à 32 400 dollars."
Samedi
19 juin 2004 : Le président Lula da Silva
a subi jeudi soir un grave revers parlementaire
depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2003.
Les sénateurs ont adopté à une large majorité
une proposition de l'opposition portant le
salaire minimum de 240 à 275 réals (89
dollars). Le chef de l'Etat avait décidé de
fixer cette augmentation à 260 réals (84
dollars) estimant qu'une hausse plus importante
nuirait à sa politique économique de rigueur.
La proposition de l'opposition a été adoptée
par 44 voix pour, 31 contre et une abstention. 11
sénateurs de la majorité gouvernementale, dont
3 du Parti des travailleurs (PT, parti au
pouvoir) et 2 du Parti libéral (PL) ont voté
pour ce projet.
Samedi
26 juin 2004 : Le président Luis Ignacio
Lula da Silva a réclamé vendredi au Conseil de
Sécurité de l'ONU à ce que l'Amérique latine
dispose, au même titre que l'Asie et l'Afrique,
d'un représentant permanent avec droit de veto.
Il a également appelé à une réforme des
institutions de l'ONU.
Lundi
12 juillet 2004 : Le Congrès a publié jeudi
un rapport qui a nécessité un an d'enquête. Il
présente la liste de 250 personnalités
accusées d'implication dans des réseaux
pédophiles et de proxénétisme de mineurs.
Parmi ces personnes figurent des hommes
politiques, des responsables religieux ainsi que
4 juges dont un est responsable d'un tribunal
pour enfant. La version finale du rapport doit
être votée la semaine prochaine et sera
présentée aux autorités judiciaires
fédérales.
Samedi
17 juillet 2004 : La Centrale unique des
travailleurs (CUT,
Central Unica dos Trabalhadores),
première confédération syndicale du pays
fondée par le président Luis Inacio Lula da Silva, avait
appelé vendredi à une journée nationale de
mobilisation à Sao Paulo, grand centre
industriel du pays. Le mouvement a été suivi
par quelque dizaines de milliers de travailleurs
qui entendaient non pas protester contre la
politique du président Lula, mais demander des
"des ajustements permettant la réduction de
la charge fiscale, l'augmentation des salaires et
la création d'emplois". A Brasilia les
manifestants ont brûlé des drapeaux américains
et dénoncé la "politique des taux
d'intérêt élevés qui empêche une croissance
plus rapide et la création d'emplois". Pour
Eleno José Berreza, du syndicat Força Sindical
de l'Etat de Sao Paulo (métallos), depuis
l'arrivée au pouvoir le 27 octobre 2002 du
président Lula Da Silva, "on est passé de
17 % de chômeurs à Sao Paulo à 20,6 %. Et le
pouvoir d'achat a chuté de 20 % dans l'ensemble
du pays. Il avait promis durant sa campagne
électorale 10 millions d'emplois : le taux
officiel du chômage frôle les 13 %. La
distribution des terres promise à un million de
familles de petits paysans est en panne. Le
compteur est bloqué à 30 000
bénéficiaires".
Samedi
24 juillet 2004 Le ministre des Affaires
étrangères espagnol, Miguel Angel Moratinos, est
arrivé vendredi à Brasilia où il a eu des
entretiens avec le président Lula da Silva et
son homologue Celso Amorim. Les discussions ont
porté essentiellement sur la mise en place de
mesures communes visant à réduire la pauvreté
et la faim dans le monde. Le ministre espagnol a
également annoncé que l'Espagne allait
intensifier ses investissements au Brésil.
Depuis 1997, l'Espagne a investi 27 milliards de
dollars au Brésil. Après la Colombie, Miguel
Angel Moratinos se rendra dimanche en Turquie, en
Russie et en Egypte.
