SOMMAIRE

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ANNEE 2000

 
Mardi 4 janvier 2000 : Le président Weizman est mis en cause dans un scandale. Il aurait reçu en don d'importantes sommes en espèces (environ 500 000 dollars) d'un richissime homme d'affaires français présenté comme un ami très proche. Plusieurs journaux israéliens lui demandent de démissionner.
 
Mercredi 5 janvier 2000 : CISJORDANIE : Après 6 semaines de retard les Israéliens ont transféré 5 % de nouveaux secteurs de la Cisjordanie aux Palestiniens. ETATS-UNIS : En Virginie, au 2ème jour des négociations israélo-syriennes, les deux délégations ont accepté de se parler directement.

Vendredi 7 janvier 2000 : Le président russe Boris Eltsine est venu assister à la messe de Noël à Béthléem où il a été accueilli par le président Arafat.

Lundi 10 janvier 2000 : Les colons juifs du plateau du Golan, composé de 33 localités israéliennes se mobilisent contre tout retrait israélien. Une manifestation a eu lieu ce soir à Tel Aviv.

Mardi 11 janvier 2000 : 2 ministres du cabinet israélien menacent de démissionner si un accord avec la Syrie prévoit la restitution du Golan.

Lundi 17 janvier 2000 : La 3ème session de négociations israélo-syriennes a été reportée sine die. Damas a fixé ses conditions et impose un retour aux frontières de 1967 avant toute reprise de négociations. ** Un attentat à la bombe à Hadera a fait ce matin 21 blessés. Il a été revendiqué par un groupe inconnu.

Mardi 18 janvier 2000 : Le premier ministre Barak s'est entretenu avec le président Arafat pour arriver à un accord final sur le statut des territoires palestiniens au plus vite. Les colons juifs ont envoyé une lettre à l'ambassade de Syrie à Washington par laquelle ils précisaient que M. Barak n'avait aucun mandat pour céder le Golan et qu'en cas d'accord, celui-ci serait désavoué par l'opinion publique.

Mercredi 19 janvier 2000 : Israël a rejeté les conditions demandées par la Syrie et précise qu'Israël ne s'est jamais soumis au principe des conditions préalables avant quelque négociation et ne le fera jamais.

Jeudi 20 janvier 2000 : Une enquête criminelle à l'encontre du président Weizman a été diligentée suite à un scandale de pots-de-vin révélé par la presse qui lui demande de démissionner.

Mardi 25 janvier 2000 : A Jérusalem, le ministre de la justice a indiqué qu'Israël rappellerait son ambassadeur en Autriche si l'extrême-droite entrait au gouvernement. Le chancelier allemand a appelé l'Europe à "s'organiser contre le nazisme en harmonisant les législations nationales contre les partis d'extrême-droite".

Jeudi 27 Janvier 2000 : Ouverture d'une enquête judiciaire sur le financement de la campagne électorale de la coalition du premier ministre Barak et de 5 autres partis après un rapport du contrôleur de l'Etat. M. Barak aurait dépassé les fonds autorisés par des méthodes douteuses.

Lundi 31 janvier 2000 : Ouverture à Moscou de négociations multilatérales sur le Proche-Orient sous la président de Madeleine Albright. 12 pays concernés par le conflit israélo-arabe vont tenter de trouver des points d'entente pour aboutir à la paix. ** israël a suspendu ses négociations avec la syrie après la mort ce matin de 3 soldats israéliens au Liban sud tués par le Hezbollah. Ehud Barak accuse la Syrie de faciliter l'approvisionnement et la liberté de mouvement des membres du Hezbollah.

Jeudi 3 février 2000 : Le premier ministre israélien Ehud Barak et le président palestinien Arafat n'ont pas pu se mettre d'accord sur les cartes d'un prochain retrait militaire israélien en Cisjordanie.

Vendredi 4 février 2000 : AUTRICHE : Des milliers de manifestants sont venus huer, à Vienne, le nouveau chancelier Wolfgang Schlüssel qui a prêté serment aujourd'hui. La moitié de son gouvernement est composé de ministres du parti d'extrême-droite. Israël a immédiatement rappelé son ambassadeur. Les 14 pays de l'Union européenne ont gelé leurs relations bilatérales avec l'Autriche.

Lundi 7 février 2000 : SUD LIBAN : Le Hezbollah a attaqué hier à l'explosif l'armée israélienne dans la zone occupée faisant un mort et 6 blessés. Le premier ministre Ehud Barak a annoncé qu'"Israël va riposter à toute attaque en provenance du Liban Sud. S'il s'agit du Hezbollah, nous attaquerons le Hezbollah".

Mardi 8 février 2000 : Israël menace le Liban d'attaques plus importantes si les populations israéliennes sont encore la cible du Hezbollah et dit ne plus respecter dans ses actions militaires au Liban Sud l'accord de 1996 sur la protection des civils à la frontière avec le Liban.

Jeudi 10 février 2000 : 77,8 % de la population se dit favorable au retrait de l'armée de la zone occupée du Liban Sud avec ou sans accord négocié. Des officiers sont également favorables à un retrait. ** A Tel Aviv, le président Weizman a été entendu par la police dans le cadre de l'enquête pour fraude fiscale et corruption. Edouard Saroussi, un homme d'affaires français, est impliqué dans ce scandale. Il a été entendu par la police de Zurich en présence d'enquêteurs israéliens.

Vendredi 11 février 2000 : SUD LIBAN : La tension monte. Un soldat israélien a été tué après une attaque du Hezbollah. L'armée israélienne a riposté. Ehud Barak a retiré sa délégation de la session du comité international de surveillance du cessez-le-feu et somme la Syrie de mettre un terme aux actions du Hezbollah.

Lundi 14 février 2000 : VATICAN : Yasser Arafat est attendu demain pour la signature d'un accord juridique qui fixe la présence de l'Eglise catholique dans les territoires palestiniens.

Mardi 15 février 2000 : VATICAN : Yasser Arafat a signé avec le Vatican un accord historique qui officialise la présence de l'Eglise catholique dans les territoires autonomes palestiniens y compris à Jérusalem. Un statut spécial est demandé pour la ville sainte "qui serait internationalement garanti et qui préserverait la liberté de religion et de conscience, l'égalité des trois religions monothéistes et le libre-accès aux lieux saints". Israël a immédiatement jugé cet accord inacceptable rappelant que "Jérusalem est la capitale unifiée d'Israël et qu'aucune déclaration ou accord ne pourra changer ce fait" accusant Yasser Arafat de violer l'accord d'autonomie.

