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- LES ARCHIVES 2008 DE
L'ARGENTINE
- Samedi 5 janvier 2008 : La
nouvelle présidente, Cristina Fernandez
de Kirchner,
femme du président sortant Nestor Kirchner, a
nommé par décret son médecin, Luis
Buonomo, au poste de Secrétaire d'Etat.
Mardi 26 février 2008 : L'ancien
président Fernando de la Rua a été
inculpé lundi 25 février 2008 de
corruption . Selon l'enquête, les
services secrets auraient versé à un
ancien fonctionnaire du Sénat 4,3
millions de dollars à partager entre
plusieurs parlementaires gouvernement a
payé des parlementaires pour faciliter
l'adoption d'une législation sur le
travail en 2000. Il risque une peine de 6
ans de prison.
Vendredi 21 mars 2008 : Alors
que les agriculteurs sont en grève
depuis près de 8 jours pour protester
contre la politique fiscale du
gouvernement, qui a notamment augmenté
les taxes à l'exportation de plusieurs
produits agricoles, dont le soja,
principale ressource du pays, et bloquent
depuis cette date une centaine de routes
et voies d'accès aux grandes villes,
l'Argentine est menacée, dès la semaine
prochaine, d'une pénurie de viande et de
lait.
Samedi 5 avril 2008 : En
grève depuis le 11 mars 2008 pour
protester contre la politique fiscale du
gouvernement, qui a notamment augmenté
les taxes à l'exportation de plusieurs
produits agricoles, dont le soja,
principale ressource du pays, et qui
avaient érigé depuis cette date des
barrages routiers qui a entièrement
paralysé l'approvisionnement du pays,
provoquant une pénurie alimentaire dans
les grandes villes, les agriculteurs ont
décidé de suspendre leur mouvement
après l'appel lancé par la présidente Cristina Fernandez
Kirchner qui a comparé les
récents événements à la grève des
fermiers qui avait précédé le coup
d'Etat de 1976 et ouvert la voie à 7 ans
de dictature militaire en Argentine.
Samedi 12 avril 2008 : La
flamme olympique est arrivée vendredi 11
avril 2008 à Buenos Aires. 1 500 membres
des garde-côtes, 1 200 policiers et 3
000 employés des services municipaux se
sont déployés sur litinéraire
qu'ont suivi les athlètes et
personnalités qui ont porté la flamme
pour éviter tout débordement. La flamme
est attendue ce week-end en Tanzanie, son
unique étape africaine, où la Kényane Wangari Maathai, Prix Nobel de la
Paix 2004, a renoncé
à la porter pour protester contre les
violations des droits de lhomme au
Tibet.
Samedi 19 avril 2008 : L'incendie
de près de 70 000 hectares de pâtures a
plongé jeudi 17 avril 2008 la capitale
Buenos Aires sous une épaisse fumée.
Les routes ont été fermées et les
aéroports totalement paralysés. Le
ministre de l'Intérieur, Florencio
Randazzo, a accusé les éleveurs de
bétail d'être à l'origine des
incendies et a promis qu'ils seraient
poursuivis par la justice.
Vendredi 17 octobre 2008 : Le
procès de l'ancien président, et actuel
sénateur de l'opposition, Carlos Menem ,
pour contrebande d'armes présumée avec
l'Equateur et la Croatie, s'est ouvert
jeudi 16 octobre 2008 à Buenos Aires en
l'absence du prévenu, âgé de 78 ans,
pour raisons de santé. Le procès
devrait durer 7 mois. 500 témoins seront
appelés à la barre. 16 autres
personnes, dont des anciens ministres,
figurent également parmi les accusés.
Carlos Menem avait
été inculpé samedi 8 septembre 2007
pour son implication présumée dans un
trafic d'armes vers la Croatie et
l'Equateur, pays alors sous embargo
international sur les ventes d'armes,
commis sous sa présidence de 1989 à
1999. Aujourd'hui sénateur, Carlos Menem
n'avait pas été arrêté en raison de
son immunité parlementaire, mais il lui
est interdit de quitter le pays. Son
passeport lui a été retiré. Le juge
avait également ordonné le gel des ses
avoirs à hauteur de 360 millions de
pesos (112 millions de dollars).
Samedi 8 novembre 2008 : Après
la décision du Foreign Office
(NDLR. Ministère britannique des
Affaires étrangères) de donner son
accord à une nouvelle Constitution pour
les îles Malouines, l'Argentine a
officiellement protesté jeudi 6 novembre
2008 estimant que cette décision
"constitue une violation flagrante
du mandat imposé par l'ONU" en ce
qui concerne le différend sur les
Malouines (Malvinas pour les Argentins et
Falklands pour les Britanniques).
L'Argentine se réfère à la résolution
505 du Conseil de sécurité de l'ONU,
qui demande aux 2 parties d'entamer des
négociations. L'Argentine considère que
les Malouines font partie de son
territoire, malgré une présence
britannique qui remonte à 1833. Une
guerre pour prendre le contrôle de cet
archipel de l'Atlantique Sud, la guerre des
Malouines, a opposé les 2
pays en 1982. Après un conflit qui a
fait 649 morts du côté argentin et 255
du côté britannique, les forces
argentines ont été vaincues et le
contrôle britannique sur l'archipel a
été rétabli. Cette nouvelle
constitution qui doit entrer en vigueur
le 1er janvier en remplacement de celle
de 1985, a été approuvée formellement
mercredi 5 novembre 2008 par la reine Elizabeth II.
Elle renforcera la démocratie locale
tout en permettant "au gouvernement
britannique de conserver suffisamment de
pouvoirs pour protéger les intérêts
britanniques" selon le Foreign
Office.
Samedi 29 novembre 2008 : L'ancien
président, Carlos Menem, au pouvoir de
1989 à 1999, a été officiellement
inculpé vendredi 28 novembre 2008 pour
avoir vendu illégalement de
l'artillerie, des missiles antichars, des
mortiers et des fusils à l'Equateur et
à la Croatie dans les années 90, en
violation des embargos internationaux sur
les armes. Il risque 12 ans de prison,
mais bénéficie de son immunité de
sénateur.
Samedi 20 décembre 2008 : L'ordre
de mise en liberté de l'ancien capitaine
de marine, Alfredo Astiz,
surnommé "l'ange blond de la
mort", et de 5 autres officiers,
accusés de crime contre l'humanité sous
la dictature, entre 1976 et 1983,
prononcé jeudi 18 décembre 2008 par la
Cour de cassation, a été suspendu
vendredi, le gouvernement ayant décidé
de faire appel de cette décision. La
Cour avait estimé que les 5 hommes
avaient passé 2 ans en prison sans
condamnation. Alfredo
Astiz est poursuivi pour l'enlèvement et
la disparition en 1977 de 2 religieuses
françaises et de dizaines de dissidents
politiques. La justice française l'a
condamné par contumace en 1990 à la
prison à vie pour le meurtre des
religieuses françaises. (Reproduction
interdite)
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