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LES ARCHIVES 2007 DE L'ARGENTINE

Vendredi 5 janvier 2007 : Alors que le pays célébrait mercredi 3 janvier 2007 174e anniversaire de l'occupation des îles par les Britanniques, le ministère des Affaires étrangères a réitéré sa volonté "de reprendre la contrôle des Iles Malouines, un objectif permanent et inaliénable". En avril 1982, la junte militaire alors au pouvoir avait envahi les Malouines. La Grande-Bretagne avait alors envoyé ses troupes. La guerre des Malouines qui s'est achevée le 14 juin 1982 a fait plus de 900 morts dont 655 Argentins, 255 soldats britanniques et 3 insulaires.

Mardi 9 janvier 2007 : Juan Ramon Morales, responsable de la police à la retraite, soupçonné d'avoir dirigé un escadron de la mort, Triple A, auquel des organisations de défense des droits de l'Homme attribuent la responsabilité de la mort d'au moins 1500 opposants de 1973 à 1976, pendant la dictature militaire, a été arrêté à son domicile de Buenos Aires et interrogé par un juge dans le cadre d'investigations sur les assassinats de dissidents durant la dictature.

Samedi 13 janvier 2007 : Un mandat d'arrêt international a été lancé contre l'ancienne présidente Isabel Martinez de Peron, qui vit en Espagne, dans le cadre d'une enquête sur des meurtres d'opposants en 1976 pendant la dictature militaire. Les procureurs pensent qu'Isabel Peron, la troisième épouse de l'ancien président Juan Domingo Peron, a signé 3 décrets qui ont autorisé des actes relevant du terrorisme d'Etat quand elle était au pouvoir, entre 1974 et 1976. Elle a été renversée par un coup d'Etat en mars 1976. D'après des chiffres officiels, plus de 11 000 personnes ont été tuées sous le régime militaire, mais des ONG estiment que le vrai bilan est plus proche des 30 000 morts.

Vendredi 26 janvier 2007 : Un second mandat d'arrêt international a été délivré jeudi 25 janvier 2007 à l'encontre de l'ancienne présidente, Isabel Martinez de Peron, au pouvoir de 1974 à 1976, dans le cadre de l'enquête sur les crimes commis par l'organisation d'extrême droite Triple A dans les années 1970. Cet avis lui a été notifié discrètement à Madrid en Espagne où elle réside. Isabel Peron a été assignée à résidence à son domicile espagnol le 12 janvier 2007 en vertu d'un premier mandat d'arrêt international lancé contre elle dans le cadre d'une enquête sur des meurtres d'opposants en 1976 pendant la dictature militaire. Les procureurs pensent qu'Isabel Peron, la troisième épouse de l'ancien président Juan Domingo Peron, a signé 3 décrets qui ont autorisé des actes relevant du terrorisme d'Etat quand elle était au pouvoir, entre 1974 et 1976. Elle a été renversée par un coup d'Etat en mars 1976. D'après des chiffres officiels, plus de 11 000 personnes ont été tuées sous le régime militaire, mais des ONG estiment que le vrai bilan est plus proche des 30 000 morts.

Mercredi 14 février 2007 : L'Argentine a envoyé une demande officielle d'extradition d'Isabel Martinez de Peron à l'Espagne dans le cadre d'une enquête sur la disparition d'un militant politique argentin. A la suite d'un mandat d'arrêt international lancé par la justice argentine, l'ancienne présidente argentine, Isabel Peron, avait été arrêtée vendredi 11 janvier 2007 à son domicile de Villanueva de la Canada, à l'ouest de Madrid dans le cadre d'une enquête sur des meurtres d'opposants en 1976 pendant la dictature militaire. Les procureurs pensent qu'Isabel Peron, la troisième épouse de l'ancien président Juan Domingo Peron, a signé 3 décrets qui ont autorisé des actes relevant du terrorisme d'Etat quand elle était au pouvoir, entre 1974 et 1976. Elle a été renversée par un coup d'Etat en mars 1976. D'après des chiffres officiels, plus de 11 000 personnes ont été tuées sous le régime militaire, mais des ONG estiment que le vrai bilan est plus proche des 30 000 morts. Elle avait été remise en liberté provisoire par le juge Juan del Olmo, de l'Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, qui a suivi l'avis du procureur. Un second mandat d'arrêt international a été délivré jeudi 25 janvier 2007 à l'encontre d'Isabel Peron, au pouvoir de 1974 à 1976, dans le cadre de l'enquête sur les crimes commis par l'organisation d'extrême droite Triple A dans les années 1970. Cet avis lui a été notifié discrètement à Madrid en Espagne où elle réside.