Jeudi 17 février 2000 : LIBAN : et les pays arabes demandent aux Etats-Unis de faire pression sur Israël pour cesser les raids au Liban sud. Cette protestation provient de la décision d'Israël de former un cabinet de trois personnes dirigé par le premier ministre Barak qui autorisera ou non le bombardement d'infrastructures civiles au Liban en représailles aux attaques du Hezbollah. Jusqu'alors ces opérations nécessitaient l'approbation de l'ensemble du gouvernement israélien. Israël viole ainsi l'accord d'avril 1996 qui interdit les attaques de zones civiles. 2000 étudiants ont manifesté à Beyrouth et se sont violemment opposés aux forces de l'ordre lorsque certains étudiants ont voulu prendre d'assaut l'ambassade américaine.

Vendredi 18 février 2000 : JORDANIE : Le roi Abdallah II reporte sine die une visite très attendue en Israël en signe de mécontentement contre la politique d'Israël au Liban Sud.

Jeudi 24 février 2000 : En visite officielle, le premier ministre français Jospin a dénoncé "les actions terroristes du Hezbollah" et provoque une crise diplomatique.

Vendredi 25 février 2000 : La petite phrase de L. Jospin qui qualifie de "terroriste" le Hezbollah provoque un grave incident diplomatique. Le Liban précise que le Hezbollah est considéré comme un groupe de résistance à l'envahisseur israélien.

Samedi 26 février 2000 : GAZA : Lionel Jospin a écourté sa visite à Gaza. Ce matin il a été la cible de lancers de pierres de manifestants palestiniens qui n'ont pas accepté ses déclarations sur le Hezbollah. Il annule sa visite d'un camp de réfugiés et sa conférence de presse finale. Plusieurs pays arabes ont demandé des éclaircissements sur les déclarations de M. Jospin. En Syrie l'ambassadeur de France a été convoqué par le ministre syrien des affaires étrangères. Le président Chirac a demandé à son premier ministre de le rencontrer dès son retour. Les déclarations de L. Jospin vont à l'encontre de la politique française au Proche-Orient.

Lundi 28 février 2000 : LIBAN : Pour la première fois depuis la crise de Suez en 1956, 5000 Libanais sont descendus dans les rues pour protester contre les propos de L. Jospin.

Jeudi 2 mars 2000 : Revers politique pour E. Barak. Le parlement a adopté hier en première lecteur, avec 60 voix pour, 53 contre, un projet de loi du Likoud qui vise à instaurer une majorité élargie pour tout référendum sur un accord de paix avec la Syrie et la restitution du Golan. En clair, l'approbation par la majorité absolue des électeurs inscrits et non pas simplement des votants. Toute personne qui ne votera pas aura en fait voté contre l'accord de paix.

Vendredi 3 mars 200 : La Télévision Nationale affirme ce soir qu'un projet d'accord de paix entre Israël et la Syrie incluant le Liban sera finalisé et présenté d'ici 4 à 5 semaines au parlement et à la population sans donner plus de détails.

Mardi 7 mars 2000 : Israël a annoncé dimanche sa décision de retirer ses troupes du Liban sud d'ici juillet avec ou sans accord avec Beyrouth et Damas.

Mercredi 8 mars 2000 : Le ministre des transports publics a annoncé qu'il se "mettait en congé" de ses fonctions. Y. Modekhaï fait l'objet d'une enquête pour agression sexuelles contre l'une de ses employées.

Samedi 11 mars 2000 : LIBAN SUD : Un important trafic de passeports et de visas canadiens a été découvert. Le gouvernement canadien se dit "informé et exercer la plus grande vigilance". Les faux documents sont vendus jusqu'à 3000 $ à des miliciens libanais qui ont combattu aux côtés de l'armée israélienne et qui cherchent maintenant un pays d'accueil. Ces 2000 miliciens vont se retrouver sans protection après le prochain retrait israélien du pays. En effet Israël refuse de leur accorder l'asile politique et le gouvernement libanais souhaite les juger les rendant responsables des souffrances infligées aux civils et aux détenus des prisons où la torture est pratique courante selon Amnesty International.

Lundi 13 mars 2000 : LIBAN : Israël a lancé 20 missiles sur les zones contrôlées par la Syrie contre des organisations palestiniennes basées à Damas hostiles au processus de paix.

Mardi 14 mars 2000 : Le Hamas demande au Pape de condamner l'occupation israélienne de Jérusalem lors de son voyage en Terre sainte la semaine prochaine.

Mercredi 15 mars 2000 : Le premier ministre Barak cède aux pressions de la droite et renonce à inclure la localité d'Anata proche de Jérusalem dans un futur retrait israélien de Cisjordanie.

Jeudi 16 mars 2000 : Les services de sécurité palestiniens ont arrêté à Naplouse 2 activistes du Hamas.

Mardi 21 mars 2000 : Visite historique du Pape, la première 36 ans après Paul VI. 17 000 policiers et militaires sont déployés pour assurer la sécurité. ** Israël a procédé au retrait (avec 2 mois de retard) de 6,1 % de la Cisjordanie, conformément à l'accord de Wye Plantation. ** Reprise à Washington des négociations israélo-palestiniennes sur le statut final des territoires de Cisjordanie.

Mercredi 22 mars 2000 : CISJORDANIE : Le Pape a célébré une messe devant l'Eglise de la Nativité à Béthléem. Il a renouvelé son souhait de voir le conflit israélo-palestinien résolu "sur la base des lois internationales, résolutions et déclarations des Nations-Unies". Il a visité un camp de réfugiés où, après sa visite, des heurts entre des jeunes et la police, qu'ils jugeaient trop violente durant la visite du Pape, ont éclaté.

Vendredi 24 mars 2000 : Le Pape a célébré une messe en Galilée devant 50 000 jeunes au Mont des Béatitudes. Il a rencontré brièvement le premier ministre israélien qui a déclaré que "cette visite constituerait une étape majeurs sur la voie de la réconciliation entre l'Eglise catholique et les Juifs".

Lundi 27 mars 2000 : Hier devant le Mur des Lamentations, le Pape a demandé pardon à Dieu pour les souffrances infligées aux Juifs par les Chrétiens au cours de l'histoire. Les plus hautes autorités juives ont estimé que le Pape avait répondu à leurs attentes.

Mardi 28 mars 2000 : Une enquête vient d'être ouverte à l'encontre de l'un des plus puissants personnages du pays, le rabin Ovadia Youssef. Il a qualifié le ministre de l'Education nationale de "Satan dont la mémoire devrait être effacée", de "raciste" et de "pharaon".