Mercredi
28 juillet 2004 : A l'ouverture mardi à
Brasilia de la 3ème conférence internationale
qui réunit plus de 800 experts qui vont
débattre de l'impact de la déforestation de
l'Amazonie sur le réchauffement de la planète,
la ministre de l'Environnement, Marina Silva, a
proposé un "engagement éthique de la
société, des investisseurs et du
gouvernement" pour sauver la forêt
amazonienne menacée par les incendies
volontaires et la déforestation au profit de la
culture de soja et l'élevage. De 1970 à fin
2002, les incendies volontaires ont détruit au
Brésil plus de 630 000 km2 des 3,68 millions de
km2 que compte la forêt amazonienne dans ce
pays, sur une surface totale de 5,5 millions de
km2 répartis entre 9 pays. D'août 2002 à août
2003, la destruction de la forêt a touché 23
750 km2, 2 % de plus que lors des 12 mois
précédents. Plus de détails : Amazonie : la
déforestation continue ; Crimes en Amazonie, le
poumon de la planète est en danger ; Greenpeace : forêts
anciennes : agir localement ; L'Amazonie, un paradis à
protéger ; Les héritiers de Chico
Mendes protestent contre la destruction de
lAmazonie ; Amazonie : les coupes illégales de
bois continuent ; L'Amazonie : Un paysage forestier ?
Un paysage naturel ? ; L'Amazonie plus grande forêt du
monde.
Vendredi
13 août 2004 : Après la parution dans la
presse de nombreux articles faisant état de la
corruption au sein de l'équipe du président
Ignacio Lula da Silva, qui a dû se séparer de
certains hommes de confiance, le gouvernement a
annoncé un projet de loi visant à la création
d'un Conseil national de journalisme pour
"orienter, discipliner et contrôler
l'exercice de cette profession". Les
journalistes ont dénoncé cette loi qui est pour
eux, "une atteinte à la liberté de la
presse". Tout Brésilien qui souhaite
devenir journaliste devra auparavant obtenir
l'agrément de ce conseil pour obtenir sa carte
de presse. Ce conseil examinera
"régulièrement le comportement éthique
des journalistes pouvant prendre des sanctions
allant du simple avertissement à l'annulation de
leur carte de presse". ** Le
président Lula da Silva briguera un second
mandat en 2006, selon un communiqué de son
parti, Parti des Travailleurs (PT).
Jeudi
26 août 2004 : La police fédérale a
procédé mercredi à la saisie de 600 kg de
minerai contenant de l'uranium et du thorium dans
l'Etat d'Amapa, près de l'embouchure de
l'Amazone. Ces matériaux étaient destinés au
marché noir et selon la police, " le
propriétaire de la cargaison espérait en tirer
plus d'un million de reais (330 000 dollars) sur
le marché noir".
Mardi
5 octobre 2004 : Les élections municipales
de dimanche ont conforté le Parti des
Travailleurs (PT Partido dos Trabalhadores) du
Président Ignacio Lula da Silva à la tête
de 322 municipalités, contre 204 précédemment.
La capitale Sao Paulo est
toutefois en ballotage. La candidate du PT, la
maire sortante Marta Suplicy, n'a recueilli que
35,8 % des suffrages, contre 43,6 % pour l'ancien
ministre de la Santé José Serra, du Parti de la
social-démocratie brésilienne (PSDB).
Mardi
12 octobre 2004 : Un spécialiste des indiens Cinta Larga et ancien
président du Bureau fédéral indien, Apoena
Meireles, a été abattu par un adolescent, qui a
pris la fuite, alors qu'il venait de retirer de
l'argent à un distributeur à Cacoal, une ville
de l'Etat de Rondonia en Amazonie, proche de la
réserve Roosevelt peuplée d'Indiens de la tribu
Cinta Larga. Apoena Meireles avait été la
première personne sans origines indiennes à
rentrer en contact avec les Cinta Largas en 1967
et il était un lien crucial entre les Indiens et
le gouvernement.
Mardi
2 novembre 2004 : Le Parti des
travailleurs (PT) du président Luiz Inacio Lula da Silva a subi
dimanche, lors du second tour des élections
municipales brésiliennes, 2 défaites sévères
avec la perte de Sao Paulo, la principale ville
du pays et celle de Porto Alegre.