Vendredi 9 mars 2007 :Un mandat d'arrêt a été lancé jeudi 8 mars 2007 par un juge argentin à l'encontre de l'ancien chef militaire, Reynaldo Bignone, 78 ans, dernier président de la dictature militaire, pour la disparition d'opposants et d'abus des droits de l'homme sous la dictature militaire de 1976 à 1983.

Mercredi 28 mars 2007 : Le ministre des Affaires étrangères Jorge Taiana a annoncé mardi 27 mars 2007 l'annulation de l'accord de recherche et d'exploitation pétrolière conclu avec la Grande-Bretagne dans l'Atlantique Sud, autour des Iles Malouines (ou Falklands). L'Argentine revendique toujours sa souveraineté sur les Iles Malouines. La guerre des Malouines a opposé l'Argentine et la Grande-Bretagne. Elle a débuté le 2 avril 1982 et s'est achevée le 14 juin 1982, après 74 jours d'intenses combats qui ont fait près de 650 morts parmi les troupes argentines qui ont perdu la bataille.

Lundi 02 avril 2007 : Les pluies diluviennes qui s'abattent depuis plus de 5 jours sur les provinces du nord-est du pays ont provoqué des inondations qui ont causé la mort de 7 personnes. Près de 40 000 autres ont dû quitter leur habitation.

Mardi 03 avril 2007 : Lors d'une cérémonie commémorant le débarquement des troupes argentines sur les Iles des Malouines (ou Iles Falklands pour les Britanniques), le vice-président Daniel Scioli a réclamé, lundi 2 avril 2007, à Ushuaia, dans le sud du pays, la restitution des Iles Malouines, colonie britannique depuis 1833, et dont l'Argentine revendique la souveraineté. Le président Nestor Kirchner n'a pas assister à cette cérémonie.

Jeudi 26 avril 2007 : La Chambre fédérale pénale de Buenos Aires a déclaré non conformes à la Constitution argentine les grâces dont ont bénéficié 5 anciens chefs de la dictature militaire, dont 3 sont aujourd'hui décédés : Roberto Viola, Armando Lambruschini et Ramon Agostini. 2 des principaux anciens dictateurs militaires, l'ancien général Jorge Rafael Videla et l'ancien amiral Emilio Massera, voient ainsi la grâce que leur avait accordée par décret, en 1989 et 1990, l'ancien président Carlos Menem, annulée. Les condamnations à la prison à vie prononcées en 1985 sont de nouveau valables. Jorge Videla et Emilio Massera pourront faire appel de la décision de la Chambre fédérale. La Cour suprême d'Argentine avait déjà abrogé en juin 2005 les lois d'amnistie qui avaient bénéficié aux militaires coupables d'atteintes aux droits de l'homme sous la dictature. Selon les organisations humanitaires, 30 000 personnes auraient disparu durant la dictature militaire de Jorge Rafael Videla (1976-1983). Plus de détails : Soupçon d'adoption illégale sous la dictature argentine ; Disparitions et exécutions sommaires par la Commission des Droits de l'Homme ; Les Mères de la Place de Mai (en espagnol).