Jeudi 30 mars 2000 : GAZA : 30 personnes ont été blessées lors d'affrontements avec l'armée israélienne lors de la Journée de la Terre qui commémore la confiscation des terres arabes par Israël en 1976. ISRAEL : Un million d'Arabes sont en grève générale pour célébrer la Journée de la Terre. 6 Arabes avaient été tués en 1976.

Mardi 4 avril 2000 : Le secrétaire d'état américain à la défense a mis en garde Israël sur les risques encourus suite à la vente d'appareils de détection et d'alerte Awacs à la Chine notamment vis-à-vis de Taïwan.

Mercredi 5 avril 2000 : Le secrétaire général de l'ONU a annoncé que le retrait israélien du Liban Sud s'effectuera en une seule fois à la fin juillet.

Jeudi 6 avril 2000 : La police n'a pas pu recommander l'inculpation du président Weizman pour corruption faute de preuves. Le président israélien est accusé d'avoir reçu quelques centaines de milliers de dollars de pots-de-vin d'un magnat français du textile, Edouard Sarousi.

Samedi 15 avril 2000 : Au 3ème jour de la visite du président chinois Zemin, Israël reste décidé à vendre un avion de type Awacs à la Chine malgré les pressions américaines.

Lundi 17 avril 2000 : Le premier ministre tente de trouver un barrage juridique pour conserver en prison un maximum de détenus administratifs libanais. ** Le ministre des transports, Y Mordehaï sera poursuivi pour harcèlement sexuel sur les recommandations de la police.

Mercredi 19 avril 2000 : Libération sur injonction de la Cour suprême de 13 prisonniers libanais détenus depuis 10 ans comme monnaie d'échange. Jeudi 4 mai 200 : Les pourparlers sont au point mort après la présentation par Israël d'une carte de la future entité palestinienne rejetée auusitôt par la délégation palestinienne

Mardi 9 mai 2000 : La Ligue Arabe suspend sa participation aux conférences multilatérales dans le cadre du processus de paix au Proche-Orient pour protester contre les frappes israéliennes sur les infrastructures libanaises la semaine dernière.

Mercredi 10 mai 2000 : alors que les Israéliens célébraient le 52ème anniversaire de la création de l'état juif, des affrontements entre l'armée et des manifestants palestiniens en Cisjordanie, à Béthléem et près de Naplouse, ont fait 6 blessés. Dans la bande de Gaza, les Palestiniens manifestaient leur soutien aux 1600 détenus palestiniens encore incarcérés dans les prisons israéliennes.

Lundi 15 mai 2000 : Des policiers palestiniens ont ouvert le feu sur des militaires israéliens lors de l'anniversaire de la création de l'état d'Israël. Des émeutes ont éclaté à Gaza et en Cisjordanie faisant 3 morts et 300 blessés. Les manifestants se sont dits excédés par la lenteur des négociations de paix. ** Le gouvernement a voté par 15 voix pour et 6 contre le transfert de 3 localités proches de Jérusalem dont Abou Dis à l'Autorité Nationale Palestinienne.

Mercredi 17 mai 2000 : Alors que l'émissaire américain Denis Ross a repris sa mission rencontrant Yasser Arafat à Ramallah et plus tard le premier ministre israélien, de nouveaux affrontements violents ont eu lieu.

Vendredi 19 mai 2000 : Lors d'une manifestation de solidarité à Gaza pour les Palestiniens emprisonnés par Israël, des violents affrontements ont fait une cinquantaine de blessés.

Mercredi 24 mai 2000 : Après le retrait rapide de l'armée israélienne du Liban sud, qui a provoqué un exode massif de centaine de milliers de miliciens de l'ALS le premier ministre Barak avertit le Liban et la Syrie que "toute attaque contre Israël en provenance du territoire libanais sera considérée comme un acte de guerre". LIBAN SUD : L'armée israélienne a fermé son dernier point de passage mettant fin à 22 ans d'occupation.

Vendredi 26 mai 2000 : L'ex-ministre de la défense Ariel Sharon a vivement critiqué hier Ehud Barak "pour la façon dont les forces israéliennes ont quitté le Liban sud". ** Le ministre des transports et vice premier ministre Y Mordhekaï a été officiellement inculpé d'agression sexuelle.

Samedi 27 mai 2000 : Selon la radio publique israélienne le président Weizman a informé le premier ministre Barak de son intention de démissionner d'ici 6 semaines.

Lundi 29 mai 2000 : Selon un responsable le gouvernement n'a toujours pas réglé des factures d'un montant de 70 millions de francs suite à l'organisation du voyage du Pape en Terre Sainte.

Mardi 30 mai 2000 : Les Etats-Unis ont débloqué 50 millions de $ d'aide militaire pour permettre à Israël de renforcer sa sécurité à la frontière avec le Liban.

Jeudi 1er juin 2000 : Reprise des négociations israélo-palestiniennes interrompues le 21 mai à cause d'une vague de violence.

Mardi 13 juin 2000 : Le conseil d'état de la Torah ordonne aux 4 ministres du parti Shass de quitter la coalition gouvernementale. Ehud Barak n'aura plus de majorité au parlement.

Mercredi 14 juin 2000 : Les 4 ministres du parti orthodoxe Shass ont démissionné.

Jeudi 15 juin 2000 : Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé que des soldats israéliens avaient tiré par erreur sur des civils libanais et des soldats de l'ONU à la frontière israélo-libanaise.

Vendredi 16 juin 2000 : LIBAN : Les Casques Bleus de l'ONU ont vérifié tous les points de la frontière afin de confirmer le départ des troupes israéliennes.

Samedi 17 juin 2000 : Le Conseil de sécurité de l'ONU retarde l'adoption du constat de retrait de l'armée israélienne, Beyrouth soutenant que Tsahal occupe encore des positions sur son territoire.

Lundi 19 juin 2000 : LIBAN : Le secrétaire général de l'ONU est arrivé à Beyrouth. Les autorités estiment que le retrait israélien n'est pas complet et s'opposent au déploiement de Casques Bleus. Le Hezbollah a promis de reprendre ses attaques si Israël ne quitte pas la "plus petite parcelle du sol libanais encore occupé".

Mercredi 21 juin 2000 : Les 4 ministres et 3 vice-ministre du parti Shass ont donné leur démission. Le parti Shass demande au gouvernement de renforcer ses institutions scolaires et talmuldiques et de légaliser ses radios pirates.