Mardi
9 novembre 2004 : Dans un rapport rendu
public lundi à Brasilia, la capitale, sur la
situation mondiale de l'Education à l'occasion
d'une réunion ministérielle de l'éducation, l'UNESCO
(Organisation des Nations Unies pour l'Education,
la Science et la Culture) révèle que 103,5
millions d'enfants ne vont pas à l'école dans
le monde. Le Rapport, qui évalue les progrès
effectués dans la mise en uvre des 6
objectifs de lEducation pour tous (EPT) établis
par plus de 160 pays lors du Forum mondial sur léducation (Dakar,
2000), souligne que des efforts significatifs
sont faits pour accroître les ressources,
élargir laccès à lécole et
améliorer la parité entre les sexes. Dans un
tiers des pays où les données existent, moins
de 75 % des élèves atteignent la cinquième
année du primaire. L'UNESCO souligne
qu'aujourdhui laide à
léducation de base sélève à 1,5
milliards de dollars par an. Des engagements
récents devraient ajouter 2 milliards de plus
par an au cours des 5 prochaines années, mais ce
chiffre reste encore bien en deçà du
supplément - 5,6 milliards de dollars par an -
que lon estime nécessaires pour parvenir
à léducation primaire universelle
dici 2015. Plus de détails : Rapport mondial de suivi de
lEPT 2005 (en anglais)
Mercredi
17 novembre 2004 : Le Président sud-coréen
Roh Moo-hyun est arrivé mercredi à Brasilia, la
capitale, où il y a rencontré le Président
Ignacio Lula da Silva. Un accord a été signé
aussitôt entre le ministre sud-coréen de
lInformation et de la Communication, Chin
Dae-je et son collègue brésilien Ennicio
Oliveira. Il vise à créer au Brésil un centre
de coopération en matière de technologie de
linformation. Une importante exposition
sest ouverte pour une durée de 3 jours à
Sao Paulo. Elle regroupe 80 compagnies
sud-coréenne parmi lesquelles Samsung
Electronics et Hyundai Motor et vise à trouver
de nouveaux débouchés pour les entreprises
sud-coréeennes. Entre janvier et septembre 2004,
les exportations vers le Brésil se sont
élevées à 1,5 milliards de dollars soit une
augmentation de 61 % par rapport à 2003.
Vendredi
24 décembre 2004 : Le gouvernement s'est dit
satisfait de son programme de rachat des armes à
feu qui vise à réduire la violence. Ce
programme qui devait se terminer le 23 décembre
2004, a été prolongé de 6 mois avec pour
objectif la récolte de 500 000 armes. Selon des
chiffres publiés jeudi par Viva Rio, l'une des
organisations de lutte contre la violence
chargées de l'application du plan, plus de 248
700 fusils ont été rachetés en 6 mois, alors
que l'objectif avait été fixé à 80 000. 90 %
des fusils étaient en bon état, et 74 %
étaient des armes de poing. Seules 11 % de ces
armes étaient enregistrées légalement. Les
armes sont achetées jusqu'à 300 reals (74,22
euros) l'unité, en fonction du calibre et de
l'état. Aucune question n'est posée sur sa
provenance. Un référendum sur une éventuelle
interdiction totale de la vente d'armes à feu
est prévu pour octobre 2005. Avec près de 40
000 morts par an, le Brésil se classe au rang
des pays les plus violents du monde. Une personne
meurt assassinée toutes les douze minutes au
Brésil. 62,7 % des assassinats commis dans le
pays ont été perpétrés avec des armes à feu.
Toutes les 60 secondes, dans le monde, un être
humain est tué, victime de la violence armée.
Il y a 639 millions darmes légères dans
le monde aujourdhui. Elles sont fabriquées
par plus de 1 135 entreprises dans au moins 98
pays. 8 millions darmes sont produites
chaque année. Près de 60 % des armes légères
sont aux mains des civils. Plus de détails : Campagne
contre les armes légères
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