Lundi 30 avril 2007 :
Plus de 100 000 Argentins, selon la police, 130 000, selon les organisateurs, ont manifesté dimanche 29 avril 2007, essentiellement des écologistes et des habitants de la ville frontalière de Gualeguaychu, dans la province d'Entre Rios située à environ 230 kilomètres au nord de Buenos Aires, située en face de la localité uruguayenne de Fray Bentos, site de l'usine, contre la construction d'une usine de cellulose par le groupe finlandais Botnia en Uruguay. Considérée comme polluante par les Argentins, l'usine incriminée a été construite par le groupe finlandais Botnia dans le port fluvial de Fray Bentos, à 300 kilomètres au nord-ouest de Montevideo, pour 1,1 milliard de dollars. Regroupés au sein de l'"Assemblée de Gualeguaychu", du nom de la ville argentine située de l'autre côté du fleuve, les militants écologistes ont déjà organisé des barrages sur les ponts routiers reliant les 2 pays. Le gouverneur adjoint de la province d'Entre Rios, Guillermo Guastavino, a qualifié la marche d'"événement historique dans la lutte pour la défense de l'environnement et de la vie". Plusieurs procédures ont été lancées devant la Cour internationale de Justice de La Haye au Pays-Bas, entre le gouvernement argentin qui soutient les écologistes et l'Uruguay qui affirme, sur la base de 4 rapports internationaux, que la pollution sera minime.

Mercredi 2 mai 2007 :
L'association des Mères de la Place de Mai (Asociación Madres de la Plaza de Mayo) a commémoré lundi 30 avril 2007 le 30e anniversaire de sa création en organisant à Buenos Aires la capitale un concert en plein air et en se rassemblant devant le palais présidentiel et du gouvernement. Toutes les semaines depuis le 30 avril 2007, ces femmes se réunissent devant le siège du gouvernement pour demander des informations sur leur mari, fils, frère, disparus sous la dictature.

Lundi 4 juin 2007 : 2,5 millions d'électeurs de la capitale Buenos Aires se sont rendus aux urnes dimanche 3 juin 2007 pour élire leur maire. 19 candidats sont en lice. Les 3 favoris, selon les sondages, seraient le magnat de droite Mauricio Macri, 48 ans, président du plus prestigieux club de football du pays, Boca Juniors, opposé à l'actuel ministre de l'Education, Daniel Filmus, 51 ans, intronisé par le président Nestor Kirchner, dont le mandat s'achève en novembre 2007 ainsi que le maire sortant, Jorge Telerman, 51 ans. Selon ces mêmes sondages, les 2 candidats ne parviendraient pas à recueillir les 50 % des voix nécessaires pour être élus dès le premier tour.

Mardi 5 juin 2007 : Selon les premiers résultats des élections municipales qui se sont déroulées dimanche 3 juin 2007 pour élire le maire de Buenos Aires, le candidat de droite, Mauricio Macri, 48 ans, président du plus prestigieux club de football du pays, Boca Juniors, aurait recueilli près de 45,72 % des voix. Il sera opposé le 24 juin 2007, lors du second tour, au ministre de l'Education, Daniel Filmus, 51 ans, intronisé par le président Nestor Kirchner.

Lundi 25 juin 2007 : Arrivé en tête du premier tour des élections municipales qui se sont tenues le 3 juin 2007, le magnat de droite Mauricio Macri, 48 ans, président du plus prestigieux club de football du pays, Boca Juniors, aurait remporté le second tour de l'élection de ce dimanche 24 juin 2007 avec plus de 60 % des voix, selon les sondages à la sortie des urnes et annoncé par les télévisions du pays. Surnommé le "Berlusconi argentin", il était opposé à l'actuel ministre de l'Education, Daniel Filmus, 51 ans, intronisé par le président Nestor Kirchner.

Mardi 3 juillet 2007 : L'épouse du président Nestor Kirchner, la sénatrice et avocate, Cristina Fernandez Kirchner, 54 ans, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle qui se tiendra le 28 octobre 2007 à la place de son mari, qui n'a pas précisé les raisons de son désistement.

Mardi 10 juillet 2007 : Selon la presse, un sac contenant près de 60 000 dollars a été retrouvé la semaine dernière dans les toilettes du bureau de la ministre de l'Economie, Felisa Miceli, qui assure "n'avoir commis aucun délit" et que "cet argent était destiné à acheter un appartement à Buenos Aires". Elle ajoute qu'il "s'agit d'une machination montée pour me nuire" et que l'on "cherchait à mettre la main sur le ministère de l'Economie". Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine des fonds.