Vendredi 23 juin 2000 : SYRIE : Le ministre des affaires étrangères s'est dit prêt à reprendre des négociations avec Israël à n'importe quel moment sur la base d'un retrait israélien total du Golan. LIBAN : La FINUL a décidé d'établir des rapports hebdomadaires à partir de dimanche sur d'éventuelles violations de la "ligne bleue" tracée par l'ONU après le retrait israélien.

Lundi 26 juin 2000 : Un charnier de 52 prisonniers de guerre égyptiens exécutés par l'armée israélienne durant la guerre éclair de 1967 a été découvert sur le mont Sinaï. Les autorités égyptiennes n'ont pas encore réagi à cette découverte. Rappelons que l'Egypte est le premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël. CISJORDANIE : L'émissaire américain, D. Ross, et Y. Arafat ont entamé une série de discussions à la veille de l'arrivée du secrétaire d'état américain pour mettre d'accord Israéliens et Palestiniens sur la tenue d'un sommet tripartite Arafat/Barak/Clinton le mois prochain à Washington.

Mercredi 28 juin 2000 : CISJORDANIE : M. Albright a rencontré le président Arafat qui exige avant toute négociation le respect par les Israëliens des résolutions 242 et 338 du Conseil de Sécurité de l'ONU qui obligent Israël de se retirer de toutes les terres occupées et en particulier de Jérusalem est. TAP : Le président du Conseil National Palestinien annonce qu'un état palestinien indépendant sera proclamé le 13 septembre qu'un accord de paix soit signé ou non avec les Israéliens.

Samedi 1er juillet 2000 : Israël s'est plaint à l'ONU : le Liban n'aurait toujours pas déployé ses troupes dans le sud du pays violant la résolution 425.

Lundi 3 juillet : Le parlement doit se prononcer sur un projet de loi visant à exempter de service militaire les étudiants du séminaire orthodoxe, Ardelines, qui, depuis la création de l'état d'Israël, ne font pas leur service militaire obligatoire et vivent des fonds publics à l'étude de la Torah.CISJORDANIE : le conseil central de l'organisation de la liberation de la Palestine a ratifié la decision de proclamer un état palestinien pour le 13 septembre prochain.

Vendredi 7 juillet 2000 : A l'approche du sommet de Camp David, le premier ministre Barak fait un geste et s'engage à liberer quelques dizaines de prisonniers palestiniens et à transférer à l'autorité palestinienne 3 localités arabes limitrophes de Jérusalem est.

Lundi 10 juillet 2000 : Le président Weizman quitte ce soir ses fonctions suite à sa mise en examen dans une affaire de corruption. La Knesset doit élire son succésseur, soit le travailliste S.Perès soit Moshe Katsav. après la defection de 3 partis de sa coalition, le premier ministre Barak survit à une motion de censure posée par le Likkoud.

Mardi 11 juillet 2000 : Ouverture à Washington du sommet de Camp David entre Y.Arafat et E.Barak sous l'égide de B.Clinton. Ces négociations s'annoncent très difficiles. LIBAN : Un accord informel entre Israël et le Liban a été trouvé au sujet de la ville de Gaffa divisée depuis l'occupation israëlienne.

Mercredi 12 juillet 2000 : WASHINGTON : 2ème jour des négociations entre E. Barak et Y. Arafat à Camp David. Aucun commentaire officiel ne sera fait. Les possibilités d'un accord sont très faibles. L'avenir de Jérusalem, les frontières du futur état palestinien, le retour de plus de 3 millions de réfugiés palestiniens, les colonies juives en Cisjordanie et le problème de l'eau restant des points d'achoppement sérieux.

Jeudi 13 juillet 2000 : WASHINGTON : Pour la première fois depuis l'ouverture des négociations, E. Barak et Y. Arafat ont eu un entretien en tête-à-tête.

Vendredi 14 juillet 2000 : Le principal parti d'opposition demande à E. Barak de rentrer en Israël. Les négociations de Camp David s'avèrent très difficiles. WASHINGTON : Les discussions de Camp David sont tenues secrètes. Le statut de Jérusalem aurait abordé hier. Concernant les réfugiés, Israël refuse de reconnaître toute responsabilité morale dans ce problème. 3 millions de réfugiés vivent dans des camps à Gaza, en Cisjordanie et dans les pays voisins. Depuis 52 ans, c'est une agence de l'ONU qui leur fournit le strict nécessaire. Ces réfugiés voudraient être dédommagés par Israël de ses 52 ans d'exil.

Mardi 18 juillet 2000 : Selon de nombreux responsables politiques, aucun accord ne pourra être trouvé lors des négociations de Camp David et obtenir la libération de nombreux Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. GAZA : Des centaines de Palestiniens ont manifesté pour soutenir leur délégation à Camp David et obtenir la libération de nombreux Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. WASHINGTON : Au 7ème jour du sommet de Camp David, chacun campe sur ses positions alors qu'est abordé l'épineux problème du statut de Jérusalem. Israël a annoncé qu'il était opposé à toute partition de Jérusalem qu'il considère comme sa capitale éternelle.

Vendredi 21 juillet 2000 : Le sommet de Camp David entre dans son 10è jour. Les négociations sont au point mort.

Samedi 22 juillet 2000 : CISJORDANIE : Des réfugiés palestiniens ont manifesté à la frontière israélienne près de Naplouse pour demander le droit à leur retrou en Israël.

Lundi 24 juillet 2000 : 6 Israéliens sur 10 souhaitent que les négociations de Camp David aboutissent à un accord de paix mais refusent le projet ébauché qui prévoit qu'Israël abandonne 90 % de la Cisjordanie et la Bande de Gaza qui formeront l'état palestinien. VATICAN : Le Pape rappelle sa demande de statut spécial pour Jérusalem avec des garanties internationales.

Mardi 25 juillet 2000 : Le sommet de Camp David se termine par un échec. E. Barak et Y. Arafat n'ont pu se mettre d'accord sur le statut de Jérusalem. LIBAN : refuse le déploiement des Casques Bleus dans le sud du pays. Des soldats israéliens auraient encore violé la zone de retrait.

Mercredi 26 juillet 2000 : E. Barak est rentré, profil bas. Il n'a plus de majorité au gouvernement et de plus l'opposition de droite est de plus en plus hostile. GAZA : Après l'échec de Camp David, Y. Arafat est rentré sous les applaudissements pour n'avoir rien cédé aux Israéliens après avoir rendu compte à Alexandrie au président égyptien de l'échec des négociations.

Vendredi 28 juillet 2000 : Le ministre des affaires étrangères menace de démissionner estimant que E. Barak a accepté trop de concessions au sommet de Camp David. Par ailleurs, lors d'une interview donnée à la télévision israélienne, le président Clinton a mis en garde les Palestiniens contre une proclamation unilatérale d'un état indépendant sans accord avec Israël.

