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ARCHIVES AUTRICHE ANNEE 2003

Mardi 17 juin 2003 : Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a déploré lundi au cours d'une réunion portant sur le programme nucléaire civil de l'Iran que ce pays ait manqué à ses engagements en cachant certaines activités atomiques et certains matériaux dont il dispose. (NDLR. Washington soupçonne que ces activités sont liées au développement d'un programme nucléaire à but militaire). L'Iran est de ce fait en contravention avec les clauses de sauvegarde de l'AIEA. M. ElBaradei a demandé à Téhéran de signer le protocole additionnel au traité de non prolifération nucléaire qui permet à l'AIEA d'effectuer des visites impromptues sur tous les sites atomiques d'un pays qui l'a signé. Téhéran a répondu qu'il "étudiait avec une approche positive" cette demande.

Vendredi 18 juillet 2003 : Une bombe de 250 kg munie d'un détonateur datant de la Seconde Guerre Mondiale, découverte près la gare de la Salzbourg à 300 km à l'ouest de Vienne, a explosé jeudi alors que les artificiers tentaient de la désamorcer faisant 2 morts et un blessé grave. Plusieurs centaines de personnes avaient été évacuées sur un périmètre de 300 m. Le trafic ferroviaire avait été suspendu pendant quelques heures.

Mercredi 27 août 2003 : Le porte-parole de l'AIEA, dont le siège est à Vienne, a annoncé mardi que Téhéran étudie avec l'organisation la possibilité de la signature du protocole additionnel au traité de non prolifération nucléaire qui permet aux experts de l'AIEA d'effectuer des visites impromptues des sites nucléaires iraniens. ** Dans une interview à l'hebdomadaire allemand "Stern", le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a déclaré avoir "décelé sur un site iranien des traces d'uranium enrichi" utilisé pour la fabrication d'armement militaire.

Jeudi 4 septembre 2003 : Ouverture à Vienne du 3 au 5 septembre de la Conférence destinée à accélérer l'entrée en vigueur du Traité d'Interdiction complète des Essais nucléaires (TICE) qui ne peut entrer en vigueur que si les 44 Etats qui sont énumérés  dans son annexe 2  l'ont ratifié. Les états qui figurent dans cette annexe sont ceux qui possèdent des installations nucléaires. A ce jour, le traité a été signé par 168 pays et ratifié par 104 (dont la France, le Royaume Uni et la Fédération de Russie), ce qui permet à ce texte d'approcher l'universalité. Mais seulement 32 des 44 Etats de l'annexe 2 ont procédé à cette ratification. Les Etats Unis, la Chine, Israël, l'Egypte et l'Iran ont signé le traité mais ne l'ont pas ratifié. Des pays comme l'Inde, le Pakistan et la Corée du nord, figurant dans les pays de l'annexe 2, n'ont pas signé. Pour sa part, la France a ratifié le Traité le 6 avril 1998 et elle oeuvre depuis à la promotion de cet instrument, qui contribue au désarmement nucléaire dans le cadre d'un désarmement général et complet, ainsi qu'à la lutte contre la prolifération des armes de destruction massive. Plus de détails : le site de l'ONU sur le désarmement ; Commission Ampère en Belgique : la prolifération nucléaire.

Vendredi 5 septembre 2003 : Ouverture à Vienne les 4 et 5 septembre d'une Conférence sur le racisme, la xénophobie et la discrimination.

Mardi 9 septembre 2003 : Le conseil des gouverneurs de l'AIEA s'est ouvert lundi à Vienne pour tenter d'imposer à l'Iran un contrôle impromptu de ses installations nucléaires dans le cadre du protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire (TNP).

Samedi 13 septembre 2003 : L'ambassadeur d'Iran auprès l'AIEA (Agence Internationale pour l'Energie Atomique), Ali Akbar Salehi, a quitté vendredi après-midi la réunion de Vienne pour protester contre une résolution fixant un ultimatum à l'Iran au 31 octobre "pour prouver qu'il ne développe pas l'arme nucléaire". Il a menacé de revoir la coopération de son pays avec l'AIEA.

Mardi 16 septembre 2003 : Ouverture lundi à Vienne de la 47ème conférence générale de l'AIEA. L'ambassadeur du Japon, Yukio Takasu, a été élu lundi matin président de cette conférence. Il succède ainsi au Ministre indonésien pour la Recherche et la Technologie, Mr. Hatta Rajasa. Les discussions vont essentiellement porter sur l'Iran et son programme nucléaire.Cette conférence doit durer jusqu'à vendredi. Selon certains diplomates, les pays arabes devraient demander à l'AIEA de se pencher sur le programme nucléaire d'Israël, sur lequel l'AIEA ne s'est jamais prononcée alors que selon les experts Israël possède depuis longtemps l'arme nucléaire, et n'a pas signé le Traité de non prolifération nucléaire (TNP) au même titre que l'Inde, le Pakistan et Cuba. L'ambassadeur iranien à l'AIEA, Ali Akbar Salehi, dont le pays a reçu un ultimatum de l'organisation "pour prouver qu'il ne développe pas l'arme nucléaire", a indiqué : "Parmi ceux qui ont recherché et produit des armes nucléaires en dehors des cinq (puissances nucléaires reconnues: la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie), on pardonne le crime à Israël." Israël "est choyé au lieu d'être puni".