Samedi 14 juillet 2007 : La Cour suprême a annulé vendredi 13 juillet 2007 la grâce accordée en 1989 et 1990 par l'ancien président Carlos Menem à l'ancien général Santiago Omar Riveros, qui pourra être jugé des faits d'enlèvements, de torture et d'assassinats commis à l'encontre de dissidents au cours de la "sale guerre" ainsi qu'à d'autres militaires de haut rang.

Mardi 17 juillet 2007 : La ministre de l'Economie Felisa Miceli a présenté lundi 16 juillet 2007 sa démission, à la suite de la demande de l'ouverture d'une enquête par la justice après la découverte d'un sac contenant près de 60 000 dollars dans les toilettes de son bureau.

Lundi 10 septembre 2007 : L'ancien président Carlos Menem (76 ans) a été inculpé samedi 8 septembre 2007 pour son implication présumée dans un trafic d'armes vers la Croatie et l'Equateur, pays alors sous embargo international sur les ventes d'armes, commis sous sa présidence de 1989 à 1999. Aujourd'hui sénateur, Carlos Menem n'a pas été arrêté en raison de son immunité parlementaire, mais il lui est interdit de quitter le pays. Son passeport lui a été retiré. Le juge a également ordonné le gel des ses avoirs à hauteur de 360 millions de pesos (112 millions de dollars).

Jeudi 11 octobre 2007 : L'ancien aumônier de police Christian von Wernich, premier prêtre catholique accusé de crimes pendant la dictature en Argentine, a été condamné mardi 9 octobre 2007 à la prison à perpétuité. Il était accusé d'avoir été un "coparticipant", avec la police, à 7 meurtres, 31 cas de torture et 42 enlèvements sous le régime militaire de 1976 à 1983.

Samedi 27 octobre 2007 : Les électeurs sont appelés aux urnes dimanche 28 octobre 2007 pour élire leur président. La sénatrice Cristina Fernandez de Kirchner, 54 ans, épouse du président sortant, Nestor Kirchner, est donnée favorite du scrutin. Elle est opposée à la député libérale chrétienne, Elisa Carrio. Pour être élu au premier tour, le candidat doit recueillir 45 % des voix ou 40 % avec un écart de 10 % minimum.

Lundi 29 octobre 2007 : Cristina Fernandez de Kirchner, épouse du président sortant Nestor Kirchner, a été élue dès le premier tour, dimanche 28 octobre 2007, présidente d'Argentine pour un mandat de 4 ans.

Lundi 5 novembre 2007 : Un incendie s'est déclaré dimanche 4 novembre 2007 dans une prison de haute sécurité dans la province de Santiago del Estero, dans le centre du pays faisant au moins 29 morts parmi les détenus. 10 autres ont été hospitalisés.

Mardi 11 décembre 2007 : Cristina Fernandez de Kirchner, 54 ans, épouse du président sortant Nestor Kirchner, élue dés le premier tour, dimanche 28 octobre 2007, présidente d'Argentine pour un mandat de 4 ans, a prêté serment lundi 10 décembre 2007 devant les deux chambres réunies du Congrès. ** La Banque du Sud, l'anti-FMI pour les pays d'Amérique du Sud, a été inaugurée dimanche 9 décembre 2007 à Buenos Aires. Elle aura son siège à Caracas au Vénézuela. Dans son discours d'ouverture, Hugo Chavez, à l'origine de cette initiative, a déclaré : "Le FMI est une malédiction avec ses politiques qui ont apporté la faim, la misère et la violence à nos peuples". Les chefs d’Etats du Venezuela, du Brésil, de la Bolivie, de l’Equateur, de l’Argentine, de l’Uruguay et du Paraguay ont paraphé les documents fondateurs. La première mesure de cette Banque sera de créer une monnaie commune en lieu et place du dollar américain. Cette banque régionale, dotée d’un capital de 7 milliards de dollars, aidera à financer des projets de développement dans la région.

Vendredi 28 décembre 2007 : La nouvelle présidente argentine Cristina Fernandez a nommé mercredi 26 décembre 2007 son mari et président sortant, Nestor Kirchner comme envoyé spécial afin d'aider à la libération des otages retenus par les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Le président du Vénézuela, Hugo Chavez, avait proposé au président colombien Alvaro Uribe la création d'une délégation internationale pour récupérer les otages.



 


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