PAS DE PARUTION EN AOUT

Lundi 11 septembre 2000 : Le Conseil Central de l'OLP diffère de deux mois la proclamation d'un état palestinien indépendant et veut donner un nouveau souffle aux négociations de paix israélo-palestiniennes. Le FPLP condamne ce report.

Mercredi 13 septembre 2000 : Les négociations sur le statut final n'ont pu aboutir à cette date butoir prévue dans les accords d'Oslo qui ne sont plus valables à partir d'aujourd'hui. SYRIE : Le président Bachar al-Assad a appelé Israël à se retirer de tous les territoires arabes occupés depuis 1967 s'il veut vraiment faire la paix avec les Arabes.

Mardi 19 septembre 2000 : Israël annonce une pause dans les négociations avec les Palestiniens les accusant d'intransigeance. La rencontre prévue a été annulée par le premier ministre israélien.

Samedi 23 septembre 2000 : Israël estime qu'un accord avec les Palestiniens est possible malgré les divergences.

Lundi 25 septembre 2000 : La Knesset a adopté une proposition de loi visant à empêcher le transfert de la souveraineté de Jérusalem est à l'Autorité Palestinienne alors même que le premier ministre Barak et Y Arafat doivent se rencontrer ce soir au passage d'Erez.

Mercredi 27 septembre 2000 : Le leader de l'opposition Likkoud, Ariel Sharon, a invité tous les membres de son parti à visiter avec lui demain l'Esplanade des mosquées à Jérusalem malgré les avertissements des Palestiniens qui parlent de provocation.

Jeudi 28 septembre 2000 : Après la visite du chef de l'opposition Sharon sur l'Esplanade des mosquées pour affirmer la souveraineté d'Israël sur Jérusalem, de violents affrontements ont éclaté entre manifestants palestiniens et forces de sécurité israéliens à Jérusalem et en Cisjordanie. Un soldat israélien a été tué hier dans un attentat dans la bande de Gaza lors du passage d'un convoi israélien. ** Pour la 1ère fois le Premier Ministre Barak s'est dit favorable à la scission de Jérusalem en 2 capitales tout en rappelant la souveraineté d'Israël sur les lieux saints.

Vendredi 29 septembre : 5 Palestiniens tués et plus de 200 blessés lors des affrontements entre manifestants palestiniens et l'armée israélienne sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem. L'Autorité Palestinienne accuse le général Sharon d'avoir sciemment "provoqué une guerre religieuse". Pour sa part, le premier ministre Barak accuse les Palestiniens d'être à l'origine de ces violences. WASHINGTON : Echec des négociations israélo-palestiniennes. La Chambre des Représentants a approuvé l'application de sanctions contre l'Autorité Palestinienne en cas de proclamation d'un état indépendant.

Samedi 30 septembre 2000 JERUSALEM : Les affrontements continuent sur l'esplanade des mosquées. Ils ont fait 13 morts et plus de 400 blessés selon des sources hospitalières palestiniennes. Les violences se sont propagées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Lundi 2 octobre 2000 : Pour la 1ère fois l'armée israélienne a utilisé des hélicoptères d'assaut pour attaquer des cibles palestiniennes dans la bande de Gaza. Les affrontements ont fait 49 morts en 5 jours. Le patriarche latin de Jérusalem a accusé Ariel Sharon sans le nommer d'être responsable des troubles dans la ville sainte. Le Pape a lancé un appel pour que "les armes se taisent en Terre Sainte et que soit mis fin aux provocations."

Mardi 3 octobre 2000 : Des hélicoptères de combat ont tiré des roquettes contre des manifestants palestiniens dans la bande de Gaza pour protéger une petite colonie juive. 2 Palestiniens ont été tués. Un cessez-le-feu aurait été trouvé entre les 2 parties mais difficile d'application compte tenu de la tension dans la région. NEW YORK : Les 15 du conseil de sécurité de l'ONU se sont réunis sans parvenir à un accord sur la condamnation d'Israël pour sa répression des Palestiniens.

Mercredi 4 octobre 2000 : Nouveaux heurts. L'armée israélienne a ouvert le feu à balles réelles contre une centaine de manifestant palestiniens près de la colonie juive de Net'zarin. Un enfant de 9 ans a été tués. SYRIE : Manifestation anti-américaine pour protester contre la répression violente de l'armée israélienne. PARIS : Réunoin entre M. Albright, E. Barak, Y. Arafat, et J. Chirac pour tenter d'arrêter l'escalade de la violence. E. Barak accuse les Palestiniens d'être à l'origine des troubles. Y. Arafat demande la création d'une commission d'enquête internationale et la protection des civils palestiniens.

Jeudi 5 octobre 2000 : 74 personnes ont été tuées en une semaine. De nouvelles violences à Gaza et en Cisjordanie ont fait 2 morts.

Vendredi 6 octobre 2000 : 9è jour de violence. On déplore 86 morts et plus de 10 000 blessés. 7 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem.

Samedi 7 octobre 2000 : Fait sans précédent, le Hezbollah a pris en otage 3 soldats israéliens à la frontière libano-syro-israélienne. Il demande en échange la libération de tous les prisonniers détenus par l'état hébreu et menace de s'attaquer aux civils. Pour la 1ère fois depuis son retrait du Liban, l'armée israélienne a pilonné des positions du Hezbollah. E Barak a menacé la Syrie de représailles. CISJORDANIE : A Naplouse des milliers de Palestiniens ont détruit à coup de barres de fer la tombe de Joseph après son évacuation dans la nuit par l'armée israélienne. Le président Chirac a exprimé son indignation qualifiant ces événements "d'inacceptables".

Lundi 9 octobre 2000 : 97 personnes ont été tuées depuis le début des affrontements le 28/9. L'ultimatum lancé par Barak samedi soir aux Palestiniens pour qu'ils cessent les violences expire ce soir. Le secrétaire général de l'ONU est arrivé à Tel Aviv où il doit rencontrer le Premier Ministre Barak.

Mardi 10 octobre 2000 ISRAEL : réclame au Hezbollah la libération sans condition des 3 militaires israéliens enlevés samedi. Les affrontements ont diminué mais persistent. Le Premier Ministre Barak a imposé un blocus total des territoires palestiniens et a fermé l'aéroport international de Gaza. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont été mis en chômage forcé. Les hôpitaux ne peuvent plus faire face à l'afflux de blessés et la fermeture de l'aéroport empêche toute livraison de matériel médical. Plusieurs associations israéliennes et palestiniennes de défense des droits de l'homme ont appelé E Barak à réouvrir l'aéroport de Gaza pour que les avions transportant l'aide médicale urgente puissent atterrir conformément au droit humanitaire international.

