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- LES ARCHIVES DE LA BOLIVIE
ANNEE 2008
- Mercredi
30 janvier 2008 : Les inondations qui
touchent le nord, l'est et le centre du pays ont
fait 35 morts et plus de 130 000 sans abris.
Samedi 1er mars 2008 : Après la
décision du Congrès formulée jeudi 28 février
2008 de soumettre son projet de constitution à
référendum, le président Juan Evo Moralès a
promulgué la loi vendredi 29 fixant la
consultation populaire au 4 mars 2008.
L'opposition conteste ce projet estimant que la
nouvelle constitution réduit fortement
l'autonomie des provinces.
Samedi 3 mai 2008 : 2
véhicules sont entrés en collision de plein
fouet, vendredi 2 mai 2008, près de Salar de
Uyuni, dans le sud de la Bolivie tuant 13
personnes dont 10 touristes, 5 Japonais et 5
Israéliens. Une enquête a été ouverte pour
tenter de déterminer les causes de l'accident
qui, "étrangement, s'est produit sur une
route plate et large" selon la police. ** Le
président Evo Morales a annoncé
jeudi 1er mai 2008 la renationalisation de
lEntreprise nationale de
télécommunication (ENTEL), filiale de Telecom
Italia et numéro un du secteur ainsi que la
nationalisation de 4 entreprises énergétiques
étrangères. ** La riche
province gazière de Santa Cruz a annoncé
qu'elle allait organiser un référendum sur son
autonomie et son pouvoir à gérer ses propres
ressources. Elle s'oppose au programme d'Evo
Moralès qui souhaite redistribuer les
bénéfices gaziers aux populations indigènes et
pauvres des Andes.
Lundi 5 mai 2008 : Une
vingtaine de personnes a été blessée dimanche
4 mai 2008 lors d'un référendum portant sur
l'autonomie de la province de Santa Cruz, riche
province gazière, dominée par les grands
propriétaires terriens, qui conteste la
politique du président Evo Morales qui vise
à redistribuer les bénéfices gaziers aux
populations indigènes et pauvres des Andes. Ce
référendum est considéré comme illégal par
le pouvoir central.
Mardi 21 octobre 2008 : Une marche
de 200 kilomètres à travers les Andes,
qualifiée d'historique, débutée il y a une
semaine en direction du Congrès, et rassemblant
plusieurs de dizaines de milliers d'ouvriers, de
paysans et d'indigènes, a été rejointe par le
président Evo Moralès. Les
manifestants exigent la convocation d'un
référendum sur le projet de nouvelle
constitution, rejetée par l'opposition, qui vise
à redistribuer les richesses au profit des
communautés défavorisées des Andes. Les
gouverneurs libéraux et autonomistes des
régions prospères, situées dans l'est du pays,
sont hostiles à cette nouvelle constitution.
Mercredi 22 octobre 2008 : Le
président Evo Moralès a annoncé
mardi 21 octobre 2008 lors d'une conférence de
presse donnée dans la capitale La Paz devant les
parlementaires qu'un accord prévoyant la tenue
d'un référendum sur le projet de nouvelle
constitution avait été trouvé. Cette nouvelle
constitution est rejetée par l'opposition, car
elle vise à redistribuer les richesses au profit
des communautés défavorisées des Andes. Les
gouverneurs libéraux et autonomistes des
régions prospères, situées dans l'est du pays,
sont hostiles à cette nouvelle constitution. Evo
Moralès avait pris part lundi 20 octobre 2008 à
une marche, partie des Andes, il y a une semaine,
et rassemblant plusieurs de dizaines de milliers
d'ouvriers, de paysans et d'indigènes qui
réclamaient la convocation d'un référendum.
Vendredi 24 octobre 2008 : Le
parlement a adopté mardi 21 octobre 2008 une loi
qui fixe la date du référendum sur le projet de
nouvelle constitution pour le 25 janvier 2009.
Pour parvenir à cette entente, le président
socialiste Evo Moralès a indiqué
avoir renoncé à la possibilité de briguer un
nouveau mandat de 5 ans en 2014.
Lundi 3 novembre 2008 : Le
président Evo Moralès, ancien
planteur de coca, a annoncé samedi 1er novembre
2008, à Chimoré, localité productrice de coca,
dans le Chapare, où il dressait le bilan du
programme d'éradication de la coca et de la
lutte contre le trafic de drogue, avoir
"suspendu pour une durée indéfinie toutes
les activités de l'Agence anti-drogue
américaine (DEA, Drug Enforcement Administration) en
territoire bolivien", accusant "le
personnel de la DEA d'avoir soutenu le coup
d'Etat qui a échoué en Bolivie". En
septembre 2008 un soulèvement populaire avait
touché 5 départements les plus riches du pays
opposés à Evo Moralès qui prône un partage
des richesses avec les plus démunis, Santa Cruz,
Beni, Pando, Tarija et Chuquisaca où 19
personnes avaient trouvé la mort. Les
gouverneurs refusent que le gouvernement
prélève aux administrations locales 166
millions de dollars de recettes d'un impôt sur
les hydrocarbures qui leur était auparavant
reversé. Evo Moralès a indiqué que "des
agents de la DEA se sont livrés à l'espionnage
politique, ont financé des groupes délinquants
afin qu'ils s'attaquent la vie des responsables
du gouvernement, même à celle du
président". Le Département
d'Etat avait publié mardi 16 septembre
2008 son rapport annuel dans lequel il accuse la
Bolivie de ne pas prendre des mesures suffisantes
pour lutter contre le trafic de drogue. La Maison Blanche,
résidence officielle du président des
Etats-Unis d'Amérique, avait précisé
dans ce rapport que la Bolivie reste le 3e plus
grand producteur mondial de cocaïne et qu'elle
fait partie des Etats comme la Birmanie et le
Venezuela qui ont "clairement failli"
à leurs obligations dans la lutte contre le
trafic de drogue.
Mardi 11 novembre 2008 : Le
ministère de la Justice a officiellement
adressé lundi 10 novembre 2008 au Département
d'Etat américain une demande d'extradition de
l'ancien président, Gonzalo Sanchez de Lozada,
poursuivi dans son pays pour génocide après la
répression d'émeutes populaires qui avait fait
65 morts et plus de 500 blessés en 2003,
provoquant sa démission, et enrichissement
personnel et de 2 de ses ministres, Jorge
Berindoague, ancien ministre aux Hydrocarbures,
et Carlos Sanchez Berzain, ancien ministre de la
Défense, accusés de détournement de fonds
publics et de participation aux massacres
doctobre 2003.
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