Mercredi 17 septembre 2003 : Le porte-parole de l'OPEP a annoncé qu'une invitation avait été envoyée à l'Irak pour sa prochaine réunion prévue le 24 septembre. La production pétrolière de l'Irak avait été exclue du système des quotas de production de l'OPEP après l'invasion du Koweit en 1990 et l'instauration de sanctions levées en mai dernier par les Nations-Unies.

Jeudi 18 septembre 2003 : Les 15 pays de la Ligue Arabe ont convenu de déposer auprès de l'AIEA, réunie à Vienne pour sa 47ème conférence générale, un projet de résolution visant à critiquer Israël pour son refus de signer le Traité de non prolifération nucléaire (TNP). Plus de détails : L'arsenal nucléaire d'Israël que n'ont jamais contrôlé ni l'ONU ni l'AIEA.

Mardi 23 septembre 2003 : L'AIEA a terminé vendredi son assemblée générale. Les pays arabes n'ont pu obtenir une résolution enjoignant Israël à signer le Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP). L'organisation a seulement convenu, par consensus, qu’une “zone dénucléarisée” soit établie au Proche-Orient mais sans faire mention de l’Etat hébreu. Gideon Frank, chef de la Commission de l’énergie atomique de l’Etat hébreu, a estimé pour sa part qu’Israël ne pouvait pas être condamné pour son refus de signer le TNP car “il n’a ni menacé l’un de ses voisins ni agi en contravention de ses engagements internationaux”.

Jeudi 25 septembre 2003 : L'Irak a été officiellement invitée à la réunion ministérielle de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) qui s'est ouverte mercredi à Vienne. Cette présence a toutefois un caractère symbolique car l'Irak est exclue du système des quotas de production de l'Organisation avec une production de brut limitée et irrégulière. Plusieurs pays, dont le Vénézuela, sont opposés à la présence de l'Irak au sein de l'OPEP et ne reconnaissent pas son gouvernement "sous dictature américaine". L'OPEP a décidé de réduire ses quotas de 900 000 barils par jour à partir du 1er novembre à la surprise générale des marchés boursiers.

Mercredi 12 novembre 2003 : Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les syndicats des chemins de fer ont appelé mardi à une grève nationale illimitée pour protester contre le projet du gouvernement visant à diviser la Compagnie autrichienne de chemins de fer (OeBB) en quatre activités différentes et à modifier le statut des personnels. Mesure qui permettra de faire économiser au groupe un milliard d'euros d'ici à 2010.

Vendredi 14 novembre 2003 : Le personnel de la Compagnie autrichienne de chemins de fer (OeBB) poursuit sa grève illimitée débutée mardi, la première depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, pour protester contre le projet de restructuration de la compagnie qui va abroger les avantages accordés aux employés. Ce mouvement touche les transports ferroviaires et également les services de bus. 1,2 millions de personnes empruntent chaque jour les bus et les trains pour se rendre à leur travail. Le ministre des Transports, Hubert Gorbach, a indiqué jeudi que le gouvernement "poursuivra fermement sa réforme sans se soucier de la durée de la grève". Le projet de réforme doit être discuter le 2 ou 3 décembre prochain.

Samedi 15 novembre 2003 : Les 47 000 cheminots ont mis fin vendredi à leur mouvement de grève nationale débuté mercredi après avoir trouvé un compromis avec le gouvernement.

Vendredi 21 novembre 2003 : Réunion à Vienne du Conseil des gouverneurs de l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique) afin de déterminer si l'Iran a violé le Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP). D'âpres discussions sont attendues, les Etats-Unis souhaitant faire adopter une résolution condamnant l'Iran alors que les pays européens parlent de "manquements".

Samedi 22 novembre 2003 : La réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique) qui devait se tenir vendredi à Vienne, et qui devait déterminer si l'Iran a violé ou non ses engagements du Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP), a été reportée à mercredi prochain en raison de profondes divergences entre les Etats-Unis et 3 pays européens. Washington estime en effet que Téhéran a violé pendant de nombreuses années le TNP et veut que le dossier soit transmis immédiatement devant le Conseil de Sécurité de l'ONU. Les Européens quant à eux parlent de "manquements que l'on peut pardonner si de vrais engagements sont pris pour l'avenir" au traité par l'Iran et optent pour la modération.

Jeudi 27 novembre 2003 : Les 35 gouverneurs de l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique) ont accepté à l'unanimité une résolution, présentée par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, qui "blâme Téhéran" sur son programme nucléaire, mais "ne prévoit pas dans l'immédiat de saisie du Conseil de sécurité de l'ONU". Le texte est toutefois assorti "d'un mécanisme de déclenchement" en cas de nouvelles violations. L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'AIEA, Kenneth Brill, a dénoncé cette décision : "Le Conseil a rejeté la politique de négation, d'atermoiement et de tromperie de l'Iran, et il a reconnu le comportement de non respect (du Traité de Non Prolifération) par l'Iran".
 
Lundi 1er décembre 2003 : Ouverture lundi à Vienne, et jusqu'au 5 décembre, de la 10ème session de la Conférence générale des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI).

Jeudi 4 décembre 2003 : Ouverture à Vienne d'une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour examiner une éventuelle poursuite de la réduction de la production de brut afin de maintenir les cours. Le ministre irakien du Pétrole, Ibrahim Mohammad Bahr Al Ouloum, est arrvié discrètement mardi à Vienne.

Mardi 9 décembre 2003 : Célébration à Vienne lundi du 50ème anniversaire de l'AIEA (Agence Internationale à l'Energie Atomique).

Vendredi 19 décembre 2003 : L'Iran a signé jeudi à Vienne au siège de l'AIEA, le protocole additionnel au Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP).



 


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