Mercredi 11 octobre : CISJORDANIE : Les violences se poursuivent alors que le ballet diplomatique s'intensifie pour tenter de stopper les affrontements. EGYPTE : tente d'organiser un sommet Arafat/Barak en présence de B. Clinton. Aucun des 2 beligérants ne souhaite se voir.

Jeudi 12 octobre 2000 CISJORDANIE : 3 militaires israéliens habillés en civil ont été lynchés ce matin par une foule en colère. En représailles l'armée israélienne a tiré des roquettes sur Ramallah sur le siège local de l'Autorité Palestinienne et le QG de la police faisant 36 blessés. Y Arafat a fait libérer tous les militants islamistes et les prisonniers de droit commun craignant des raids israéliens sur les prisons et a demandé une réunion urgente du Conseil de Sécurité. L'armée israélienne a imposé un blocus total de tous les territoires autonomes palestiniens et interdit l'entrée de tous les fidèles à Jérusalem est. Le Hamas a menacé Israël "qui devra payer pour ses raids sur Ramallah et Gaza". IRAK : 1 millier de personnes se sont portées volontaires pour participer au Jihad, guerre sainte, contre les Israéliens. Le Conseil des Ministres a annoncé un don de 5 millions d'euros à l'Intifada des Palestiniens.

Vendredi 13 octobre 2000 : Le Premier Ministre Barak a annoncé la formation d'un cabinet national ou de salut public. Tous les partis sont d'accord à l'exception du Meretz qui refuse de sièger dans un cabinet avec le général Ariel Sharon.** Y Arafat annonce l'ouverture d'une enquête sur le lynchage de 2 des 3 militaires israéliens.

Lundi 16 octobre 2000 : Début du sommet de Charm-el-cheikh où le pessimisme règne. GAZA : 2 policiers palestiniens ont été tués et 60 personnes blessées lors de tirs de l'armée israélienne au point de passage entre la bande de Gaza et l'Egypte.

Mardi 17 octobre 2000 : EGYPTE : Sommet de Charm-el-cheikh. Bill Clinton parvient à un accord de dernière minute uniquement verbal qui prévoit l'arrêt immédiat des violences, un retrait de l'armée israélienne aux positions qu'elle occupait avant le début des affrontements, la réouverture de l'aéroport international de Gaza, la création d'une commission d'enquête présidée par les Etats-Unis chargée de faire la lumière sur ces violences et enfin la reprise d'ici 15 jours des négociations de paix israélo-palestiniennes. A Jérusalem les violences se poursuivent faisant 2 blessés israéliens. A Gaza un policier palestinien a été tué.

Mercredi 18 octobre 2000 : Y Arafat appelle à un arrêt des violences. Les affrontements se sont poursuivis. Le Premier Ministre Barak a ordonné la levée du blocus des territoires palestiniens. A Sharon a rompu ses contacts avec le Premier Ministre et ne participera pas au gouvernement d'union nationale.

Jeudi 19 octobre : EGYPTE : Dans une réunion préparatoire au sommet arabe de ce week-end, les pays arabes ont appelé au boycott et au gel des relations avec Israël.

Vendredi 20 octobre : GAZA : Des affrontements entre manifestants palestiniens et l'armée israélienne a fait 6 morts et plus de 80 blessés.

Dimanche 22 octobre 2000 : La Tunisie suspend ses relations diplomatiques avec Israël. D'autres pays suivront.

Lundi 23 octobre 2000 : Après la suspension sine die des négociations avec les Palestiniens, le Premier Ministre Barak a échoué dans son 1er tour de nég pour former un gvt d'union nat avec le parti d'A Sharon qui reproche à Barak de ne pas lui laisser assez de pouvoir au sein de ce gouvernement. GAZA : 11 Palestiniens ont été blessés par des tirs israéliens.

Mardi 24 octobre 2000 : 2è jour de négociations avec A Sharon qui exige un droit de véto sur les négociations avec les Palestiniens. ** Le chef d'état-major de l'armée israélienne a estimé que les affrontements avec les Palestiniens dureront au moins 1 année et que le front libanais s'embrasera à nouveau.

Mercredi 25 octobre 2000 : Des responsables de la sécurité palestiniens et israéliens se sont rencontrés pour tenter de réduire la violence. A New York, la délégation palestinienne a demandé au Conseil de Sécurité de l'ONU d'envoyer d'urgence une force de protection à Jérusalem et dans les territoires palestiniens pour protéger les civils. CISJORDANIE : En riposte à des tirs palestiniens, des chars israéliens ont bombardé la localité de Beit Jala.

Jeudi 26 octobre 2000 : GAZA : Attentat suicide contre des positions israéliennes. Un Palestinien meurt dans l'explosion de la charge qu'il transportait avant d'atteindre sa cible. Un Israélien a été légèrement blessé. Le Jihad Islamique a revendiqué cet attentat. ETATS-UNIS : Le Congrès condamne la direction palestinienne qu'il rend responsable de la poursuite des violences et exprime sa solidarité avec l'état et le peuple juifs. Le ministre palestinien de l'information a dénoncé ce vote.

Vendredi 27 octobre 2000 : E Barak et A Sharon sont parvenus à un accord partiel de formation d'un gvt d'urgence nationale pour faire face à la révolte palestiniens. TAP : Au cours de la "Journée de la colère" palestinienne, l'armée israélienne ouvre le feu faisant 4 morts et 50 blessés, 150 selon des sources hospitalières palestiniennes, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.

Samedi 28 octobre 2000 : Le ministre des affaires étrangères par intérim a, dans une interview à un hebdomadaire allemand, déclaré que toute reprise des négociations avec les Palestiniens est impossible en raison de la violence et accuse Arafat "d'agir avec le sang de son peuple" tandis que Y Arafat réclame une force de protection internationale pour protéger son peuple.

Lundi 30 octobre 2000 : Attentat à Jérusalem contre une succursale de l'Agence nationale d'assurance qui a fait 1 mort et 1 blessé. L'attentat a été revendiqué par un groupe encore inconnu basé à Beyrouth. TAP : Yasser Arafat a annoncé que le Comité Central de l'OLP va se réunir avant le 15 novembre sur la proclamation de la création d'un état indépendant palestinien.

Mercredi 1er novembre 2000 LONDRES : Selon un enquêteur d'Amnesty International qui rentre d'une mission en Israël, certains militaires israéliens pourraient être poursuivis pour crimes de guerre en raison des tueries commises dans les terr palest. Amnesty a également condamné les autorités palestiniennes qu'il juge "laxistes" et qui ne font rien "pour éloigner les enfants des zones d'affrontement ni pour enquêter sur le lynchage des 2 soldats israéliens".

Jeudi 2 novembre 2000 : Attentat à Jérusalem qui a tué 2 Israéliens. Le Jihad a revendiqué cet attentat. ** Accord entre Arafat et S Perez afin d'arrêter les violences qui durent depuis 5 semaines. Des blindés israéliens ont commencé à se retirer des villes palestiniennes. Les affrontements continuent.

Samedi 4 novembre 2000 : Affrontement dans la bande de Gaza faisant 1 mort et 83 blessés.

Lundi 6 novembre 2000 : E Barak a admis que Y Arafat "faisait certains efforts pour rétablir le calme en Cisjordanie et Gaza" et s'est dit totalement opposé au déploiement d'une force internationale dans ces 2 territoires. La violence diminue. 2 adolescents palestiniens ont été tués par des tirs israéliens dans le nord de la bande de Gaza. Le Haut Commissaire des NU aux Droits de l'Homme, Mary Robinson, a indiqué qu'elle se rendrait en Israël et dans les territoires palestiniens, en Egypte et en Jordanie pour enquêter sur les violations commises par l'état hébreu qui a précisé qu'il ne lui apporterait pas son concours.

Mardi 7 novembre 2000 : Alors que commencent les élections présidentielles, le président Clinton a annoncé la création d'une commission d'enquête internationale chargée d'établir les faits sur les violences infligées au peuple palestinien.

Vendredi 10 novembre 2000 : De violents affrontements ont opposé de jeunes Musulmans à l'armée israélienne. 5 Palestiniens et 1 Israélien ont été tués. QATAR : Les autorités ont annoncé qu'elles fermaient le bureau commercial d'Israël à Doha.

Samedi 11 novembre 2000 : A Gaza 4 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens portant à 208 le nombre de victimes depuis le 25 septembre. ETATS-UNIS : A New York, Yasser Arafat demande au Conseil de Sécurité de l'ONU la création d'une force internationale chargée d'assurer la protection des populations civiles dans les territoires palestiniens.

Lundi 13 novembre 2000 : 3 Israéliens et 2 Palestiniens ont été abattus dans de nouvelles violences. En visite aux Etats-Unis le premier ministre Barak a ordonné à l’armée “de prendre les mesures nécessaires pour réprimer cette nouvelle flambée de violence.”

Mardi 14 novembre 2000 : QATAR : Fin de la réunion des pays de l’OCI qui ont vivement critiqué Israël pour ses violences dans les territoires palestiniens et leur entrave systématique au processus de paix. Les pays islamistes se sont engagés à soutenir l’Intifada, à rompre leurs relations avec Israël et appelé tous les pays du monde à reconnaître l’état palestinien avec pour capitale Jérusalem. ISRAEL : Décès hier de l’épouse du premier ministreY Rabin assassiné le 4 novembre 95 des suites d’un cancer.

Mercredi 15 novembre 2000 : TAP : Y Arafat appelle à l’arrêt des violences quelques heures après l’arrestation en Cisjordanie de 15 membres du Fatah par l’armée israélienne entraînant de violents affrontements. Selon un sondage 68 % des Palestiniens seraient favorables à la proclamation immédiate d’un état palestinien même si cela implique la guerre avec Israël. ISRAEL : Léah Rabin a été enterrée à Jérusalem aux côtés de son mari.

Vendredi 17 novembre 2000 : Israël a gelé les transferts de fonds aux Palestiniens.

Samedi 18 novembre 2000 : Un soldat israélien et un policier palestinien ont été tués à Gaza. Le blocus israéien rend les territoires palestiniens exangues. Pour la 1ère fois l’Autorité Nationale Palestinienne a demandé l’ouverture d’une enquête après la mort du soldat israélien.

Lundi 20 novembre 2000 : GAZA : Un hélicoptère israélien a tiré des roquettes sur des cibles palestiniennes peu après un attentat contre un bus scolaire qui a fait 2 morts et 9 blessés.

Mardi 21 novembre 2000 : EGYPTE : rappelle son ambassadeur en Israël. JORDANIE : condamne les attaques israéliennes d’hier contre les terr palestiniens et demande un protection internationale immédiate pour le peuple palestinien.

Mercredi 22 novembre 2000 : Une voiture piégée explose à Hadera faisant 2 morts et 25 blessés. GAZA: Après avoir avoir évacué la population, l’armée israélienne rase un village près de l’endroit où un colon juif a été tué hier.

Lundi 27 novembre 2000 : Le Likkoud soumet un projet de loi qui sera discuté demain et qui appelle à de nouvelles élections ** Les députés ont accepté hier une loi qui va enterrer un peu plus le processus de paix. Toute modification des limites municipales de la ville de Jérusalem devra être approuvée par la majorité à la Knesset. SUD LIBAN : Pour la 1ère fois en 6 mois, l’armée israélienne a lancé hier une offensive dans la région. LIBAN : a déposé une plainte auprès du Conseil de Sécurité après les bombardements israéliens d’hier en représailles à une attaque du Hezbollah.

Mercredi 29 novembre 2000 : Journée Internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le premier ministre Barak devance la décision de la Knesset et annonce la tenue d’élections générales anticipées.

Jeudi 30 novembre 2000 : Israël conteste le rapport de Mary Robinson qualifiant certaines parties d’”inacceptables”. A Béthléem les aut annoncent qu’il n’y aura pas de festivités cette année pour Noël alors que tout un programme était prévu, l’armée israélienne empêchant la population de sortir et les touristes d’entrer. TAP: 4 Palestiniens ont été tués par des soldats israéliens à Gaza alors qu’ils tentaient de forcer un barrage. 1 colon juif a été grièvement blessé à Naplouse. Les autorités palestiniennes craignent que les hommes politiques israéliennes menacent d’utiliser l’armée contre le peuple palestinien pour obtenir plus de voix aux prochaines élections prévues pour août.

Samedi 2 décembre 2000 : La Mer Morte située entre les territoires palestiniens, la Jordanie et Israël, est menacée de disparition. Selon les experts, son niveau ne cesse de baisse (20 mètres en environ 30 ans) et sa superficie diminue dangereusement, les pays riverains puisant ses eaux. De nombreux projets sont envisagés, notamment le creusement d’un canal qui relierait la Mer Morte à la Mer Méditerranée ou la Mer Rouge. Mais les experts restent sceptiques quant à la réussite d’un tel projet qui risquerait de mettre en péril l’écosystème, la Mer Morte ayant un taux de salinité très élevé par rapport aux 2 autres mers. CISJORDANIE : 1 Palestinien a été abattu par l’armée israélienne à Ramallah.

Lundi 4 décembre 2000 : Le mouvement pacifiste “La paix maintenant” signale que le nombre de logements dans les colonies juives a augmenté de plus de 50 % en 7 ans. Des milliers de logements ont été construits depuis 18 mois pendant le gouvernement Barak. La majorité des Israéliens sont en faveur du démantèlement de ces colonies, pensant qu’il s’agit d’une provocation vis-à-vis des Palestiniens.

Mardi 5 décembre 2000 : La Knesset adopte une proposition de loi qui interdit à tout premier ministre qui n’a pas de majorité parlementaire de signer des accords internationaux. ** Dans une interview au quotidien Le Monde, l’ex-président américain Jimmy Carter estime qu’il ne peut y avoir de paix sans décolonisation. TAP : L'Autorité Nationale palestinienne demande une aide internationale d’urgence de 280 millions de $ pour pallier aux frais de reconstruction liés aux agressions israéliennes.

Vendredi 7 décembre 2000 : 2 colons juifs tués dans un attentat, 8 Palestiniens tués par des tirs israéliens et des émeutes dans Jérusalem, tel est le bilan de ce vendredi, jour d’anniversaire de l’Intifada.

Samedi 8 décembre 2000 : Le Premier Ministre israélien Ehud Barak annonce sa démission. Des élections seront organisées dans un délai de 30 jours.

Lundi 11 décembre 2000 : Après la démission surprise d’E Barak, B Netanyahou annonce qu’il va se porter candidat. Or, les députés de la Knesset doivent se prononcer sur cette candidature, car pour être candidat, il faut être député. B Netanyahou n’est plus député.

Mardi 12 décembre 2000 : Arrivée de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les incidents entre Israéliens et Palestiniens. Un Palestinien membre du Fatah a été tué à Béthléem par les tirs israéliens. Il était recherché depuis 5 ans.

Mercredi 13 décembre 2000 : Les violences israélo-palestiniennes ont déjà fait plus de 321 morts côté palestinien et plus de 10 000 blessés. Les structures hospitalières ne peuvent plus assumer leur rôle. L’OMS lance un appel à l’aide internationale de 7,5 millions de $ pour permettre aux org des NU de faire face à ces problèmes de soins. La Knesset va permettre à l’ex-premier-ministre Netanyahou à poser sa candidature aux prochaines législatives par l’adoption de nouveaux projets de loi. L’Autorité Nationale Palestinienne accuse Israël de “terrorisme d’état” après la mort de plusieurs militants palestiniens, lors d’opérations militaires israéliennes.

Jeudi 14 décembre 2000 : GAZA : 1 Palestinien a été tué dans l’attaque de sa voiture par des soldats israéliens. ISRAEL : 16000 Palestiniens ont été autorisés à retourner travailler en Israël. Ils doivent cependant répondre aux critères suivants : être âgé de plus de 35 ans, être marié et père d’au moins 1 enfant. 120 000 Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie travaillent en Israël. Ils sont maintenant au chômage, Israël ayant bouclé les territoires. Selon un rapport de l’ONU, cette situation met en danger financièrement beaucoup de Palestiniens. Le taux de chômage atteint 40 %. De nombreuses entreprises ferment faute de pouvoir être approvisionnées. Soit une perte pour l’entité palestinienne de 3 millions de $ par jour.

Vendredi 15 décembre 2000 : 6 Palestiniens tués en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza lors d’affrontements avec l’armée israélienne. A Jérusalem, 50 Palestiniens ont été blessés lors de manifestations sur l’esplanade des Mosquées.

Samedi 16 décembre 2000 : Reprise des négocations à haut niveau entre Israéliens et Palestiniens.

Lundi 18 décembre 2000 : GAZA : Un général de la police palestinienne a été tué en tentant de désamorcer un bombe israélienne placée dans un centre de police. Le corps d’un membre du Fatah a par ailleurs été découvert ce matin lacéré de coups de couteau.

Jeudi 21 décembre 2000 : Selon un rapport publié hier par la Sécurité sociale, 1,5 millions d’Israéliens, soit 1/4 de la population, et 30 % d’enfants de moins de 18 ans, vivent en dessous du seuil de pauvreté. La minorité arabe est la plus touchée. A son arrivée au pouvoir, E Barak avait promis un vaste programme de lutte contre la pauvreté. Comme le montre ce rapport, rien n’a été fait.

Vendredi 22 décembre 2000 : Le parti pacifiste de gauche Meretz refuse de soutenir la candidature de Shimon Perez au poste de premier ministre.

Mardi 26 décembre 2000 : B Clinton somme Y Arafat et E Barak d’accepter son plan de paix qui prévoit un tracé des frontières du futur état palestinien, mais qui ferme la porte au retour des réfugiés.

Mercredi 27 décembre 2000 : EGYPTE : Sommet israélo-palestinien demain à Charm el-Cheikh sous l’égide du président Moubarak en vue d’aboutir à la signature d’un accord de paix suite aux propositions du président amériain Clinton. Cet accord prévoit notamment un contrôle palestinien sur les quartiers arabes de Jérusalem, sur l’esplanade des Mosquées et l’évacuation par Israël de la totalité de la bande de Gaza et de 95 % de la Cisjordanie. La souveraineté d’Israël serait reconnue sur 11 quartiers juifs érigés à Jérusalem est et sur des colonies juives regroupant 80 % des colons de la région.

Jeudi 28 décembre 2000 : EGYPTE : Le président Arafat est au Caire pour une série de discussions avec le président Moubarak sur les propositions américaines. Le sommet de Charm el-cheikh entre Arafat et Barak a été annulé. ISRAEL : Une bombe a explosé dans un autobus à Tel Aviv. 13 personnes ont été blessées.

Vendredi 29 décembre 2000 : EGYPTE : Après l’annulation du sommet de Charm el Cheikh, le plan de paix proposé par B Clinton est dans l’impasse. CISJORDANIE : 15 Palestiniens ont été blessés à Ramallah. L’armée israélienne a arrêté 15 Palestiniens accusés d’avoir participé à des attaques contre des Israéliens. 2 soldats israéliens ont été tués dans le sud de la bande de Gaza dans un attentat revendiqué par le Jihad Islamique




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